Que répondre à un parent perplexe ? Je suis démotivée


#21

Bonjour,

Ce que tu sembles oublier dans ton analyse, c’est que nous sommes à priori 2 personnes qui maîtrisons les codes, qui sommes capables d’aller rechercher des informations, qui peuvent envisager de faire autrement.

Nous ne sommes pas le reflet de la société toute entière. D’autres personnes ne savent pas, ne peuvent pas faire. Ce n’est pas, de façon basique, qu’elles ne veulent pas. La sociologie nous éclaire beaucoup sur ces aspects. Ces familles s’en remettent au service public et il est donc nécessaire qu’il soit de très bonne qualité. Cela ne peut pas être qu’un choix individuel de parents.

Là, où je te rejoins parfaitement c’est que tant que l’enseignant applique les programmes il est en droit de procéder à sa façon pour atteindre les objectifs voulus.

Mais les parents qui inscrivent leurs enfants à l’école ont le droit et même le devoir de s’intéresser à ce qui s’y passe. Ils peuvent demander des rdv pour qu’on leur explique les choix mis en place, ils peuvent essayer d’échanger de façon constructive sur la base de lectures qu’ils font.

Belle journée


#22

Oui c’est cela et tu ne peux espérer plus. Je trouve déplacée l’idée de faire la leçon, de proposer du matériel que l’on sait en désaccord avec la pratique de l’enseignant de notre enfant. Justement tu as raison, on est en droit de se renseigner pour comprendre, et seulement comprendre. Et, en contrepartie, on est en devoir d’accepter ce qui est choisi par l’enseignant.
Le papa dont il est question remet en cause la légitimité de l’enseignant dans sa pratique de classe et ce n’est pas acceptable. Il a le droit de ne pas être d’accord avec l’enseignant mais pas de souhaiter voir sa pratique changer.
Il est certain qu’en cas de désaccord, le parent est dans une position inconfortable et de mal-être. C’est pourquoi, il faut chercher une solution au plus vite.


#23

Juste un petit conseil tiré des quatre accords toltèques, ne pas prendre cela personnellement, et ne pas faire de suppositions, donc le rencontrer pour comprendre ce qui l’inquiète autant.Bon courage


#24

Des feuilles entières de graphisme qui ne correspondent à aucune lettre réelle… cette enseignante suis les programmes qui separent dorénavant très distinctement graphisme décoratif et écriture. C’est ainsi. Je trouve tes posts très, très durs… les enseignants font de leur mieux , en suivant ce qu’ils’pensent être juste. L’expérience de Gennevilliers est probante, mais elle est une parmi des tas d’autres dont les parents n’ont aucune connaissance car moins médiatisées, mais il se passe des choses extraordinaires partout… je travaille en ateliers autonomes depuis trois ans, je t’assure que c’est très difficile et si l’atsem et l’équipe ne me suivaient pas je pense que j’aurai abandonné car tout seul c’est monumental. Et les inspecteurs sont nos supérieurs hiérarchiques, certains sont bienveillants’et à l’écoute, d’autres peuvent te rendre la tâche très compliquée. Et tout le monde n’a pas l’âme d’un révolutionnaire…

Dans ma classe les enfants qui se’ sentent le mieux sont ceux dont les parents sont en phase avec l’école, les enfants moins bien intégrés et à l’aise dans la classe sont ceux dont les parents ralent fréquemment et souhaiteraient décider à ma place de la manière dont on mène une classe, chacun a une idée précise de ce qui est le mieux , et bien entendu les idées foisonnent…


#25

Bonjour @Colorinne,

Si ce ne sont que mes propos que tu trouves très durs, je trouve que cela va encore :wink: Car aujourd’hui, dans notre pays, c’est “40% d’enfants qui sortent chaque année du CM2 avec des difficultés tellement importantes qu’ils n’auront jamais une scolarité normale au collège. 40% chaque année ça fait environ 300 000 enfants qui sont un peu sacrifiés”.

A chaque fois que j’entends cette phrase, cela me pique, limite me fait saigner les oreilles.

C’est ainsi? Mais voyons donc, cela n’a pas d’allure. Pour ma part, je travaille dans le BTP. Si tu entendais que tous les ans, 40% des salariés de ce corps de métier étaient accidentés faute de respect des procédures de sécurité, tu ne serai pas outrée par ce chiffre? Tu te poserais sans doute des questions. Mais quand même, il y a des procédures pourquoi ne sont-elles appliquées? On sait quand même que la gravité a des conséquences sur un chantier. La géologie nous éclaire sur de nombreux aspects.

Heureusement, il y a des gens dont c’est le métier de réfléchir à minimiser les risques. Je te donne l’exemple des fouilles sur terrain accidenté. Si l’on creuse à plus d’1m30 de profondeur, il faut un bardage. C’est la procédure. Il m’est arrivée de dire sur la base de mes connaissances en géologie, sur la base du travail qu’il y avait à faire, que je voulais un bardage à un mètre. Juste pour respecter la vie des gens qui travaillent et ne pas me retrouver à devoir annoncer à une famille. “Ah désolée, monsieur est décédé. Mais vous savez la procédure est légale. C’est 1m30 un bardage”. Mais c’est trop facile.

Nous sommes tous des professionnels d’un domaine. L’Education Nationale et les enseignants qui appliquent les programmes sont garants de la pédagogie et des apprentissages en direction des enfants. Comme je n’invente pas des règles concernant les roches mais que je m’appuie sur des connaissances scientifiques pour faire le travail demandé, sans mettre en danger les personnes avec lesquelles je travaille. Je ne comprends pas que l’on puisse mettre en place une pédagogie, quelle qu’elle soit, sans s’appuyer sur le fonctionnement du cerveau d’un enfant. Et puis après tout, si on est à côté, ben “c’est ainsi”.

C’est comme si tu commandes un gâteau chez le pâtissier pour un anniversaire. On te le donne brûlé et on t’indique: c’est ainsi. Il fallait choisir une autre pâtisserie. Qui le prendrai?

J’ai eu la chance de réaliser une partie de mes études en Norvège, au Québec et en Islande. Au Québec, à la fin de chaque trimestre, on évaluait les professeurs. De façon constructive. Le but étant de savoir comment améliorer la pédagogie pour qu’un maximum d’étudiants bénéficie d’un enseignement de qualité. Qui s’adapte aux besoins de chaque jeune pour lui permettre la réussite. Et attention, je parle d’une université qui avait une entente avec une université française. Pas du privé.

Au siècle dernier, je ne dis pas. Mais avec toutes les avancées majeures de ces 20 dernières années, franchement, c’est juste inacceptable.

300 000 enfants par an. Ce chiffre m’empêcherait dormir si c’était mon corps de métier.

Mais le pire dans tout cela, puisque que tu considères que mes mots sont durs, c’est que n’étant pas issue de la maison éducation nationale, j’ai tout de même essayé d’échanger, de communiquer.
Parce que fondamentalement, je ne jeterai jamais la pierre à quelqu’un qui ne sait pas. Mais se mettre des œillères quand on sait, c’est grave.

Parce que c’est briser l’avenir de quelqu’un. Si demain, par flemme, je ne me tiens pas à la pointe des connaissances de ce qui fait de mieux sur les matériaux, les dangers potentiels, je mets la vie d’autres personnes en danger. Ne pas s’appuyer sur les sciences du développement de l’enfant pour proposer des outils d’apprentissage, c’est lui ôter ses chances dans la vie.

Faire de son mieux sur des bases faussées n’est pas suffisant. Si je le faisais, j’en aurai enterré des gens.

Si on s’interroge 2 minutes, toute cette réflexion de s’appuyer sur la science et non sur des croyances s’applique à tous corps de métier. Dès qu’il s’agit d’éducation, il faudrait d’autres règles. A un moment donné, je pense qu’il faut arrêter de se voiler la face.

Belle soirée


#26

Tout ce que tu dis est vrai Nina92… sauf que, quand il s’agit d’éducation, quand il s’agit de nos enfants, la raison n’est pas souvent la première instance utilisée… Ni en tant que parents, ni en tant que professionnels de l’enfance… Même les chercheurs dans ce domaine peuvent être pétris de certitudes et avoir des oeillères que leur ont collées leurs propres enfances… Sans parler des politiques, des décideurs etc…, dont les directives peuvent être contradictoires ou aller tantôt dans un sens, tantôt dans un autre, dans un mouvement de balancier qui finit par donner le tournis si on ne prend pas un peu de distance par rapport à toutes ces injonctions dépourvues de vraie cohérence…
Donc chacun se débrouille comme il peut, et il n’y a pas en sciences humaines de “procédures” simples, qui relèvent de lois aussi démontrées et depuis si longtemps que celles de la gravité pour reprendre ton exemple…
Il n’y a qu’à voir comment ça se passe en médecine avec les autorisations ou les décisions de remboursement ou non pour certains médicaments, certaines thérapies, pour comprendre que l’intérêt des individus et des populations passe souvent bien loin derrière d’autres considérations, d’autres intérêts… Et bien rares sont les médecins qui prennent le temps de se renseigner vraiment sur les médicaments qu’ils prescrivent, ou qui osent proposer des soins plus efficaces et/ou moins risqués tout en étant moins coûteux que ceux préconisés, au risque d’être mis à l’amande, de voir tout leur service à l’hôpital fermé, ou même d’être radiés de l’Ordre des médecins…
Alors pour revenir au domaine qui nous tient à coeur, à l’éducation, je suis d’accord avec toi qu’il faudrait tenir compte des dernières découvertes en neuro-sciences, mais les recherches dans le domaine de l’éducation et des sciences humaines qui peuvent s’y rapporter sont elles aussi souvent contradictoires, et seules les neuro-sciences affectives, qui sont très récentes, semblent aller toutes dans le même sens de l’efficacité de l’éducation dite positive, alors que la grande majorité de la population, y compris chez les enseignants, n’en a jamais entendu parler… Donc nous ne parviendrons pas à convaincre tout le monde en deux temps trois mouvements, il va falloir du temps, de la patience, et aussi de la bienveillance, y compris pour les adultes qui continuent de faire comme on le leur a appris… Sinon ils se braqueront et ne voudront plus rien écouter, exactement comme les enfants si nous voulons leur faire entrer dans le crâne des valeurs que nous n’incarnons pas…


#27

Bonjour Isa1,

Je suis d’accord avec toi sur tous les points.

Bien sûr que ce n’est pas simple. Et ce serait simpliste de dire “yakafokon”.

Mais dès qu’il s’agit de l’école, le fondement scientifique de l’application de telle ou telle méthode n’est pas le principe de base. C’est tout de même un sacré problème.

Comment discuter de quoi que ce soit?

On vient accoler d’autres principes comme la liberté pédagogique, les rythmes scolaires, etc en occultant le principal.

C’est comme construire une maison sans prendre en considération le sol qui va la porter. On monte les fondations. On observe des affaissements mais on fait mine de rien voir et on rajoute les fenêtres. La maison est achevée et les problèmes commencent. On bouche les fissures mais on ne se demande toujours pas comment était la nature du sol et s’il était constructible.

On peut sans doute citer d’autres expérimentations. J’avais beaucoup aimé “Libres enfants de Summerhill”. Mais ce que j’apprécie dans la démarche de Céline Alvarez, c’est que tout son discours se tient sur des fondations scientifiques. Elle parle de la base. Certes, ce n’est pas magique ou parfait. Mais elle a utilisé l’élément de départ qui doit guider n’importe quelle démarche.

Lorsque j’ai discuté avec l’enseignante de mon enfant, j’ai construis mon questionnement sur des bases scientifiques et j’attendais en retour de connaitre sa base scientifique qui assoit sa méthode de travail. C’est là, que je me suis aperçue que nous ne parlions pas de la même chose.

Je dis simplement qu’enseigner à des enfants, doit répondre comme d’autres domaines, à une démarche scientifique qui guide l’action.

Je ne suis pas d’accord pour accepter des argumentations sur une autre base que celle-là. Je pense que c’est parce qu’on continue à accepter de discuter sur d’autres bases que celle-là, et que déjà faire de son mieux sur la base de ses croyances c’est déjà bien, qu’on se retrouve avec ce chiffre effarant de 300 000 enfants par année avec des difficultés multiples.

Belle journée


#28

Ce sont les objectifs de l’école qui sont à redéfinir. Pour moi, l’école devrait encourager l’autonomie, la prise d’initiative. Elle devrait offrir des méthodes et non chercher à remplir de connaissances. Elle devrait préserver la curiosité et l’élan naturel pour apprendre. Amener à la compréhension sans chercher l’exécution. Permettre la pratique, l’expérience libre.
Nous comparons l’enseignement traditionnel au jeu Tetris. Le rythme et le contenu sont imposés et peu importe si tout s’empile n’ importe comment. C’est navrant.


#29

Sont à repenser:
la formation initiale des enseignants
la formation continue des enseignants
les rythmes scolaires
l’adaptation des programmes au monde de demain où la connaissance sera à portée de clic mais pas le discernement, ni le goût de l’effort
les moyens humains offerts pour accueillir des enfants en situation de handicap


et j’en oublie sûrement!
l’extrême bonne volonté de tous les enseignants que j’ai pu rencontrer en tant que maman et en tant qu’enseignante, je ne la remets, quant à elle, pas en question. Est-il normal que nous nous auto formions sur notre temps libre en achetant des livres sur notre budget, en allant sur des forums qui nous conseillent d’autres lectures etc…
Je suis d’accord avec toi @Nina92, personne ne devrait accepter cet échec de trop d’enfants. Tous les enseignants qui sont sur ce forum cherchent des solutions. Et je suis sur d’autres fils de discussions d’enseignants qui, sans forcément faire du Montessori, du Freinet ou d’autres approches scientifiques cherchent des solutions. Echangent sur ce qui fonctionne dans les classes des uns et des autres. Testent des idées… Prennent le risque de déplaire à leurs supérieurs pour faire valoir leurs convictions.

Tu es inquiète pour l’avenir de ta fille comme bien des mamans, c’est tout à fait légitime. Pourtant, tout ne se joue pas en une année et tout ne se joue pas en classe. Quand j’ai lu le livre de Céline Alvarez, je me sui dit plus d’une fois: “en fait, c’est exactement ce que j’ai fait avec mes enfants!” et mes enfants, qui ont eu un enseignement classique, réussissent TRES bien au collège et au lycée aujourd’hui. Ta fille réussira tout aussi bien, j’en suis sûre!

belle journée à toi et à ta fille


#30

Des bases scientifiques… mouais… Mais lesquelles au juste ? Les “scientifiques” eux aussi se gargarisent parfois de certitudes, croyant dur comme fer qu’ils sont parfaitement objectifs, oubliant qu’ils sont des humains et des sujets avant d’être des chercheurs, et qu’on ne trouve que ce qu’on cherche… La subjectivité est incontournable, surtout si ne la prend pas en compte, même et peut-être surtout en sciences humaines…
Et puis un prof d’école n’est ni un chercheur, ni un scientifique, ni même un ingénieur ; c’est quelqu’un qui a la responsabilité d’un groupe d’enfants pendant un temps donné, on va dire une année scolaire, qui doit assurer leur sécurité, d’abord, et ensuite qui doit les amener à un certain seuil de connaissances ou de compétences, défini par les programmes nationaux, et qui n’a aucune formation digne de ce nom, il faut bien le dire… Il faut voir l’indigence des sessions de formation, qu’elle soit initiale ou continue… Il faut voir les soit-disant résultats de “recherches pédagogiques” dont on nous abreuve, qui coupent les cheveux en quatre et partent d’à priori confus et tout sauf éclairants au regard des réalités du terrain auxquelles nous sommes confrontés jour après jour…
Un prof d’école c’est un personnel de terrain, qui ne compte ni son temps ni son énergie, qui doit tout apprendre de ce qui est important et utile tout seul ou en tout cas en dehors des cursus de formation établis, et qui fait souvent preuve d’un investissement personnel que personne n’imagine ni ne comprend (à commencer par les conjoints)…


#31

@isa1,

En sociologie par exemple et sur d’autres sujets, j’avais lu des choses très intéressantes sur la posture à adopter en tant que chercheur. J’ai spontanément en tête Bourdieu qui a écrit des choses passionnantes. Je vais essayer de retrouver des suggestions de lecture pour ceux que cela intéresse . Car justement, il y a souvent une opposition entre les sciences dures et les sciences qui sont dites péjorativement “molles”, alors qu’il y a tout un protocole scientifique hyper solide en sciences humaines.


#32

Oui ça peut être intéressant, théoriquement sans doute, mais je te rappelle que les profs d’école ne sont ni des chercheurs ni des scientifiques, que nos classes ne sont pas des laboratoires, que ni nous adultes ni nos élèves ne sommes pas non plus des objets d’études scientifiques, et que les protocoles dont tu parles ne peuvent guère nous aider sur le terrain…
Nous avons besoin d’exemples comme celui de Céline, et de soutien dans nos expérimentations… Comme pour les enfants, chaque adulte qui est en chemin pour apprendre (et dans ce métier on apprend au moins autant qu’on enseigne) doit partir de là où il est, en s’inspirant de personnes et d’expériences réelles, et si ce n’est en se sentant guidé ou soutenu, au moins en ne se sentant pas sans cesse critiqué, jugé et dévalorisé… que ce soit sur des bases “scientifiques” ou autres…
Et j’ajoute que la pédagogie préconisée dans les ESPE se dit scientifique elle aussi, s’appuyant sur des recherches en “sciences cognitives” le plus souvent…
Alors quelle science est plus pertinente que l’autre en éducation ? Perso je pense que ce sont les neuro-sciences affectives, mais tout le monde n’est pas de mon avis, et surtout pas chez les fomateurs de l’EN…


#33

Bonjour,
40% c’est en effet énorme mais on ne dit pas tout. Dans ces 40%, beaucoup sont dans des classes surchargées contrairement à la majorité des pays européens, certains n’ont que l’école pour s’en sortir, car à la maison on ne peut pas les aider. On a décrié les redoublements donc certains sont passés de classe en classe jusqu’en 3e en sachant à peine lire. Ces enfants, pour la plupart ont été noyés dans des classes où les 3/4 étaient comme eux: en difficulté. Le problème c’est l’absence de mixité. Je travaille dans une petite école de campagne où il n’y a presque pas d’enfant en difficulté mais j’ai aussi travaillé en REP avec 25 enfants où la moitié n’avait pas acquis les compétences de la lecture en CE2. Pourtant plusieurs enseignants venaient les aider, il y avait des coups de pouce le soir pour eux. On impliquait les familles. Chacun essaie de trouver une solution. La plupart des enseignants s’investissent corps et âme, ne comptant pas leurs heures, leurs missions etc. Parfois ça ne prend pas et nous sommes malheureux car nous avons l’impression d’avoir échoué. Alors moi aussi je trouve tes propos durs. Je ne connais pas la maîtresse de ta fille. J’ai conscience que certains font du mal au métier mais ils sont minimes par rapport à tous ceux qui donnent de leur personne. Personnellement je ne vais jamais critiquer le BTP car je ne connais pas les tenants et les aboutissants de cette entreprise. Les scientifiques émettent des hypothèses qu’ils modifient souvent par la suite. Le cerveau de l’enfant évolue tout comme le monde qui l’entoure et donc le modifie à son tour. Il n’y a aucune méthode mieux qu’une autre juste des enseignants qui participent à rendre l’école meilleure. C’est du moins ce que j’ai compris via l’expérience de Céline Alvarez et de toutes les personnes de ce forum…


#34

Oui le monde change, d’où l’intérêt de favoriser les apprentissages autonomes, de la vie, seuls garants d’une adaptation réussie dans la société.
L’autonomie que vous créez dans vos classes est un vrai pas en avant pour la vie future de vos élèves.


#35

A un moment, il faut aussi savoir dire “chacun son métier”! Le dialogue est possible quand l’autre manifeste un peu d’ouverture.
Perso je ne pense pas qu’il y a 1 solution, mais qu’il faut trouver la manière qui nous permet de faire avancer les enfants et c’est cela qui importe.


#36

Je ne pense pas qu’avec la formation que nous avons nous pouvons encore nous permettre de dire cela mais je crois en l’investissement de chacun pour le meilleurs des enfants, ensemble vers le même objectif. Cependant, quand notre enfant est scolarisé, il faut tout faire pour que cela se passe bien en respectant les choix de l’enseignant s’ils sont respectueux de l’enfant.