Quelle école pour les enfants TDHA ?


#1

Bonjour à tous (et surtout à toutes on dirait!)

Mon fils âgé de 6 ans et en CP rencontre de grandes difficultés depuis la maternelle. Chaque année les maîtresses me disent “Je n’ai jamais vu ça!”. En bref, il est intelligent mais ne suit pas. Il est ailleurs, pas concerné par ce qui se dit ou se passe en classe. Donc il n’a pas le niveau. Quel niveau j’ai envie dire? Le niveau des autres enfants j’imagine… Vite mis dans la case des enfants avec troubles de l’attention sans hyper activité toutefois, on nous conseille de mettre en place une assistante (AVS). Mais je suis persuadée que c’est simplement l’école qui ne lui convient pas, et le système d’apprentissage que l’on propose. Donc je me demande vers quel type d’enseignement je pourrai me tourner? Quelle école est faite pour des enfants qui n’entrent pas dans les cases scolaires? Je vis à Paris. J’imagine que je ne suis pas seule face à ce problème…


#2

Bonjour Swann,

Je consulte ce site pour la première fois car notre fils est exactement dans la même situation que toi.

Il a 4 ans et demi et semble être TDA. Nous avons commencé à rencontrer les équipes du Pr Delorme à Robert Debré pour fixer le diagnostic. Le Pr nous a cpnseillé d’avoir recourt à une AVS rapidement pour rétablir le lien social avec les autres enfants.

Néanmoins, les classes à gros effectifs et le mmode de fonctionnement de l’école traditionnellle ne semblent pas fonctionner pour notre fils qui a beaucoup besoin d’attention de la part de sa maitresse, besoin de liberté aussi.

Nous avons été visités quelques écoles dans le nord de Paris (car nous somme dans le val d’oise) . Certaines semblent très bien (par exemple, celle d’OSNY qui démarre au CP) et tu devrais probablement en visiter pour te donner une idée.
Malheureusement, sur Paris, elles sont hors de prix.

On peut échanger si tu le souhaites, c’est toujours rassurant de voir qu’on n’est pas seuls.

Bonne chance.


#3

Bonjour

Voilà, voilà! J’ai lu ta réponse à Cecile et je m’apprêtais à lui répondre aussi. Je ne vais pas pouvoir déménager dans le Val d’Oise pour mon fils et si tu connais des écoles à Paris même hors de prix, je veux bien avoir les contacts. J’ai vu que ton fils (c’est souvent des garçons qui semblent concernés par le problème, non?!) avait des soucis ORL. Mon fils aussi est gêné par le bruit et il a longtemps porté des yoyos pour des otites séreuses à répétition. Il parait que les pub ORL sont aussi souvent liés à l’alimentation. By the way, notre ORL est dans le 16 ème et c’est un génie (si tu veux ses coordonnées). Grâce à elle plus de yoyos pour Gabriel!


#4

Je viens vers vous
J ai moi même une fille avec troubles de l appprentissage
Pour les tdha simples , l avs n est pas forcément indiquée; par contre être bien sûr que votre enfant n aie que le tdha ( bilan psychomot et orthophonique et test de QI)
Ce qu il faut ce sont des aménagements
L idéal classe de faible effectif , que l enfant puisse se déplacer dans la classe, manipuler
Pourquoi pas une ecole montessori …


#5

Bonjour Swann,
Je suis enseignante et mon fils à un TDAH. Il est actuellement en classe de CM1. Il m’a fallu me battre pour que soit reconnu le trouble de mon fils. Mes collègues le trouvaient immature, fainéant, agité, maladroit… Il n’allait jamais au bout d’un travail. Je me suis toujours dit que ce n’était pas normal. Je l’ai ensuite eu dans ma classe de CP, et là mes doutes se sont confirmés. J’ai dû frapper à beaucoup de portes pour être entendue, et qu’on donne un nom au problème de mon fils, et surtout qu’on puisse l’aider. A l’heure actuelle, j’ai fait les démarches pour qu’il ait une AVS, surtout pour aller au collège. Il est suivi en orthophonie depuis quelques années et prend des traitements médicaux pour l’aider à se concentrer. Les résultats se sont nettement amèliorés, et mon autre collègue lui amènage sont travail. Elle a accpeté qu’il ne fait pas exprès d’être tête en l’air, d’écrire mal et de tout casser. Quelle école pour ces enfants ?? je préfèrerais la question quel ensignant pour ces enfants ?? Si l’enseignant accepte d’ouvrir les yeux, de comprendre cet enfant, tout s’apaisera. Bon courage à vous et n’hésitez pas si vous avez des questions. Carole


#6

Bonjour Carol
Je suis tout à fait d’accord. Il s’agit plus de l’enseignant que de l’école. D’ailleurs quand il apprend avec moi, il est plutôt très réceptif et ça marche bien. Mais il faut être très patient. TRES patient;-)
Les maîtresses n’ont pas le temps de courir derrière lui, d’être à ses côtés pour l’aider à faire l’exercice. S’il est seul il refuse de le faire car il a “peur de se tromper”. J’attends un diagnostic final prochainement. En effet beaucoup de rv avec psy divers et variés (moi je suis psychanalyste donc je savais que le problème de mon fils ne relevait pas de ça, mais il faut bien faire plaisir aux enseignants qui vous conseillent de l’emmener consulter). D’ailleurs j’en profite pour dire aux parents que si leurs enfants sont heureux, qu’ils jouent, chantent, dorment bien et se nourrissent suffisamment, ce n’est pas la peine de perdre votre temps chez un psy (sauf si l’enfant demande à y aller bien sûr, qu’il dit avoir besoin de parler). Bref, ce sont des généralités, mais il faut savoir que le parcours des parents est compliqué. L’enfant est différent. Les enseignants vous le font savoir parfois de manière très cash. Donc on a tendance à disputer l’enfant, à vouloir le “secouer” un peu pour qu’il fasse des efforts. On le gronde parce qu’il est malpoli, un peu agressif. Un psy a fait un bilan dont la conclusion était que mon fils était “insolent”. En effet, il a beaucoup de mal à assimiler les codes. Ce qui se fait, ce dit ou pas, c’est très abstrait pour lui. Beaucoup de gens qui le rencontre le trouve extraordinaire. Certaines personnes me disent qu’il est sans doute précoce. Les tests révèlent que non. Il est moyen, voire un peu en dessous de la moyenne sur certains tests. Quelques allumés m’ont même parlé “d’enfants indigo” à son sujet. Enfin il ne laisse pas indifférent! Mais quel parcours du combattant! Psy, orthophonistes, batterie de tests, “faîtes lui faire du sport, de la musique, du dessin…” On cherche le mieux tout le temps et partout et on s’interroge sans cesse et ces enfants font de nous d’autres personnes. J’ai découvert combien je pouvais être douce, patiente et protectrice grâce à lui! Bon courage à nous et aussi à eux car rien n’est simple pour les êtres un peu différents, ils sont très vite stigmatisés dans nos sociétés.


#7

Oui,

Des enseignants ouvert à la différence… :wink:


#8

Je suis très intéressée par votre discussion. Je dois vous dire tout d’abord que ce n’est pas toujours facile pour nous en tant qu’enseignants car nous ne recevons aucune formation pour faire face aux troubles d’apprentissage d’un enfant. De plus la communication entre médecin et enseignant est souvent inexistante (secret médical) ce qui augmente encore notre incapacité à comprendre et agir. Mais cela n’excuse rien bien sur.
Dans ma classe une petite fille de grande section à quelques difficultés d’adaptation, elle a une AVS quelques heures par semaine, elle est tres épanouie avec nous car elle va a son rythme grâce aux ateliers en autonomie et à la classe multi âges (elle s’entend tres bien avec les petits). Malgré tout nous avons décidé en équipe éducative de la maintenir en GS l’année prochaine.
J’aimerais que les profs soient mieux formés pour comprendre, aimer et aider ces enfants différents.


#9

Bonjour, je suis nouvelle. Mon fils de 14 ans souffre depuis la maternelle de trouble de l’attention et de la concentration avec impulsivité prédominante.
Ça a été un parcours du combattant pour enfin mettre un diagnostic sur ce qu’il a.
Et il y a seulement 2 mois que j’ai appris qu’une neurologue pouvait suivre mon fils et pas forcément un psychiatre ( qui n’était pas à l’écoute). Et qu’il existe 3 traitements différents pour atténuer ses troubles.
Je viens enfin de réussir de mettre en place son PAP avec l’école après avoir dû refaire un bilan neuropsychologie car le 1 et était trop vieux( 2011)!!!
Heureusement que ses professeurs ont appris à analyser le comportement de mon fils et ses difficultés.:slightly_smiling_face:
À la maison j’ai mis en place la simplification, et ça se passe mieux aussi.
J’ai découvert cette méthode grâce au livre "parents tout simplement ".
Merci à vous de me faire sentir moins seule face au TDAH.
À bientôt


#10

@Nathalie74 bonjour nathalie,

J’ai un enfant de 4 ans dans ma classe avec un trouble (non diagnostiqué), pour l’instant rien n’a été mis en place, la demande d’avs traine, les parents sont dans le déni ( ce que je peux comprendre, le chemin est long), je pense beaucoup au tdah .
Son comportement a évolué positivement par rapport au début de l’année (j’espère un peu grâce à la classe, et à la bienveillance!)
peux-tu m’expliquer en quoi consiste la simplification?
merci d’avance
Maud


#11

Bonjour maud
Le but de la simplification est de rassurer, réconforter, que l’enfant est un sentiment de sécurité
Chez moi nous avons simplifié les chambres des enfants, en gros on a tous rassemblés au centre de la chambre et on a trié de manière a laissé au enfants que très peu de jouets simple ranger dans des boîtes sous le lit : tel que Barbie, playmobil, monsieur patate afin de leur permettre de construire leurs propres monde imaginaire. Par contre on a laissé à disposition les activités manuel pour la créativité. Idem pour les livres par semaine ils peuvent garder 5 livres dans la chambre qu’ils échangeront la semaine suivante. Le but est que l’enfant lise en profondeu.Les autres livres ont ranger dans un autre endroit.
Chaque soir on leur donne un aperçu de la journée du lendemain et On a rédigé le menu de la semaine pour que les enfants puissent avoir une vie quotidienne plus prévisible et transparente( pouvoir se représenter sa journée)
On a limité au maximum les écrans, on a fait en sorte de réduire les activités extra scolaires. Qu’ils puissent avoir un temps de repos.
Au point de vu scolaire :
Il faut valoriser et recomposér les réponses différées.
Utilisation de pictogrammes de rappel(stop, je regarde,j’écoute)
Se rapproché de lui pour donner des explications, entretenir un contact visuel,verbal et physique fréquent.
Explications brèves,simple et précise.
Éviter de donner plusieurs consignes à la fois( écoute et écriture en même temps)
Présenter les consignes étapes par étapes en attendant la fin de la première étape avant d’expliquer la suivante.
Instauré des routines.
Pauses régulière durant les séquences de travail.

Il y a tellement à dire. J’espère avoir pu vous éclairer.


#12

Envoi en cours… Envoi en cours…


#13

Vos commentaires m’ont fait tilt… Un petit extrait intéressant d’un livre lu récemment: comme quoi selon les pays on voit les enfants différemment à l’école :slight_smile: Extrait de “Comment élever les enfants les plus heureux du monde” de Alexander et Sandahl.
“Au Danemark, les adultes passent davantage de temps et d’énergie à éviter un problème plutôt que d’en punir les conséquences. La plupart des écoles danoises reçoivent toute sortes d’outils pour gérer diverses situations. Par exemple, les enfants diagnostiqués TDAH ou d’hyperactivité peuvent d’asseoir sur un coussin gonflable, ce qui les aide à se focaliser en classe. Sur un flanc, ces coussins ballons disposent de picots de massage qui stimulent les muscles posturaux et incitent l’élève à se tenir droit et à garder son équilibre. Inconsciemment cela sa concentration.
Les école reçoivent aussi des kits incluent casse-têtes, balles antistress et autres objets posturaux ou à triturer pour que les enfants qui ont du mal à rester assis sans bouger et dérangent les autres élèves. Ces objets occupent leurs mains, parfois leurs pieds, ce qui les aide à écouter le professeur. Souvent les enseignants demandent aux enfants dont l’énergie ou l’agressivité déborde vraiment de sortir seuls dans la cour et de faire plusieurs tours de course afin de libérer leur énergie.
Les professeurs danois suivent tous une formation à l’enseignement différencié, le “differentiere”, sorte de principe directeur pédagogique qui les incite à voir chaque élève comme un individu aux besoins spécifiques.” Etc.


#14

Merci pour ces précieuses informations. Je vais voir si je peux trouver ce matériel! Au moins le coussin à picots!
Et me procurer le livre.
Dîtes moi, vous parents d’enfants gigoteurs comme le mien, vous avez remarqué qu’ils ne bougeaient pas quand ils regardent un dessin animé ou quand on leur lit une histoire? Personnellement je peux lire des histoires pendant une heure et mon fils est littéralement suspendu à ma bouche et ne cille pas! Alors, l’école c’est super excitant??


#15

Je confirme qu’on trouve lesdits coussins sur Amazon… et sans doute ailleurs du coup!


#16

Il est certain que la présence de 25 autres loustics du même âge est terriblement excitante ! Et souvent ces enfants sont très (trop) sensibles aux stimuli extérieurs !!! donc ils sont au taquet de tous les déplacements, bruits, mouvements qui les entourent…et dans une classe, forcément…cela demande un gros effort pour “fermer” les récepteurs et se concentrer sur la tâche entreprise. Dur dur…


#17

Bonjour,

Votre témoignage m’interpelle.

Mon fils âgé de 9 ans a été diagnostiqué Tdah à ses 6 ans mais depuis, pour ce qui est du suivi c’est très compliqué.
Compliqué de trouver les professionnels adéquats, et compliqué de savoir comment faire à la maison au quotidien, avec les devoirs.
Il a vu psychologue, Psychomotricienne, psychiatre sans vraiment d’amélioration… vs avez évoqué Différents traitements, de quoi s’agit il svp ? Et également un neurologue, consulte -il en région parisienne, si oui serait-il possible d’avoir son nom svp en privé ?

Avec mes remerciements,
Cordialement.
Sarah


#18

Bonjour,

Je me retrouve dans ce que vous dites tous : Entre les spécialistes (non spécialisés) qui nous font perdre un temps précieux, et le jugement qui pousse à demander l’impossible à nos enfants. Les professeurs impuissants, car il faut etre honnete, un enfant qui bouge, fait du bruit et en recherche d’attention (parfois par l’opposition) dans une classe ça devient ingérable. D’autant plus si aucun diagnostique n’a été pausé.
Mon fils a 11 ans, depuis la maternelle on me parle d’immaturité, de précocité (comme sa soeur) d’un possible ‘déclique’ plus tard. J’attends toujours… et ayant de bonne capacité, jusqu’ici il a surnagé mais avec le collège c’est fini et les menaces d’exclusion arrivent a grand pas.
Le neuropsychologue a couché par écrit la possibilité forte d’un TDAH (pour avoir étudieé la question, c’est plus qu’évident). Mais seul un Psychiatre spécialisé peut vraiment faire un diagnostique. Sur Nantes, ils sont très rares et surtout ne prennent plus de patients, car les rdv sont déjà posés sur 2 ans!!!
On va mettre en place un PAP, essayer de sensibiliser les professeurs (qui appellent chacun leur tour pour demander s’il va voir un psy, comme si c’était la réponse à tout, comme si un dysfonctionnement neuronal était juste une question d’éducation !! car entre eux ils ne partagent pas cette information, et pour le coup c’est triste). Et le jugement… sur les parents mais surtout l’enfant catalogué : “cancre” qui finit par le croire…
J’ai même pensé à l’école à la maison. Avec le confinement j’en ai un avant goût… autant dire qu’il ne faut pas travailler… :slight_smile:
Je vous souhaite à tous plein de courage, je tente l’hypnothérapie et nous allons commencer un suivi par le neuropsychologue (dés la fin du confinement)…Je vous dirai si il y a du mieux.
Même si c’est parfois décourageant il faut tenir bon car au fond nous on les voit, ils bougent, mais ils ont tellement de qualité en plus, dans les pays anglosaxons on parle de “Hunter-type”, car leur pensée est adapté a la survie et la chasse, toujours attiré pour les bruits, les mouvements, toujours a l’affut, prêt à bouger…
(c’est mon petit Cro-mignon :wink: )
Merci a vous
Cordialement
Stephanie.


#19

Bonjour, tout ce que vous dites me parle et surtout… J’avoue me fait peur… Ma fille est entrée en CP en septembre et depuis… J’ai était convoqué par la maîtresse deux semaines après la rentrée, ma fille est régulièrement envoyée dans une autre classe car elle bouge trop, parle trop et est peut être un peu trop affirmé pour son âge… Ou insolente comme le dit l’instit… Souvent elle revient en jaune ou orange… J’ai l’impression que ça l’amuse… Elle a était diagnostiqué TDAH en Novembre… Souvent dans la Lune elle ne finit pas son travaille, oublie ses affaires à l’école… L’instit peu/pas formé me dit de la responsabiliser… De ne pas lui faire faire ses devoirs dans ce cas…
Le pedopsy soi disant spécialisé n’a qu’un seul mot “ritaline”… Quelles autres solutions??? Comment aider ma fille Autrement que par une médication lourde et inquiétante… Ma fille a un bon niveau scolaire, n’a pas de mal à suivre pour le moment du moins, n’est pas rejetée par les autres… Elle est suivi par un orthophoniste (écrit et oral léger) et un orthoptiste pour la stratégie du regard…
Mon questionnement est celui ci:
Est-ce bien un TDAH ou un simple déclic qui ne s’est pas fait ou autre?
Quelle autre solution que la ritaline?
Quoi mettre en place à la maison afin qu’a l’école ça se passe bien ?
Comment expliquer à la maîtresse qui essaie mais…???
Quoi mettre en place à l’école ?
Pour une enfant pleine de vie qui comprend aussi vite qu’elle se déconcentre et s’agite?


#20

Bonsoir.
Je pense que si vous avez reçu un diagnostic, vous devez vous y fier mais je reprends des conseils donnés plus hauts, d’autres atypismes peuvent parfois accompagner le TDAH (HPI), c’est important de diagnostiquer cela aussi. Mon fils a été diagnostiqué TDAH et HPI, il était dans une école Montessori. Nous avons travaillé avec une micronutritionniste, il ne prend pas de ritaline mais un complément phytothérapique : safran et rhodiole pour la concentration et la gestion de ses émotions.
A l’école Montessori, ce n’était pas simple mais il avait le droit de bouger et je pense que ç’aurait été beaucoup plus compliqué dans une école maternelle traditionnelle. En CP toujours à l’école Montessori, ça a été catastrophique, il a fait de sacrées bêtises et c’était très difficile à gérer en classe.
A cause de la crise sanitaire, l’école a fermé et notre fils se retrouve à l’école de quartier, en CE1. Le maître est hyper strict mais les règles sont claires, chacun est à sa place, l’emploi du temps est respecté, je crois que tout ça le rassure, je pense que la ruche d’une classe en travaux autonomes ne lui convenait pas, trop anxiogène de ne pas savoir où sont les autres, d’avoir à gérer cette liberté de choix. Cette année, tout se passe bien, nous arrêterons le traitement pour les vacances de Noël et il ne le reprendra pas à la rentrée.
A la fin de la maternelle, les enseignantes de l’école Montessori nous avait dit qu’elles n’étaient pas certaines que continuer dans leur école soit bien pour notre fils mais nous avions choisi de rester quand même.
Tout ça pour dire que je ne crois pas que Montessori ou une méthode de travail autonome soit forcément la solution.
J’ai encore un peu de mal à le dire parce que je suis enseignante et fonctionne totalement comme ça, depuis 6 ans mais je le pense.
Bon courage à tous.