Instruction En Famille (IEF)


#19

Bonjour,

J’ai un petit gars de 4.5 ans qui ne demande qu’à lire mais aussi écrire. Je suis convaincue de l’intérêt de cette méthode mais je me demande de quelle manière mettre aujourd’hui de côté cette soif d’écrire (notamment les lettres) pour ne focaliser l’attention que sur les sons comme le préconise la méthode. Puis je combiner cette envie d’écrire en le laissant libre? ou dois je combiner les deux pour ne pas créer à moi seule une autre méthode qui ne serait pas valide et validée.
Merci de votre regard et de vos réponses.


#20

Bonjour à tous,

J’ai crée ce sujet pour avoir des conseils et des avis sur l’école à la maison.
Comment s’y prendre pour la réussir?
Toutes les remarques, commentaires et questions sont les bienvenus !

Merci d’avance,

Bien cordialement

Michelle Cathy


#21

Fais peut-être un petit tour ici? je n’y connais rien personnellement mais j’avais suivi ce sujet :slight_smile:


#22

merci beaucoup; que pensez vous de ce blog?


#23

et de l’école à la maison en général?


#24

Bonjour,

Est-ce vous connaissez le film de Clara Bellar Etre et devenir ?
C’est sur le unschooling, et pas sur le homeschooling, mais je crois que cela fait tout de même partie des films à voir !

Vous avez choisi de faire l’école à la maison ou c’est quelque chose que vous envisagez ?
Les enfants sont déjà scolarisés ou pas ?

Il y a des associations, Les Enfants d’Abord ( LEDA) par exemple, où vous pourrez trouver des réponses, et aussi des adresses pour rencontrer des familles, découvrir les réseaux locaux.
De multiples groupes sur les réseaux sociaux ( ce qui peut permettre de prendre contact et de créer des associations réelles !).

Si vous postez ici, c’est peut-être que vous avez l’intention de vous inspirez de l’approche dont il est question sur ce forum…?

Dites-nous peut-être ce que vous vous pensez de cette alternative, pourquoi vous y pensez, et quels sont vos doutes et vos attentes ?


Problème de motivation intrinsèque ?
#25

Bonjour Papillon et un grand merci pour votre réponse.
Je ne connais pas ce film, je vais me renseigner.
J’envisage de faire l’école à la maison (lorsque j’aurai des enfants). À cet égard, la méthode de ce blog m’intéresse oui !
J’ai peu de doutes pour l’instant vue l’état de l’école en France ou aux Pays-Bas (où je suis actuellement). Je suis persuadée que le homeschooling est une bonne alternative et je souhaiterais que mes enfants soient épanouis comme ceux suivis par Céline Alvarez à Gennevilliers.
Avez-vous d’autres suggestions à faire?

Cordialement,

Michellecathy


#26

Ce n’est que mon avis, mais pour moi l’école à la maison ( à moins que vous ne pensiez créer une micro école ) n’est pas tout à fait compatible avec les ressources dont il est question ici. Ce qui ne veut pas du tout dire que cela ne vous apportera rien, bien au contraire, les réflexions sur les apprentissages, sur la posture de l’adulte face à l’enfant, sur la bienveillance et surtout la non violence sont richissimes ! Simplement que ce n’est pas, à mon avis, transposable à la maison, ni nécessaire d’être transposé, car l’instruction en famille ( que ce soit école à la maison, ou “pas d’école du tout”) est autre chose.

Parce que vous n’avez pas la pression l’ EN ( enfin pas trop…je ne connais pas la loi aux Pays-Bas, ici, cela se durcit quand même !), parce que vous vivez avec vos enfants tous les jours, parce que vous n’avez pas un programme à suivre, ni d’horaires fixes, mais que vous avez une immense liberté, vous allez découvrir encore autre chose ! Pourquoi ne pas aller à l’école si c’est pour faire exactement la même chose à la maison, les copains en moins ?:wink:

Quelques exemples. Si votre enfant est chez vous, que vous le laissez manipuler à sa guise les éponges, les carafes, que vous le laissez s’entraîner à faire des gâteaux, à faire la vaisselle, à balayer, à compter les fruits qu’il ramasse, à boutonner et déboutonner sa veste autant de fois qu’il en a besoin pour maîtriser ce geste etc, inutile de vous embêter à fabriquer ( ou acheter !) tout une partie du matériel destiné à l’apprentissage de ces gestes…
Bref, si vous voulez acquérir du matériel, inutile de vous ruiner, vous verrez avec le temps lesquels peuvent être intéressants…en fonction de vos enfants qui n’auront pas tous les mêmes besoins !

Pour apprendre à lire aussi, les chemins sont différents, si je regarde autour de moi, j’ai des enfants qui ont appris à 4 ans, sans que leurs parents ne sachent dire exactement quand ni comment, et d’autres qui ont appris à 10 ans ou même plus sans que cela ne leur pose le moindre soucis.
Mais imaginez un enfant à l’école qui ne sait pas lire à 8 ans ? Le reste de sa scolarité a peu de chance de se passer sans violence…
Bref, l’environnement est tellement différent dans une école insérée dans un système avec des attentes précises et à la maison ( cela me fait toujours bizarre de dire " à la maison" parce qu’en fait ces enfants qui sont instruits en famille passent assez peu de temps à la maison !).

L’aspect “groupe”, " sociabilité" qui inquiète tant ( à tort la plupart du temps, je n’ai jamais rencontré d’enfants aussi sociables que ceux de mes amis qui ne vont pas à l’école!) est différent aussi. Vos enfants seront rarement avec 30 enfants du même âge ou presque. C’est tout de suite plus intergénérationnel…avec des petits groupes d’amis qui se retrouvent, et beaucoup d’adultes, grands-parents aussi. Quand les enfants sont plus grands, il y a toutes les activités “extra scolaires” qui prennent de la place aussi. Bref, encore une fois c’est différent de l’école.

Est-ce que vous voulez enseigner à vos enfants ? être à la fois le parent et le professeur ?
Ou bien vous voulez les laisser libres d’apprendre ce qu’ils ont envie d’apprendre quand ils ont l’envie de l’apprendre ?

C’est un long chemin de réflexion, mais puisque vous avez le temps d’y penser, j’ai plein de lectures à vous conseiller ( en plus du film Être et Devenir, à voir absolument !!)

Et je ne suis jamais allé à l’école, d’André Stern
Libre d’apprendre, Peter Gray
Apprendre sans l’école, John Holt
Les apprentissages informels, John Holt
La fin de l’éducation, commencements de JP Lepri

De mon côté, j’ose croire qu’un jour les écoles seront toutes des lieux ouverts, intergénérationnels, interculturels, où les enfants pourront tous apprendre ce qu’ils ont envie d’apprendre quand ils ont envie de l’apprendre, accompagnés du regard bienveillant des plus grands, de toutes les personnes qui l’entourent.
Si la grande aventure de Céline et Anna à Gennevilliers résonne si fort en moi, c’est parce que j’ose croire que c’est un premier pas, et un grand premier pas, vers une école libre, vraiment libre et respectueuse…

Mais croire en une école plus respectueuse ne m’empêche pas de me dire que tant qu’elle ne l’est pas et que l’on peut faire le choix de laisser grandir ses enfants à leur rythme en les instruisant en famille, il n’y a pas trop à hésiter ! Même si encore une fois, cela demande de prendre le temps de se poser beaucoup de questions, et de se déscolariser soi-même, ce qui n’est somme toute pas si évident !

Belles lectures, belles découvertes, et belles rencontres ( parce que finalement aller à la rencontre d’autres familles, c’est bien là l’essentiel !).


#27

Bonjour Papillon,

Merci beaucoup pour ces références.
Je souhaite que mes enfants soient épanouis, et actuellement, je ne pense pas que l’EN le permette. Ce n’est donc pas pour faire exactement ce qu’il y a à l’école, ou juste pour changer d’endroit. J’aimerais faire un mélange: une part de liberté, et une part de prof, en plus des activité à l’extérieur de la maison (sport, musique…).

Merci encore de votre réponse,

Cordialement,

Michellecathy


#28

bonjour
l’école “à la maison” c’est une problématique assez particulière
j’avais écrit ce petit article :
https://www.facebook.com/groups/978531218930488/permalink/1150761598374115/
l’école telle qu’elle est me frappe par la façon dont elle tue l’enthousiasme des enfants à apprendre.
l’école à la maison, d’un autre côté, présente le travers de l’isolement, dur dur de rassembler 10 enfants à la maison pour créer une ambiance d’émulation.
je serais ravi d’en discuter
Vincent


#29

Bonjour

@papillon j’étais attirée par votre réponse, depuis la naissance de ma fille qui a deux ans maintenant, ce sujet me passionne (meme situation pour mon entourage, nous sommes 9 mamans avec des enfants d’à peu près le même âge) car selon moi l’en ne répond pas aux besoins actuels ni des parents ni des enfants.

Brièvement nous voudrons faire une micro école à Paris. Je dis nous car j’intègre les neuf mamans que j’ai mentionné. Cependant, moi personnellement, je voudrais tourner ma voie professionnelle vers là (pour le moment j’ai fait qu’un pas, j’ai démissionné et je garde mon enfant a la maison) ce pourquoi je cherche des ressources, à savoir, des formations (plutot en ligne), stages, ateliers, activités, qui vont enrichir ma vision et forger mon projet.

Je prends note de vos textes, j’en ai d’autres et le film -déjà vu- me fait rêver et croire que tout est possible! Mais qué l’on ne peut pas attendre après l’en… il faut faire! Comme le colibri!

@VincentDouce ressembler des enfants à la maison :thinking: Vous souhaitez en discuter? Discutons!!

Désolée si je l’air un peu brouillon, mais il n’y a pas que mon cerveau qui parle mais mes émotions! :blush:

Belle journée pour vous tous!


#30

bonjour "Papillon"
ravi de votre réponse je fonctionne exactement comme vous et je veux monter aussi une micro école
j’envisage une venue (courte) à Paris pour rencontrer et discuter avec des personnes intéressées
pouvez vous me contacter en privé ? je ne parviens pas à comprendre sur ce site comment on peut se contacter par message
allez sur mon site et contactez moi par ce biais :


il me tarde de discuter avec vous
Vincent


#31

Bonjour,

Ce n’est pas moi qui ai répondu mais mpza84, je n’avais pour ma part, pas vu votre message !
Mais je vais tenter de vous écrire à tous les deux, je crois savoir comment faire !


#33

@VincentDouce, pour écrire un message privé, cliquer sur le nom de la personne, puis sur “message privé”.


#34

Bonjour Clue,

Pour moi, le changement de regard sur l’enfance, les enfants, a besoin de tout le monde…ceux qui rêvent à une école un peu différente, complètement différente, ou à un monde sans école ! Je me réjouis de savoir qu’une maman d’enfants non sco est aussi sur ce forum pour échanger, c’est si enrichissant de pouvoir mettre en commun des réflexions et des ressources.

La crainte de l’isolement est compréhensive, surtout lorsque l’on habite dans des coins isolées et que des kilomètres séparent les familles…Mais…personnellement, je me suis toujours sentie très seule à l’école ! Mes vraies amis n’étaient pas dans la même école, et n’avait pas le même âge, donc les relations scolaires étaient des relations forcées la plupart du temps. On peut se sentir isolée au milieu de plein de monde !
Et puis, le fait est que le nombre d’enfants non sco augmente, et que trouver d’autres familles pour échanger est de plus en plus évident. Des lieux ouvrent aussi pour se retrouver…
Et puis, je te rejoins tout à fait, Clue, la variété des relations fait que les enfants se retrouvent en plein cœur de la vraie vie ! :slight_smile:


#35

Bonjour,

Je suis la maman d’un petit garçon de trois ans et demi. Ce petit bonhomme est allé depuis sa naissance chez deux assistantes maternelles différentes et une année dans une école privée hors contrat (dans une classe de 11 enfants et deux éducatrices, avec des ateliers autonomes et favorisant l’autonomie de l’enfant…)
Aujourd’hui ce petit bonhomme ne va plus à l’école. Nous nous sommes rendu compte mon compagnon et moi-même que ce qu’il vivait à l’école et ce qu’il avait pu vivre l’année précédente chez son assistante maternelle n’avait pas contribué pour lui et n’avait pas participé positivement à son plein épanouissement et son bien être. Nous sommes allé voir un psychiatre qui nous a donné ce diagnostique: retard le langage et de maturité de 6 mois environ.
Parallèlement, nous nous sommes beaucoup intéressé aux apprentissages autonomes de l’enfant (l’enfant en général), la psychologie de l’enfant…Nous nous sommes aussi beaucoup questionné sur la place de l’école dans notre société, et si nous pouvions nous en passer, quelle est son utilité, et si nous pouvions nous même offrir un cadre riche, épanouissant et propice aux apprentissages et surtout bienveillant à notre enfant et à nous même dans notre vie de famille, sans école.
Et ce sont à ces questions que nous tentons de répondre aujourd’hui avec les moyens (financiers, techniques, humains, relationnels…) qui sont les nôtres et nos conditions de vie actuelle.
Pour ma part je me suis engagé sur une découverte de moi-même, des parts de moi blessées, la reconnaissance de mes émotions qui émergent dans l’instant. Je me forme à la cnv, je participe à des “café empathie”, je visionne beaucoup de vidéos , je lis des articles, des magazines, des livres: Gueguen, Rosemberg, Montessori, Gordon,… et tant d’autres.
J’écris aussi un blog: www.dessinemoilavie.fr où je relate au plus près de ce qui me traverse dans l’instant, le vécu de mes expériences de maman au quotidien.

Si aujourd'hui je ressens le besoin d'écrire sur ce forum c'est que je ressens parfois ma détresse, je me sens démunie, face à certains comportements de mon fils. Je suis seule responsable de lui de 8h du matin, jusqu'à 20h le soir. Je dis responsable car je ne suis pas seule avec lui, nous sortons dans le "vaste" monde. Nous avons à ce jour quelques connaissances de familles non scolarisantes, des activités avec elles parfois. Nous allons dans des parcs...

J’ai le sentiment que parfois, le vécu qui a été le sien chez son assistante maternelle et à l’école, à tracé déjà des autoroutes neuronales qu’il est maintenant difficile de changer. Notamment par rapport à l’envie de s’engager dans des activités nouvelles seul. Seul il ne choisi que ses légos, ses voitures et son circuit de train. Il a pourtant à sa disposition de nombreuses activités qu’il peut faire seul (que nous avons fait plusieurs fois avec lui avant) Mais il ne les choisit jamais. Je pers un peu patience et persévérence quand je vois ça.
Concernant l’autonomie au quotidien, je désespère également de le voir un jour heureux et de retrouver son élan de participer et contribuer pour prendre soin de l’environnement familiale, le soin de sa personne et le soin des objets qu’il utilise.
Son assistante maternelle faisait tout pour lui et pas forcément avec une grande délicatesse. Et par contre le laissait seul dans ses jeux et à la merci des autres enfants plus agités et plus envahissant que lui. Il revenait à la maison avec les nerfs en pelotes, nous tapait dessus et ne faisait rien seul…
Comment puis je m’y prendre pour garder confiance qu’un jour l’élan se réveillera chez ce petit bonhomme? Comment puis je lâcher un peu prise sur mes exigences tout en gardant un cap et un guide et une bienveillance?
Merci pour ceux qui auront eu le courage de me lire jusqu’au bout et toute ma gratitude à ceux qui tenterons de m’apporter réponses, réconfort ou tout autre partage.
Merci à Céline Alvarez (et Anna) pour son livre son partage d’expérience qui est vraiment précieux pour moi et qui me soutien au quotidien dans mes tentatives d’actions avec mon fils.
Bien à vous.


#36

Bonjour Isab,

Votre enfant n’a que trois ans et demi … Je ne comprends même pas qu’on vous parle d’un retard de langage et de maturité de 6 mois… 6 mois ce n’est rien, les enfants n’évoluent pas tous à la même vitesse dans tous les domaines. (D’ailleurs, 6 mois de retard… Par rapport à qui? À quoi ?)
Je ne comprends pas non plus le problème avec le fait qu’il ne s’intéresse qu’aux Lego et à son train. C’est une occupation saine pour un enfant de 3 ans et demi, non ?
Quel “élan” attendez vous de lui précisément ?


#37

tout à fait d’accord … il est très jeune, laissez lui le temps !

travaillez déjà à l’aider à gagner en autonomie, mettez à disposition tout ce qui peut provoquer de l’intérêt … et la liberté de le faire quand il le voudra … ça viendra bien vite !!


#38

Bonjour Mélanie,

Vous semblez avoir un besoin de compréhension sur ce que nous a dit le psychiatre?
Je ne pourrais vous dire par rapport à qui ou quoi ce médecin à établit ce diagnostic. Il a certainement son référenciel à lui qu’il nous n’a pas explicité. Cependant il nous a quand même dit que le comportement “agressif” persistant (2 ans à nous taper régulièrement à la maison) et les crises de pleurs et angoisses justes en sortant de chez l’assistante maternelle, conjugué à des otites aigues, aditioné à des parents peu sur d’eux, stressés et facilement influençables, tous ces facteurs ont, selon lui (je ne rapporte que ce qu’il nous à dit), provoqués un arrêt momentané de son développement et de ces apprentissages. Ce qu’il n’a pas jugé catastrophique non plus et facilement surmontable.
Il est d’ailleurs très optimiste à ce jour quand il le voit et ce depuis qu’il a arrêté l’école.

En fait je pensais avoir centré mon premier message sur moi et mes ressentis, mais peut-être que ce n’est pas tout à fait clair? Mon intention n’était pas de dire que mon fils avait un problème ou un retard, car je pense comme vous que quoique il arrive, à cet âge si précoce et si l’environnement le permet, il sera capable de tout à son rythme.
J’ai juste parfois moi-même besoin d’un phare, d’un guide, pour ne pas confondre mes peurs, éxigences et les demandes et capacités de mon fils.
Je vous rassure sur le fait que je n’ai aucun problème sur le fait qu’il s’intéresse à ses légos et son train. Ce sont d’ailleurs deux activités qu’il accepte de faire un peu seul. Par ailleurs il s’intéresse à énormément d’autres choses, il est très curieux, très sociable, parle facilement aux adultes., quand nous sortons en extérieur.
Il y a juste une chose sur laquelle je but, c’est lui redonner confiance en sa capacité à investir de lui-même une activité et à accepter à la faire seul plus de dix minutes. Il a une demande très forte de relation que je ne peux nourrir 24h sur 24. (ni moi ni mon mari d’ailleurs)
A l’école où il est allé une année j’ai été très surprise quand à la façon dont elles l’amenaient vers l’autonomie: l’éducatrice m’a dit en début d’année quelle lui avait présenté une activité et comme il ne faisait pas tout à fait ce qu’elle lui avait montré, elle m’a dit avoir été toute la matiné a, je cite: “reprendre avec lui les gestes jusqu’à temps qu’il y arrive”. N’est ce pas trop intrusif? Elle m’a dit aussi qu’elle voulait qu’il soit autonome, alors elle l’a un jour au sortir de la sieste pas lâché pour qu’il enfile seul son pantalon, quitte à le laissé seul dans le dortoir et revenir quelques temps après et il n’avait pas bougé. N’est ce pas un peu trop éxigent? (il avait à l’époque à peine 3 ans) Elle lui disait souvent "tu fais vraiment n’importe quoi là!"
Je voulais juste trouver du soutien car je me sens parfois démunie devant son refus de coopérer parfois pour mettre une simple couche, (je ne parle pas de tout faire tout seul, loin de là, je suis toujours là pour l’aider) et il me semble que ce refus est le résultat d’un manque d’intérêt pour ce qu’il était et ce qu’il faisait de la part de l’assistante maternelle et de nous parents qui n’avons pas vu à l’époque ce qui ce jouait pour lui. Et par la suite à l’école d’un “acharnement” à ce qu’il devienne autonome alors qu’il n’en avait pas les moyens et de ne pas avoir été suffisamment bienveillant.
J’ai parfois du mal à mettre le curseur là où il faut.


#39

Amour, plaisir et bienveillance. C’est tout.
Il est heureux ? Alors il va progresser tout naturellement.

Il est peut-être allé à l’école un peu trop tôt. Il pourra. Refaire un essai dans quelques temps. Mais pour que ça se passe bien, il faudra que tu l’y laisses en confiance, et ce travail sur soi est bien difficile, je le comprends. Il faut accepter que les personnes qui s’occupent de l’enfant ne feront peut-être pas tout comme nous l’aurions souhaité dans un idéal. Mais finalement est-ce vraiment si grave ?