Lois naturelles de l'enfant - En discuter avec l'enseignante de son enfant


#13

Bonsoir
Je me permets de vous contacter car mon fils nous a appris ce jour, que ces (2) maitresses- il est en MS- interpellent les enfants en les traitant (je cite:) “d’imbéciles”, quand par exemple un élève- pour rappel âgé entre 3,5 et 4,5 ans - glisse dans la classe.
J’en perds mon latin…Comment une maitresse peut traiter ses élèves de la sorte?
Que dois-je faire?
Merci d’avance pour votre aide.
Isabel


#14

Bonjour @Isabel33,
Pourquoi ne pas rencontrer directement la maîtresse et lui parler de vos inquiétudes, avec bienveillance ? Peut-être était-elle fatiguée (la semaine qui précède les vacances est épuisante pour les enfants et les adultes) ? Nous avons tous dit un jour ou l’autre des mots que nous regrettons ensuite. Dites-lui simplement que les mots qu’on utilise pour s’adresser à un enfant ont un impact fort sur lui. Si vous êtes dans la bienveillance et le partage, et non dans l’agression, vous avez toutes les chances d’établir un dialogue constructif !:wink:
Anne


#15

je n’en reviens pas que même ici, ça se transforme en … pour les enseignant(e)s…
je me souviens d’une fois où j’avais demandé à un enfant “d’arrêter de faire l’imbécile” dans le rang… sa mère m’avait sauté dessus “restez polie avec mon fils hein, je sais bien que c’est un p’tit con mais quand même !”


#16

Bonjour @isa1,

Je comprends votre frustration, ce n’est pas toujours facile de faire face aux questions/critiques des parents, en tant qu’enseignant. Cependant, il est aussi légitime et sain que les parents se posent des questions et puissent en discuter avec les enseignants. Il me semble qu’@Isabel33 était justement dans la démarche de savoir quelle était la meilleure façon d’aborder le sujet. Je ne crois pas que ce forum soit un “tribunal”, en tout cas je ne l’espère pas.

Si tel ou tel message vous paraît partir dans une démarche accusatoire, merci de le signaler aux modérateurs. Si ce n’est pas le cas par contre, je vous demanderai de bien vouloir ne pas utiliser de termes tels que “tribunal” qui peuvent avoir tendance à crisper le débat. N’hésitez pas à éditer votre message si vous pensez pouvoir trouver une tournure qui laisse plus de place à la compréhension mutuelle.

Je vous souhaite une belle journée et de belles fêtes de fin d’année :blush:


#17

et personne ne va dire à cette maman, et à toutes les autres qui ont envie d’en faire autant, que venir demander des explications “bienveillantes” pour un oui pour un non comme ça, et sur de tels fondements, (je viens d’apprendre de la bouche de mon fils aujourd’hui…) c’est impensable !
moi la maman “bienveillante” qui demande un rendez-vous avec ce genre de sujet, je lui parle gentiment certes mais d’abord je cherche à savoir s’il y a un vrai problème quelque-part…


#18

Bonsoir

… il me semble que si une enseignante traite les élèves d’imbéciles, IL Y A un vrai problème, là, tout de suite …
Evidement, il peut - comme le souligne @kej - s’agir d’un mot qui aurait dépassé la pensé à un moment de fatigue, mais, s’agissant de 2 personnes différentes, il y a matière à s’interroger.

Certes, en tant qu’enseignante, vous trouvez pénible cette demande puisque vous n’envisagez pas qu’elle soit légitime. Je ne doute pas qu’il vous semble impensable qu’une collègue parle avec ces mots à des élèves, puisque nous œuvrons pour le respect des enfants. Malheureusement, il est inutile de se voiler la face : cela existe encore.
Et si personne n’en parle, cela ne se sait pas, et ne risque pas d’évoluer dans le bon sens.

Je ne sais pas sur quels autres fondements vous voulez que les parents se basent autre que la parole de leur enfant ?

Je pense que @Isabel33 est plus dans une démarche de demande d’aide et de tentative d’évolution justement. Il est dommage que vous ne l’entendiez pas.
Le conseil de la demande de rendez-vous est celui que j’aurai fait également : la discussion est toujours la base de bonnes relations.
Il est important que l’enfant constate que ses parents ne cautionnent pas ce langage qui n’a pas lieu d’être. Si les enseignantes ne réalisent pas l’importance de l’attention qu’elles doivent porter à leur langage, il est bon de leur signaler que les élèves en sont choqués… cela réveillera peut être leur flexibilité cognitive ?


#19

Je pense comme Kej et Hélène que la première chose à faire est de prendre rendez-vous avec les maîtresses.
L’enfant a peut-être entendu “imbéciles” dans la phrase citée par isa1 “arrêtez de faire les imbéciles” comme on pourrait dire “arrêtez de faire les petits fous”. Ce qui, à mon avis est totalement différent que de dire à un enfant ; “arrête, imbécile !”.
Lors de ma première année d’enseignement, un enfant de PS avait raconté à ses parents que je faisais une marque rouge sur les enfants qui n’étaient pas sages. Le père était venu dès le lendemain matin, calmement, entendre ma version. Grâce à cette attitude, j’ai pu lui expliquer que pour un jeu, j’avais fait un rond de couleur au feutre sur le dos de la main de chaque enfant et que son fils était dans le groupe rouge.
Le fait que le père vienne me parler sans à priori a permis de clarifier les choses et de désamorcer une situation qui aurait pu compromettre le lien avec cette famille.
Cela m’a également fait comprendre que ce qui pour nous, adultes, avait un sens qui nous semblait limpide, pouvait être interprété totalement différemment par les enfants. D’où l’attention constante que nous devons porter vis à vis des termes que nous utilisons. Attention qui ajoute à la fatigue ressentie en cette fin d’année chez tous les enseignants et qui peut parfois se relâcher sans faire de nous de mauvaises personnes.
Donc, rencontrer ces enseignantes, communiquer pour le bien-être de tout le monde ; enfants et enseignants.


#20

@isa1 Un adulte ( peu importe que ce soit un enseignant, un parent, un passant…) peu traiter un enfant d’imbécile sous le coup de la colère, de la fatigue, de l’épuisement, mais dans ce cas, il peut se reprendre, présenter des excuses, réparer cette maladresse. Si l’enseignante de ce petit s’était excusée, si c’était arrivé occasionnellement, et cela avait été bien réparé, il n’y aurait certainement pas eu lieu de faire remonter l’histoire…
Un enseignant qui ne peut plus s’empêcher de sortir ce genre de commentaires, qu’il le fasse avec humour ( ce qui ne blessera pas forcément moins certains enfants), par conviction éducative, ou tout simplement, comme dans la plupart des cas, par épuisement…devrait peut-être remettre en question sa place au sein d’une classe. Et cela ne serait absolument pas condamnable, ni signe d’échec ou d’incapacité ou je ne sais quoi…c’est juste normal, tout le monde devrait pouvoir se retirer, un petit moment, un long moment, ou changer de voie lorsqu’il sent qu’il n’en peut plus…
Donc, oui, c’est le genre de chose que l’on ne devrait pas laisser passer au sein d’une classe et qui me semble nécessiter un dialogue. Si c’était l’enfant qui disait à son enseignante qu’elle était imbécile, est-ce que celle-ci n’en parlerait pas aux parents ?
Le travail que tu fais dans ta classe est formidable, cela transparaît dans tout ce que tu racontes, j’adore te lire et me dire que oui, il y a des classes où les enfants sont respectés ! Malheureusement, ce n’est pas ainsi partout…
Ce n’est pas jeter la pierre à qui que ce soit que de reconnaître qu’il y a des classes où la violence est présente. C’est simplement avoir conscience que cela vient non seulement d’un manque de formation et d’information, et d’une violence éducative qui se transmet de génération en génération et dont on hérite…

Depuis jeudi dernier, jour du vote de la loi “égalité et citoyenneté”, les parents doivent s’abstenir « de toutes les formes de violence : physiques, verbales et psychologiques » pour éduquer leurs enfants.
Encore une fois, l’idée n’est d’enfoncer personne, ni les parents, ni les enseignants, mais au contraire de veiller ensemble à ce que ces violences disparaissent…

Une enseignante traite un enfant d’imbécile, ses parents peuvent aller lui expliquer que cela a blessé l’enfant, inviter l’enfant à mettre des mots sur ce qu’il a ressenti, et dire que cela n’est pas acceptable. Et dans l’autre sens, une enseignante peut intervenir et dire que ce n’est pas acceptable lorsqu’à la sortie des classes un enfant se fait traiter de “petit con” par ses parents ou se prend une gifle. Même si cela ne mène à rien en apparence, l’enfant aura entendu un autre son de cloche, aura été entendu par l’un ou pas l’autre, et cela n’est pas rien…
Si personne n’ouvre le dialogue " par respect des choix d’autrui", la violence ne va jamais cesser…J’ose espérer que cette nouvelle loi et la campagne d’information prévue vont aider à aller dans ce sens. Sans accuser, on peut informer…et dire stop. Que ce soit à un enseignant ou à un parent, ou à un passant.


#21

Pour l’heure rien de dit qu’elle ne l’a pas fait… ni que tout cela s’est effectivement passé.
La seule certitude est qu’un enfant a eu le sentiment d’une injustice/agression. Donc la situation est à mettre au clair, oui, mais dans le calme. Attention à ne pas charger une personne qui n’a même pas encore eu l’opportunité de donner son explication.
Le plus probable est que tout rentrera dans l’ordre après discussion APAISÉE avec les enseignantes.

Il est important que les parents entendent leurs enfants, mais aussi qu’ils prennent du recul face à ce qu’ils entendent. Les enfants ne mentent pas, mais racontent leur vérité, celle qu’ils ont perçue. Était-ce là le fond de ta pensée @isa1 ?
Donc un seule règle d’or à retenir : aller voir la personne directement, et tenter de comprendre ensemble (parent, enseignant, enfant) ce qu’il s’est passé. Ceci me permet chaque année, en tant que parent aussi bien qu’en tant qu’enseignante, de désamorcer des situations qui auraient pu devenir problématiques.


#22

Oui, aller lui en parler ( sans lui rentrer dedans évidemment ! avec calme, écoute et sérénité !). Mais ne pas se dire que " ce n’est pas une raison suffisante " pour le faire. Il me semble que c’est largement un motif pour prendre rdv. Et si c’est pour s’apercevoir qu’il y a eu un malentendu, ce sera justement l’occasion de mettre les choses au clair…


#23

Toute chose qui nous paraît étrange est une raison suffisante pour en parler avec l’enseignant. En tout cas je recommande aux parents de mes élèves de toujours venir me voir si ils sont dans le doute sur quelque chose. De là à prendre rdv, je ne pense pas. Il faut réaliser que pour une famille un rdv représente 30 minutes, mais pour un enseignant qui a 30 élèves, un seul rdv par famille dans l’année ça représente 15heures de travail. Si chacun demande un rdv à tort et à travers pour se rassurer ça peut représenter un temps énormissime, ce qui doit être pris en compte par respect pour l’enseignant.
Pour le moment, sans explication autre, ce n’est qu’un incident ou malentendu à éclaircir. En tout cas je trouve préférable de partir de ce postulat et faire confiance à l’enseignant de l’enfant.

Pour moi ce qui a été relevé par Isabel33 est important à rapporter aux maîtresses car elle a besoin de comprendre ce qui s’est passé, et son enfant aussi. Si jamais la réponse ne lui semble pas appropriée, alors il sera temps de prendre un rdv.


#24

Merci @Isabel33 et @isa1.
Parce qu’en acceptant de rendre votre discussion publique, vous nous permettez à tous de progresser dans la communication parent-enseignant, pour le bien des enfants. :slight_smile:

Vos réactions respectives sont compréhensibles:
@Isabel33, nos coeurs de maman se serrent quand notre enfant nous parle de la tristesse, de l’humiliation qu’il a ressentie à cause de propos d’adultes à qui on le confie. Quoiqu’il se soit passé, notre enfant a eu mal et cela nous fait mal.
@isa1, que c’est dur de se donner tant de mal pour les enfants des autres, de dépenser tant d’énergie, et de lire ces messages de parents insatisfaits. Nous aimerions tellement entendre les parents satisfaits s’exprimer davantage, cela nous encouragerait.

Il est important d’entendre les émotions des uns et des autres, c’est pour cela que je suggérais de se parler avant tout (par le biais d’un rendez-vous ou de manière plus informelle si possible, Mélanie a raison, les enseignants ne peuvent pas multiplier les rendez-vous).
Cela n’a rien d’original, toute communication bienveillante passe par le dialogue direct, l’expression des émotions, l’écoute empathique.
Ce n’est que si ce premier dialogue n’est pas suivi d’effet qu’il est temps de se poser plus de questions. Je crois que dans le cas d’ @isabel33, les choses n’en étaient pas encore là.

Anne


#25

@Melanie : cela dépend des écoles…dans celle de mon quartier, les parents ne voient jamais les enseignants, ils sont accueillis à l’entrée par la gardienne et la directrice, même en maternelle ! Donc, c’est prise de rdv dans tous les cas ! Ceci dit, il est entendu pour tout le monde que cela peut être un rdv de 5 min à la sortie des classes (et dans ce cas, l’enseignant sort avec les enfants et vient parler avec le parent). En cela passe aussi parfois par l’écrit…


#26

Merci Anne, d’avoir écrit ce que je n’arrivais pas à formuler. Bel exemple de Cnv.:tulip:
En tant que maman et enseignante, je me donne de la peine, je travaille sur moi, je lis, m’informe mais…j’avoue ne pas être Toujours irréprochable avec mes 30 élèves, dans les conditions de travail qui sont les nôtres. Je culpabilise d’ailleurs beaucoup. Je ne pense pas que je pourrai être irréprochable pendant 30 ans, avec chaque enfant et à chaque instant, en tout cas pas avec les moyens actuels. Je ne parle pas de violence “franche” mais de “petits” mots ou gestes d’épuisement que l’on regrette instantanément. Et malheureusement, il n’y a pas de possibilité de se retirer quelque temps pour se poser et prendre du recul. Pas de gestion des ressources humaines dans l’éducation nationale.

C’est sûrement pour cela que je suis à fleur de peu devant tout ce qui peut s’apparenter à un reproche venant des parents. Peut-être qu’isa ressent la même chose. :blossom:

Je te souhaite,Isabel, de parvenir à éclaircir la situation pour que ton fils se sente bien à l’école.


#27

Bonjour papillon,
Quelle est la raison invoquée pour mettre en place un tel fonctionnement ? Vigipirate, des relations très conflictuelles ?
Difficile en tout cas.


#28

Vigipirate !
Effet : un grand mur !
En outre, il y a aussi le fait que ce sont en majorité des baby-sitters ou ass mat qui viennent récupérer les enfants, et pas les parents…et puis comme la journée se termine par des activités ou par la garderie, même lorsque ce sont les parents, les enseignants ne sont pas là, ce qui limitent quand même beaucoup les possibilités d’échange !
En outre, à part pour des choses vraiment minimes et rapides, ce n’est pas forcément évident pour les enseignants ( j’imagine) de devoir parler avec les parents juste avant ou juste apres la classe…

Même si ce n’est pas la même chose, en centre d’animation, ma consigne est claire : si les parents veulent me parler, ils me le disent ou me font passer un petit mot, et on se voit à la fin de ma journée ( ou on prend rdv si vraiment il y a besoin de beaucoup de temps). A eux comme à moi de faire en sorte que cela ne nous prenne pas trop de temps ( ceci, c’est souvent l’opportunité de belles rencontres et de discussions intéressantes et constructives !).


#29

Merci à tous pour vos conseils et points de vue. Je vous rassure je ne jete la pierre àe personne (@isa1).
Nous verrons avec la.es maitresse (s) à la rentrée.
Encore merci.


#30

Je me souviens (il doit bien y avoir 15 ou 20 ans) d’un papa qui avait pris rendez-vous pour parler avec moi parce qu’il n’était pas d’accord avec une phrase que je disais souvent aux enfants : “on ne rend pas les coups”… Il m’avait d’abord demandé à la sortie si c’était vrai que je disais ça aux enfants, et devant ma réponse affirmative, et sa désapprobation visible, on avait pris rv pour le lendemain… ce fut une discussion très intéressante, où chacun a pu s’exprimer, et effectivement depuis j’évite de dire les choses comme ça… Je dis simplement 'on ne tape pas" et je précise ce qu’on peut faire si on se fait taper (retaper n’en fait pas partie bien sûr, mais ce n’est pas utile de le dire)
Par contre il peut sans doute m’arriver d’utiliser le mot “imbécile” ou “andouille” par exemple, sans pour autant “traiter” ainsi un enfant… “arrête de faire l’imbécile” est sûrement une formulation qui peut passer mes lèvres, et je ne m’en sens pas coupable, faut arrêter un peu d’exiger la perfection sous prétexte de “bienveillance” on n’est pas des machines…
Je me rends compte en lisant ma dernière phrase que mes mots reflètent aussi des sentiments personnels sans lien avec l’école… désolée tout se mélange parfois…


#31

Nous avons tous et toutes (enseignants comme parents d’ailleurs) utilisé des mots qui ont dépassé notre pensée, ou qui pouvaient prêter à confusion sortis de leur contexte…
Pour ma part, j’appelai souvent mes élèves “les affreux jojos” suite à un album que nous avions lu et réécrit /transformé ensemble. C’était devenu un “mot gentil” dans notre vocabulaire. Je me suis fait “rappeler à l’ordre” par une maman qui n’appréciait pas que je dise que son enfant était affreux … heureusement que nous avons pu en discuter :blush:

Tous ces nouveaux éclairages sur les sentiments, la place et les besoins des enfants nous chamboulent tous, nous amènent à réfléchir et nous obligent à faire d’avantage attention à ce que nous disons/faisons. Cela demande une concentration supplémentaire qui ajoute à la fatigue de la gestion de la classe.
Nous ne nous en plaignons pas, mais cela doit être pris en compte.
La fin de l’année est dure pour tout le monde, la fatigue prend le pas sur le reste. J’espère pour toi que tu pourras te reposer et retourner en plein forme auprès de tes élèves :wink:

:christmas_tree: joyeuses fêtes à tous :christmas_tree:


#32

bonjour,
j’ai souvent eu ce type de remarque de la part des parents sans penser à mal (je suis enseignante) .J’ai trouvé pour moi une solution car pour les parents qui ne le sauraient pas , l’institution ne nous donne pas de piste pour gérer un groupe d’élèves ou savoir comment placer son autorité, je l’ai appris grâce à ma formation BAFA. Ce que j’ai fait, j’ai écrit toutes ces réflexions qui nous échappent et qui heurtent certains puis j’ai cherché une autre remarque qui pouvaient avoir de l’impact sans heurter. Car si l’on veut avoir une autorité fiable nous ne pouvons avoir d’écarts même si les autres en ont.
Maintenant je me tiens aux remarques que je me suis imposées car je peux les justifier si elles me sont reprochées.