Enfant précoce & comportement en classe - Maman qui a besoin d'aide


#1

Bonjour à tous,
Et merci à Me Céline Alvarez qui m’a guidé sur ce groupe.
Voilà je vous explique mon expérience.
J’ai 3 fils, 14, 11 ans, et le petitetit dernier qui a 5 mois.
Aaron, mon fils de 11 ans, à toujours eu des problème de comportement à l’école, refus de faire son travail, l’apprentissage de l’écriture du très fastidieux, et il n’y a que cette année qu’il nous sort des cahiers propre.
Malheureusement, je n’ai vu de psy que depuis deux ans,à aucuns moment on m’a conseillé d’en voir un avant, et quel dommage, car il a été révélé précoce.
À ce jour, il y a eu beaucoup de progrès, l’année dernière en cm1, on l’a intégré a des cours de cm2 ce qui a donné quelques résultats, au début de cette année, il était impeccable, son institutrice est très patiente avec lui, mais depuis quelques mois il repart dans le conflit, mais surtout il devient Insolent, je m’inquiète pour sa rentrée en 6e l’année prochaine.
Auriez vous des conseils pour le remotiver ?


#2

Bonjour à vous

J’ai un fils de 13 ans en classe de 5 ème et j’ai été moi-même enfant précoce donc je pense un peu connaître leur processus même si la précocité est complexe et différente selon chaque enfant. Ce que vous qualifiez d"insolence" n’en est pas forcément. Un enfant peut donner cette impression car il a besoin de précision. Les consignes doivent être précises : la réponse peut sembler tellement évidente qu’il se dit qu’il y a un piège d’où des hors sujet. Il peut sembler insolent car il ne supporte pas l’injustice. Peut-être a t’il besoin aussi d’un cadre : les enfants précoces en ont besoin longtemps. Il ne faut rien lâcher mais toujours dans la bienveillance. Je suis une adepte de la pédagogie positive, de la sanction réparation; cela fonctionnait plus jeune avec lui. Mais aujourd’hui, je marche “à la carotte”, je ne suis pas adepte mais j’ai trouvé que ça. La seule motivation qu’il a c’est de travailler (enfin faut que je le pousse car il alterne les 7/8 comme les 19/20). Il travaille que si je contrôle et aussi si le prof est intéressant. Il travaille juste pour passer en 4ème et quitter le collège au plus vite. Des conseils pour remotiver votre fils : continuer à voir un psy; le mien n’a pas été en décrochage scolaire pour cela. La psychologue m’a dit que ces enfants commençaient à s’épanouir au lycée mais vous avez possibilité peut être de l’intégrer en amont dans un collège expérimental. Profitez de cette institutrice pour qu’il passe le cap du primaire. Bon courage à vous. Dites vous que vous n’êtes pas seul et qu’une fois adultes, ce seront des personnes empathiques et bienveillantes.


#3

Bonjour,

Mes 2 garçons, 15 et 18 ans, sont précoces. Le grand a toujours détesté l’école et failli arrêter chaque année. Je l’ai tenu à bout de bras en lui expliquant qu’il s’agît d’un jeu avec des règles et qu’il doit utiliser les règles en étant le plus malin pour ne pas en souffrir. En échange de sa participation au “jeu”, je lui ai proposé un aménagement maison avec possibilité de rester à la maison quand il n’en pouvait plus. Je disais qu’il était malade. Il a aussi choisi d’être externe. Il rentrait en vélo et j’avais préparé sa gamelle. La plupart des profs ne l’appréciait pas car il a une façon de leur montrer que c’est nul ou qu’il s’ennuie dès que le prof a des faiblesses. Avec l’aide d’un psy de temps en temps, il a tenu difficilement jusqu’en 1ère S. Là, il n’a plus voulu du tout. Il était tout le temps aigri et vidait son sac pendant une heure en rentrant. Pour la terminale, on a opté pour le CNED : année exceptionnelle, il a bossé tout seul bien plus que s’il avait été au lycée et SURTOUT, il s’est épanoui. Il a crée un groupe de musique, a composé des chansons. Il a repris confiance en lui et vise maintenant une grande école. Pour le plus jeune, il ne fait quasiment rien et travaille au dernier moment dans l’urgence. Il a sauté 2 classes et vient de passer son bac S. Je lui dis qu’il y a la façon facile si tu fais bien tout comme demandé et la façon plus compliquée mais possible quand même et c’est lui qui choisit. Je fais toujours ma part en proposant mon aide et en donnant mes disponibilités. S’il accepte, tant mieux, sinon tant pis, on ne peut pas apprendre à leur place. J’essaie de reconnaître ses difficultés mais après, c’est à lui de faire. Avec des gamins comme ça, il ne faut pas rentrer dans les luttes de pouvoir, ils sont trop forts. Il faut aussi expliquer régulièrement ce que les autres ressentent quand ils font ou disent quelque chose. Ils ne s’en rendent pas forcément compte.