Si apprendre à reconnaître les lettres amuse votre petite fille, je comprends que vous la satisfassiez sur ce point, je ne pense pas qu’une telle connaissance soit nuisible, mais je n’en vois pas l’intérêt. J’ai scolarisé mes nombreux enfants à domicile à une époque où très peu de français le faisaient. Ils ont appris à lire en général à cinq ans, sans avoir étudié les lettres auparavant. En quelques jours, moins d’une semaine, ils les connaissaient toutes. Je pense qu’à l’âge de votre enfant, enrichir son vocabulaire et l’intéresser à écouter de courtes histoires est plus utile, plus enrichissant, plus agréable.
J’aimais bien pendant les bains des petits donner le nom des parties du corps en les lavant . Je nommais d’abord la tête, le ventre, les bras, les jambes, puis les articulations : genou, cheville, hanche, cou, et les creux : creux poplité, creux axilaire… et les oreilles, le menton…tout cela occupe plusieurs bains.
deux ans est un âge où l’enfant assimile beaucoup de mots.
Florence, une de mes filles plaint les enfants de cette génération, parce qu’en leur enseignant les lettres dès l’école maternelle, on fait en sorte que apprendre à lire dure des années. Apprendre à lire en un an ou moins était plus valorisant. Que dire des enfants qui, parce qu’ils sont encore trop petits ne parviennent pas à assimiler ces lettres et se sentent en échec scolaire à l’âge des jeux.
Personnellement; mes enfants n’ont pas demandé à lire avant que je ne le décide, ou s’ils l’ont demandé, c’était sans conviction et j’ai refusé, sauf pour Flornce qui était très motivée. Ellle a voulu commencer l’étude de la lecture en m^$eme temps que son frère âgé de cinq ansd, elle avait trois ans et demi. Elle a appris ses lettres en moins d’une semains, elle a même appris à écrire les cursives dans le même temps, mais quend j’ai commencé l’étude de la lecture, son frère progressait v ite et, bien qu’elle eût compris l’association consonne voyelle, elle peinait. Je lui ai demandé d’attendre ; " tu n’as pas lâge’" ai-je dit. Elle a donc demandé l’âge au père Noël, je l’