Quel type d'autonomie en crèche ?


#7

Dans la mesure où nous sommes plusieurs à nous intéresser au 0/3 ans peut-être pourrions-nous aussi partager nos idées et nos expériences qui pourraient (ou pas) être mis en place en crèche sans investissement, simplement avec un peu de bon sens pour que la vie des enfants qui grandissent en crèche soit plus belle et peut-être celle des parents aussi puisqu’ils retrouveraient le soir des enfants moins stressés.

Je ne suis pas encore professionnelle mais après 6 semaines d’observation, beaucoup de lectures et une grande passion pour les enfants, quelques idées ont germées dans mon esprit sont-elles réalisables en collectivité ?

  • Ne pas laisser un enfant quel que soit son âge et quelle que soit la raison pleurer tout seul.
  • Ne pas faire des groupes avec des tranches d’âge trop larges, autrement dit ne pas laisser les enfants qui ne marchent pas ou qui commencent juste à marcher évoluer au milieu des plus grands ou alors avec une très grande surveillance. Les 18 mois/2 ans ne devraient peut-être pas être en permanence avec les 2.5 ans/3 ans parce qu’on ne peut pas leur proposer les mêmes jeux ou activités ni le même rythme de vie.
  • Les coucher dès que la fatigue se fait sentir ou au moins leur proposer un espace pour se reposer.
  • Ne pas être trop dans l’action mais plutôt dans l’observation, l’accompagnement, la disponibilité. Que les adultes soient au sol, disponibles pour un câlin, un jeu, un petit moment de réconfort ou une conversation suivant les besoins des enfants. Ne pas parler entre adultes dans ces moments.
  • Mettre suffisamment de jeux ou activités en libre accès surtout quand on parle de jeux libres et d’autonomie. Les armoires sont parfois pleines de jeux qui sont distribués au compte goutte à des moments choisis par les adules.
  • Profiter au maximum de l’extérieur quand on a la chance d’avoir un espace vert, il vaut mieux les faire courir dehors que faire des parcours de motricité.
  • Parler et sourire aux enfants. Pourquoi faut-il leur parler à minima ?
  • Ne jamais porter de jugement sur les enfants ou leurs parents surtout devant les enfants.
  • Observer les enfants qui ont des comportements “agressifs” pour comprendre et éviter les situations qui les stressent et qui entrainent ce type de comportement, leur proposer, avec pédagogie, une alternative pour gérer leurs émotions et éviter aux autres les morsures et autres souffrances. Il me semble que la qualité de vie serait meilleure pour les enfants et les adultes.
  • Au lieu de leur laver les mains à la chaine au robinet en quelques secondes, leur mettre à disposition des cuvettes et des serviettes pour qu’ils le fassent seuls en prévoyant des tapis au sol pour éviter les glissades sur sol mouillé.
  • Les impliquer dans la vie pratique mais sans les forcer : attraper et ranger son assiette et ses couverts, laver les tables, ranger les chaises et pareil pour les activités, participer à l’installation et au rangement.
  • Il me semble qu’à un âge où ils ne savent pas encore dessiner les coloriages sont inutiles.
  • Mettre à disposition librement un espace pour dessiner sur papier ou tableau plutôt que le faire en activité dessin imposée et chronométrée.
  • Mettre à disposition des livres en libre accès adaptés aux différentes tranches d’âge dans un coin pour pouvoir se poser de temps en temps. La crèche l’a mis en place et les enfants adorent, ça leur permet d’avoir un coin calme et par moment ils arrivent à être seul ce qui est important pour certains. Les livres étaient des livres à raconter plus qu’à regarder et ils étaient un peu trop fragiles.
  • Les activités dirigées ne sont peut-être pas si indispensables que ça, elles sont sources de frustrations et de pleurs pour ceux qui doivent attendre leur tour et pour ceux qui voudraient bien continuer quand il faut laisser sa place. Avant 2.5 ans elles ne me semblent pas nécessaires si l’environnement est assez fourni en jeu et qu’ils participent à la vie pratique.
  • Leur laisser le temps de prendre leur temps.
  • Ne pas vivre avec un chronomètre. Est-ce indispensable de respecter les horaires en permanence ?
  • Eviter les frustrations inutiles sous prétexte de leur apprendre à gérer la frustration, la crèche c’est déjà une très grande frustration.
  • Quand ils atteignent l’âge du non, leur laisser un peu la possibilité de dire non, il parait que c’est important pour construire leur personnalité. Ne pas les gronder parce qu’ils disent non, à 2 ans c’est normal. Il me semble que c’est Isabelle Fillozat que j’ai entendu dire que si on laisse passer cette période en acceptant suffisamment de non et en évitant de rentrer en conflit, elle ne dure pas longtemps.
  • Ne pas faire de différence. Essayer d’accorder autant de temps à tous y compris à ceux qui sont très discrets et qu’on a tendance à oublier.
  • Ne pas perdre de vue qu’ils sont tout petits et que même s’ils comprennent les mots ils ne les interprètent pas comme des adultes et ils ne savent pas gérer leurs émotions.
  • Et oui, à cet âge il faut répéter, répéter, répéter et encore répéter tous les jours la même chose, c’est normal, ça ne sert à rien de s’agacer, donc être très patient.

Et comme le dit Céline, beaucoup d’amour.

Voilà quelques idées qui me semblent simples mais qui peut-être ne sont pas si simples que ça à appliquer dans le cadre de la collectivité.

Bien à vous
Nadia


#8

@zartine Merci, merci et encore merci. J’étais passée à côté du rapport Giampino dont je viens de terminer la lecture. Il me conforte dans mes idées et dans mon choix et me laisse espérer que je vais rencontrer des professionnels informés qui œuvrent dans la même direction.

Belle journée
Nadia


#9

Bonsoir

Effectivement @NadiaL , la plupart de tes propositions me semblent pertinentes et applicables dans la plupart des crèches mais cela nécessite forcément une prise de conscience du personnel qui ne leur est pas enseignée en formation CAP notamment.

La seule qui me semble dommage, c’est de se priver de l’évolution libre et de l’exemple des plus grands, mais il est sur que pour que cela se passe bien il faut une vraie attention à chacun de la part de l’équipe.

La seule chose qui n’est pas toujours applicable car elle nécessite un gros effort de la part des équipes c’est les sorties quotidiennes car ce n’est pas toujours adapté, les enfants n’ont pas toujours des habits pour aller dehors et cela veux forcément dire qu’il faut les habiller puis déshabiller.
Mais rien n’est impossible et dans la structure que l’on est en train d’ouvrir les enfants iront tous les jours dehors et les parents le savent et doivent habiller leurs enfants en conséquences et en sont ravis.

Pour les coloriage en accès libre moi cela me parait tout a fait possible et bien à tout age ils y prennent plaisir.

Pour le reste oui c’est une évidence pour nous aussi, de l’affection, du respect de leur besoins et rythme individuels, des explications douces pour permettre aux enfants d’évoluer à leur rythme…


#10

Bonjour Nadial,

Votre témoignage me touche.

Mais en tant que parents… Nous faisons confiance en la crèche… comment peut-on deviner que quelque chose ne se passe bien, si l’on nous dit que tout va bien.
Nous ne pouvons pas réellement savoir…

Bon courage pour la suite de votre parcours.

Géraldine


#11

Je fais actuellement des études d’auxiliaire de puériculture et je suis choquée de la non-bienveillance de certaines professionnelles. Je vais continué ma formation car j’ai une envie forte de bienveillance envers les 0-3ans mais je ne sais pas où je vais travailler diplômé… :frowning: cela dit j’ai trouver un stage (mon dernier de l’année) dans un crêche montessori hâte de voir comment ça se passe…


#12

@Cindy Quelle chance !!! Tu devrais rencontrer des professionnelles bienveillantes et respectueuses des enfants. Pour travailler avec les enfants il faut les respecter au même titre que les adultes, ce ne sont pas des êtres humains moins respectables.
Bonne continuation
Nadia


#13

C’est évidement tout ce que je peux souhaiter à Cindy malheureusement l’étiquette Montessori reste parfois une étiquette…La dernière crèche dite “Montessori” dans laquelle je suis allée n’avait rien de plus que quelques étagères de matériel, une seule personne était formée à la “méthode” ( et on pouvait se demander comment) : enfants punis, isolés, conseils donné aux parents sous mes yeux " si votre enfant mord, mordez le à votre tour"… bref, l’étiquette ne fait pas toujours tout, malheureusement, et en particulier avec le nom “Montessori” …:frowning:


#14

Bonjour @papillon, malheureusement je m’en doute d’autant que pour moi l’étiquette Montessori en crèche ne veut pas dire grand chose, je préfèrerai une appellation crèche bien-traitante mais j’essaie de garder espoir que certains établissements affichant ce type d’étiquette soit moins mauvais que les autres ou au moins essaient d’aller dans ce sens. Par contre ce que je crains à lire vos témoignages c’est que la crèche dans laquelle je suis allée soit loin d’être un cas isolé. Il semblerait qu’il y a vraiment un problème avec les professionnels de la toute petit enfance.
Belle journée


#15

Bonjour !
Oh pour sûr il y a un vrai problème oui !
Déjà parce qu’avant au moins un an, il me semble que la vie en collectivité n’est vraiment pas du tout adaptée…même lorsqu’il y a bien traitance, ou devrait au moins être limitée à quelques heures/semaines.
La bien traitance, je l’ai trouvée dans quelques crèches parentales, où les parents étaient hyper investis, où l’équipe avait été choisie par les parents…Ailleurs, c’était toujours du pire au moins pire, des personnes formidables mais noyées au milieu d’une masse au discours dogmatique et violent, habitées par la peur…
Ceci dit, j’ai tout de même l’impression que les choses bougent, que de moins en moins de parents acceptent tout en fermant les yeux, et que la formation commence à bouger aussi, un peu…Non ?


#16

Bonjour,

Je suis tout à fait d’accord sur l’âge minimum mais la société est ce qu’elle est et malheureusement les deux parents veulent et/ou doivent travailler soit pour des raisons financières soit pour des raisons sociales soit parce que certains ne trouvent pas un bébé intéressant fut-il le leur. Ils préfèrent que d’autres prennent en charge cette période de 0 à 3 ans et après c’est l’école qui prend le relais. J’ai rencontré beaucoup de collègues pressées de reprendre le travail parce qu’elles s’ennuient à la maison avec bébé.

Il faut se mettre à la place des parents à qui on ne dit pas à quoi ressemble la vie en crèche, on en fait même un portrait assez idyllique avec un discours sur le beau projet pédagogique, l’éveil et la socialisation, comment peuvent-ils imaginer un instant ce que vit leur enfant ? Certains parents n’ont surtout pas envie d’imaginer, sinon aller au travail serait une souffrance, ils préfèrent se convaincre que c’est bien pour lui et tant pis si c’est lui qui souffre. C’est politiquement incorrect de dire ça, mais comment expliquer la situation ? Si les parents s’intéressaient à ce que vit leur enfant ils pourraient faire pression sur les établissements et la situation changerait peut-être mais après tout 3 ans dans la vie d’un humain qu’est ce que ça représente, c’est si vite passé et ils oublient si vite à cet âge ? Par contre à l’école, ces mêmes parents sont sur le dos des enseignants au moindre petit “problème” ; la crèche peut faire ce qu’elle veut avec leur petit mais pas l’école. C’est bizarre d’autant que les maitresses sont bien plus pédagogues que les professionnels de la petite enfance et que l’école s’est gratuit alors qu’à la crèche ils paient.

Pour ce qui est de la formation, elle ne m’a rien apporté d’autre que des normes d’hygiène et de sécurité, le développement physique, la conduite d’une activité ou d’un soin mais point de psychologie ou de pédagogie. Je sais à quel âge sortent les dents, à quel âge il marche, à quel âge il acquiert les différents types de préhension, comment est constitué son épiderme, son système digestif, son cerveau au sens anatomique mais rien sur le fonctionnement du cerveau et l’impact de nos comportements sur son développement psychologique, affectif et intellectuel.
J’ai fait le pas de me documenter dans ce domaine sur internet et en achetant de nombreux ouvrages d’hier et d’aujourd’hui mais je pense que peu de personne en formation ou en poste font cette démarche excepté les éducateurs de jeunes enfants, mais malheureusement ce ne sont pas eux qui sont au contact des enfants.

A partir de l’année prochaine le nouveau CAP accompagnement éducatif petite enfance viendra remplacer le CAP petite enfance. Espérons que ce n’est pas juste une question de vocabulaire et qu’une place bien plus importante sera donnée à l’éducation dans le programme.

Belle journée
Nadia


#17

Bonsoir
nous sommes des professionnels de la petite enfance qui essayent de travailler avec des enfants acteurs dans le respect de leurs besoins et de leur rythme.
Nous avons eu la chance d’être suivi par notre administration.Et surtout d’être accompagné par une méthode de travail basée sur l’observation et la réflexion d’équipe: la pédagogie interactive .

Il est possible de travailler autrement en équipe et de casser la routine pour être sans cesse dans un esprit de recherche et de réajustement de nos pratiques.

Nous essayons maintenant de diffuser cette approche portée par l’ IEDPE au départ.


#18

Bonsoir NadiaL,

Tout ce que tu décris est du vécu aussi pour moi.

Pour connaître, en tant qu’assistante maternelle agréée, le milieu collectif et pour avoir de l’expérience pour préparer une VAE d’auxiliaire, j’ai travaillé pendant mes congés en tant que bénévole, dans une petite crèche associative.

L’autonomie y était le mot d’ordre : au moment de l’habillement, le repas, le change, … régime pour les tous petits également. Moi qui avais l’habitude (depuis 20 ans d’expérience) de “cocoonner” mes petits que j’accueillais, j’étais très déroutée et parfois même choquée de ce que le personnel encadrant exigeait des tout-petits : un exemple (parmi de nombreux autres) qui me revient : une petite d’à peine 2 ans (qui avait très peu d’appétit) renverse son assiette de repas (fourni par les parents) : elle a dû faire de son mieux pour le ramasser à la balayette, le jeter à la poubelle ! Et elle avait terminé son repas (pas de plat de substitution dans cette crèche). Elle a terminé difficilement son repas en mangeant un 1/2 yaourt. Cet évènement n’a évidemment pas été relaté aux parents le soir.

Je pourrais décrire d’autres situations qui se déroulaient au cours d’une journée.

J’ai eu également une très très mauvaise expérience en école maternelle où l’enseignante pratiquait littéralement une VEO sur les enfants. Je n’ai pas pu cautionner ce genre de comportement. J’ai démissionné.

Quand je vois l’engouement qu’a suscité Céline et tous les scientifiques des neurosciences sur les professionnels de la petite enfance, j’espère que les choses vont changer mais j’ai peur que cela soit très long …

En tout cas, je ne souhaite pas du tout à terminer mon cursus pour valider ma VAE d’auxiliaire. Je retourne travailler “chez moi”.


#19

Bonjour, je ne comprends pas le mot VEO.!


#20

Violence Educative Ordinaire

… ah ces fanas des sigles !!!


#21

@API
Bonjour,
Comment votre projet avec les touts petits évolue ? Vous êtes basés où ?
Merci !
Pilar J


#22

Bonjour
désolé pour la réponse tardive.
Au niveau de l’autonomie des enfant,s nous travaillons sur des propositions d’activités , les activités sont le plus souvent planifiées pour pouvoir proposer une diversité adaptée à tous les enfants quelque soit leurs ages, leurs besoins et leurs envies.
Le travail d’observation des enfants (en direct ou grâce au support vidéo) nous permet de réajuster les propositions en fonction des enfants.
Ces observations servent de base à la réflexion d’équipe pour analyser et ainsi améliorer les pratiques.
Nous sommes sur Rennes.
API


Fil de discussion pour nourrir les expériences de ce type en crèche
#23

Bonjour, maman d’un enfant en crèche en Allemagne, je saisis l’occasion de vous donner un aperçu des pratiques locales.
La plupart des crèches ne prennent les enfants qu’à partir d’un an (le congé maternité dure un an).
Les crèches mélangent les âges de 1 à 3 ans, en groupes de 10 à 12 enfants, accompagnés d’environ une puéricultrice pour 4-5 enfants.
L’adaptation en crèche peut durer jusqu’à deux mois, en fonction de l’enfant. Elle suit généralement les règles de progression établies par un institut Berlinois, nommées Berliner Eingewöhnungsmodell.
Les enfants sortent beaucoup dehors, tous sont équipés de salopettes étanches et bottes en caoutchouc pour les jours humides. Ils font aussi des sorties au marché, au parc, au zoo, à la bibliothèque…

Le concept d’école maternelle n’existe pas en Allemagne. Pour la tranche d’age 3-6 ans, ils ont des Kindergarten (jardins d’enfants). Ceux-ci mélangent également les ages, par groupes de 20-25 enfants. Les Kindergarten sont totalement distincts des écoles primaires. Il sont généralement couplés aux crèches. Les enfants n’y apprennent pas à compter ou lire, mais quasiment tous les établissements ont comme présupposé l’apprentissage de l’autonomie, de la confiance en soi, le développement du vocabulaire, des activités autour des saisons.
Pour le Kindergarten il y a aussi une période d’adaptation où le parent reste un peu dans les locaux avec son enfant lors des premiers jours. Elle dure souvent jusqu’à 15 jours.
Pour les crèches et Kindergarten, des pédagogies Montessori, Freinet plus ou Emmi Pikkler sont souvent proposées, en système Public comme en privé.
Pour l’instant mon enfant n’a que 16 mois, donc je n’ai pas encore beaucoup de recul, mais ayant lu Catherine Gueguen, Isabelle Fillioza et Céline Alvarez, je suis plutôt optimiste sur ce système.
A partir de 6 ans et le début de l’école, le système allemand semble ensuite se rapprocher de l’école française. Ambiance scolaire, devoirs à la maison…


#24

J’aime le mélange entre les 1-3 ans et les sorties. Il faudrait que les enfants en France puissent faire plus de sorties idéalement vers la nature / les espaces verts.


#25

Bonjour Nadia,
J’ai pris le temps de lire jusqu’au bout.
Je souhaiterais savoir où vous en êtes aujourd’hui ?

J’espère que vous n’avez pas été découragée par cet première expérience de stage. Toute les crèches ne sont pas pareils. Certaines équipes se remettent en question et recherche à mettre en place des actions qui donnent sens pour l’enfant.

Je vous rejoins sur la possibilité de donner plus d’autonomie à l’enfant, dans les actions du quotidien comme tenter sa chair, d’essuyer la table après le repas…

Je suis éducatrice de jeunes enfants, psychomotricienne et institutrice maternelle de formation ( en Belgique). Je termine la lecture du livre de Céline Alvarez et je me retrouve dans les même réflexions de vous.

J’ai pour missions à la crèche de mettre en place les projets… Mais je ne peux rien faire sans l’aval de l’équipe…car les projets prennent l’eau !

J’ai conscience des évolutions en terme de neurosciences, l’impact sur le développement de l’enfant tant psychologique que moteur.

Un jour à la fois. Je fais moi aussi mon petit colibri et je compte bien continuer à transmettre et à partager.

Tiens bon, tu es dans le juste.

Le changement est compliqué à comprendre pour les équipes.
Ne pas désespérer et voir dans les yeux des enfants les étincelles et les joies me font chaque jour revenir à la crèche avec André plaisir

Je te souhaite Nadia de belles découvertes avec les jeunes enfants

Très agréable journée

Fabienne


#26

Chères toutes,

Ne pensez vous pas que la crèche n’est tout simplement pas un mode de garde adapté au besoin de l’enfant? Qu’elle a été crée pour satisfaire aux contraintes souvent réelles des adultes ( en particulier financières)? Qu’il est absurde de parler de sociabilisation d’un bébé de 2 mois et demi? Que le discours crée autour de ce mode de garde n’est qu’une hypocrisie? Qu’un bébé a besoin d’une attention de chaque instant, que l’on réponde à ses besoins avec rapidité et justesse? Ne devrions nous pas faire entendre ce discours aux pouvoirs publics, ainsi qu’aux parents dont la plupart ignore tout des neurosciences?

Bien à chacune,