Redonner l'envie d'apprendre. Relation parent/école


#1

Je suis maman d’une petite fille de trois ans en TPS. Avant sa rentrée en septembre, notre fille était curieuse, souriante, elle aimait beaucoup explorer le monde qui l’entoure (au parc, à la maison, en fôret). Nous avons toujours mis à sa disposition des jeux et des activités qui lui permettent de créer (dessin, peinture), construire (cubes en bois, pate à modeler, sable), des livres aux contenus et aux styles graphiques variés. Nous parlons beaucoup avec notre enfant de ses émotions, ses envies et du quotidien.
Depuis la rentrée, nous remarquons des changements dans son comportement qui commencent à nous inquiéter. Notre enfant a perdu sa curiosité et se renferme de plus en plus dans les livres. Elle n’ose plus dessiner dans son cahier, joue de moins en moins avec ses cubes. Elle n’ose plus faire de puzzles, elle n’ose plus dire le nom des couleurs, en fait elle n’ose plus rien faire. Lorsque nous lui proposons ou l’invitons à faire une activité, elle est sur la défensive en nous répondant “je ne sais pas”. (Remarque que nous avons beaucoup retrouvé sur son cahier de réussite).

Nous avons remarqué qu’elle avait vraiment perdu confiance en elle et qu’elle se comparait souvent aux autres élèves de sa classe, à trois ans ! Lorsque l’on arrive à faire un puzzle, elle se compare à ses amies comme si elle avait besoin d’être valorisée.

Notre enfant est de fin d’année, elle est la plus petite de sa classe, où la majorité des élèves sont plutôt de début d’année. Nous n’étions donc pas vraiment inquiets car nous mettions cela sur la différence d’âge et chaque apprentissage en son temps. Sauf que plus l’année scolaire avance et plus notre fille se renferme. Aujourd’hui, elle ne joue qu’avec les poupées, nous voyons bien qu’elle a envie de faire des puzzles, par exemple, mais elle n’ose plus, où alors des très facile (six pièces alors qu’elle commençait des 24 pièces voir plus).

Nous avons essayé de discuter avec l’institutrice mais elle n’a jamais le temps. Il est presque impossible d’avoir un rendez-vous. De notre côté et après discussion avec quelques parents, nous la trouvons dure avec les enfants, elle crie souvent et à des gestes brusques. Il lui arrive de pousser les enfants dans la classe pour qu’ils s’assoient, se lèvent ou se taisent. Elle a une manière de s’adresser aux enfants qui parfois me laisse perplexe.

Aujourd’hui, j’écris ce post car j’ai besoin de conseils pour accompagner notre enfant à reprendre plaisir à apprendre. Comment faire pour aborder ce sujet avec l’institutrice sans remettre en question sa pédagogie. Nous sommes très triste car notre enfant qui avait très envie d’aller à l’école et qui était tellement fière d’y aller le premier jour, n’arrête pas de nous dire qu’elle n’aime pas l’école et que sa maîtresse ne l’aime pas.

Merci pour vos réponses.


#2

Bonsoir Ninon
Moi, je n’irai pas par quatre chemins: j’essaierai une nouvelle fois de prendre rendez-vous avec l’enseignante ( pour lui expliquer le changement d’attitude de votre fille et lui rapporter ce que qu’elle dit de l’école) et si cela ne donne rien, je prendrai rendez-vous avec le directeur ou la directrice de l’école pour lui exposer les choses et lui faire part de mes inquiétudes.
Ou bien des solutions sont trouvées, ou bien je la change d’école car d’après ce que je lis, on n’est pas loin d’une forme de maltraitance, que vous n’êtes pas la seule à avoir remarquée.
Je pense qu’il ne faut pas tarder car votre fille montre une certaine “détresse” à laquelle il faut remédier, afin qu’elle retrouve au plus vite l’envie et la joie d’aller à l’école.
Bon courage à vous.


#3

Bonsoir @Mamoun44,
Nous avons déjà parlé avec la directrice, à la retraite à la fin de l’année, donc autant dire que cela n’a pas été très utile. Nous avons bien senti qu’elle ne ferait rien. Pour d’autres enfants de la classe, tout se passe bien mais ce n’est pas le cas de notre enfant. Nous en avons parlé au représentants des parents d’élèves qui se sont braqués, nous affirmant que leurs enfants n’avaient jamais eu de problème et que si le public ne nous convenait pas, nous devions aller ailleurs. Or les écoles sont sectorisées et pourquoi ne pourrions nous pas discuter de ce sujet au sein de l’école.
Nous sommes vraiment étonnés par ce manque de dialogue, d’écoute et de respect des uns et des autres. Nous ne savons plus comment faire d’où mon post.


#4

Bonjour @ninon,
Dur dur de voir sa petite fille perdre le gout d’aller à l’école ainsi… Comme Mamoun44, je vous encourage vivement à établir une communication avec la maitresse, c’est indispensable pour essayer de comprendre ce qui se passe.
Nous avons créé une sorte de boite à outils ici, peut-être vous sera-t-elle utile ?
Revenez nous dire ce qu’aura donné votre rendez-vous :slight_smile:.


#5

Bonjour @ninon
Si vraiment les partenaires de l’école persistent, malgré votre insistance, à vous tourner le dos et refusent un dialogue constructif, il faudra vous adresser plus haut et contacter l’inspection académique qui pourra vous conseiller (médiation,dérogation). Ou alors l’inscrire dans le privé… tout en sachant que c’est comme dans le public, il y a toutes sortes d’enseignants…
Je vous souhaite de retrouver des relations cordiales avec les personnels de l’école et que tout rentre dans l’ordre.


#6

Bonsoir,

Cette situation doit beaucoup vous angoisser. Vous devez vous sentir démunis.
Que répond l’enseignante à vos demandes de rv ?
Que savez-vous de la classe : nombre d’enfants, pédagogie, activités ?
Votre fille vient à quelle fréquence ?

L’enseignante doit vous recevoir et communiquer, cela fait partie de nos obligations.

L’accueil des petits et encore davantage des TPS est vraiment délicat. C’est un âge où là plupart des enfants ont besoin d’un encadrement étroit, de présence affective constante.
Selon moi, c’est possible si l’enseignant est formé et conscient des spécificités de la toute petite enfance, si les lieux sont adaptés, s’il y a au moins deux adultes constamment en classe, si les effectifs sont corrects (plus de 20 en tps, cela devient difficile), si la journée n’est pas trop lourde. Il y a un gros travail à faire en France sur l’accueil des enfants de 3 ans et moins. On les accueille la plupart du temps dans nos classes dans les mêmes conditions que des enfants de 10 ans (mêmes horaires, mêmes effectifs voire plus…). Pour certains l’adaptation se fait sans problème, et pour d’autres cela coince, ce qui est loin d’être étonnant.


#7

Bonsoir @Evi, merci pour votre réponse.Effectivement, nous sommes plutôt inquiets. Pour le moment, nous n’avons reçu aucune proposition de rendez-vous. Lorsque je récupère ma fille, l’enseignante me dit que tout va bien… alors que je vois bien que ça ne va pas. De façon générale, l’enseignante ne parle pas avec nous en fin de journée car elle part rapidement.
Actuellement, il y a 20 enfants dans la classe pour une enseignante et l’atsem. Je suis rassurée de lire votre commentaire car effectivement on m’a souvent dit “les enfants ne sont pas à la crèche, ils doivent se confronter à la vie” ou “l’école est gratuite, alors ne vous plaignez pas, si ca ne va allez dans le privé”.
Notre souhait aujourd’hui est juste de savoir comment mieux accompagner notre enfant pour qu’elle termine l’année plus ou moins bien en limitant les dommages.


#8

Bonjour Ninon,

Je suis contrariée pour votre fille. Il est vrai que l’accueil des TPS est délicat comme vous l’a dit Evi. Cela n’est pas très bien pensé et je suis moi même pas d’accord pour les accueillir vue les conditions d’accueil (comme un enfant de dix ans).

J’ai remarqué les mêmes attitudes chez mon fils mais je suis enseignante et dire ces choses à une collègue avec laquelle on travail ce n’est pas facile. Mais j’ai quand même chercher des activités qui le motivaient à la maison sans en faire part à sa maitresse. Cela a changé son comportement. J’ai été à son écoute sans me soucier de l’école car en allant mieux à la maison, il était plus vaillant pour aller à l’école. Je vous encourage à continuer de faire évoluer votre fille en lui proposant des activités qui vous enthousiasme vous avec elle. Pour ma part, j’ai demandé à mon fils ce qu’il voulait faire car il ne voulais plus aller à l’école il boutait ses puzzles de 100 pièces!, il m’a répondu qu’il voulait lire: c’est facile je suis enseignante, je lui est appris. Mais si vous avez une passion ou une chose qui vous tiens à cœur faite lui partager. Je sais que l’école est importante mais si elle vit une chose passionnante en dehors de la structure école ce n’est pas grave.

Si vous avez la possibilité qu’elle mange et dorme chez une personne et non à l’école cela pourrait la soulager. Car la journée complète à l’école, pour un très jeune enfant, peut être lourde.
Même entant qu’enseignante, je suis vigilante à l’entrée des mes enfants à l’école car je connais bien les conditions d’accueil (bus pour aller à la cantine, garderie le soir ou le matin, ou les deux, les horaires de coucher des enfants l’après-midi, le temps de repos effectif, le nombre d’enfants au dortoir, la manière dont ils sont couchés, la manière dont ils sont levés, comment sont-ils accompagnés à la cantine pour les aider à manger ou boire? …) qui ne sont pas forcément la faute des mes collègues mais qui peuvent créer un malaise chez l’enfant qui , si jeune, ne distingue pas le temps passé en classe et le reste du temps. Pour lui c’est l’école sans aucune distinction or il y a une distinction qui fait que l’enseignante ou la directrice ne peuvent agir.

J’espère vous avoir aidé et même si cela vous semble en ce moment difficile rien n’est figé votre fille pourra toujours s’épanouir dans un domaine. Si vous avez la possibilité de lui soulager le temps passé à l’école, faites-le car la TPS est vraiment un age délicat.


#9

Bonjour @reine, merci pour vos recommandations. Je vais effectivement essayer de proposer en douceur des activités à ma fille. Elle s’est tellement recroquevillée qu’en ce moment elle ne veut plus rien faire en dehors de lire des livres. J’ai donc commencé à créer des activités autour de ses livres préférés. Pour l’apprentissage des couleurs, nous faisons beaucoup de peinture avec les doigts. Je l’encourage en lui demandant ce qu’elle a essayé de dessiner ou représenter, en valorisant son travail.
Nous avons décidé qu’elle ne participerait pas aux ARE. Les activités proposées et surtout les animateurs ne nous semblaient pas vraiment adaptés aux petits enfants.

Je vous remercie pour vos conseils, j’étais un peu perdue avec l’impression de faire fausse route.


#10

Bonjour Ninon,
Je suis triste de lire votre témoignage… Je suis enseignante en TPS/PS avec 10 TPS pour 19 PS et je dois effectivement vous dire que c’est vraiment très dur de satisfaire tous les enfants et de leur accorder du temps. L’accueil des TPS en France est inadaptée, et il est clair qu’une scolarisation à mi-temps est amplement suffisante. Par-contre, j’avoue ne pas comprendre pourquoi la maîtresse de votre fille déclare ne jamais avoir le temps! La relation avec les parents est primordiale pour réussir cette fameuse triangulaire et j’accorde toujours du temps. J’ai bien expliqué à tous les parents qu’il n’y a pas de petite question. Avez-vous déjà eu des soucis, un accrochage verbal avec cette enseignante? Moi, je lui demanderais clairement : “Mais pourquoi ne voulez-vous pas prendre un rendez-vous avec moi ?” Cela fait partie intégrante de notre fonction, faut-il le lui rappeler. Concernant son attitude avec ses élèves, ce sont des comportements que vous avez pu observer ou ce sont des faits qui vous ont été rapportés? Peut-être aussi que votre fille se sent en décalage avec les autres vu ce que vous avez décrit sur ses capacités ? .De plus, 20 élèves, c’est vraiment idéal, je ne comprends pas où est le problème, mais je pense qu’il doit y en avoir un… Bon courage Ninon et tenez-nous au courant.


#11

Bonjour,
Merci à tous pour vos messages. La situation ne s’est pas arrangée. Nous n’avons pas réussi à obtenir de rendez-vous, la maîtresse n’a jamais le temps, lorsque je viens pour récupérer mon enfant elle a déjà son sac et son manteau dans le hall de l’école. Le temps de parler à ma fille, la maîtresse est déjà partie, souvent, elle est déjà partie et je récupère ma fille avec une autre maîtresse. La directrice n’est pas très impliquée au sein de l’école car elle s’en va l’année prochaine, autant dire qu’elle s’en moque un peu…
Du coup, je n’ai plus insisté et je me suis concentrée sur notre fille. Elle commence à reprendre goût au découpage et au coloriage. Nous avons pris beaucoup de temps avec elle, nous valorisons ses progrès et surtout je prend beaucoup de temps à expliquer que le plus important est d’expérimenter pour apprendre. Le but n’est pas de réussir mais que ce soit agréable.

Nous avons aussi commencé des démarches pour l’inscrire dans une autre école car nous déménageons pour la rentrée prochaine. L’une des écoles, nous a demandé une lettre de l’institutrice. Lorsque nous lui avons demandé, elle a refusé de l’écrire car elle ne savait pas quoi écrire de positif sur notre enfant, cela nous a choqué. Il me semble que si notre enfant a des difficultés, c’est à l’instituteur de nous alerter. Ma fille est de fin décembre, dois je m’inquiéter si parfois elle n’articule pas correctement, ou ne parle pas comme le plus âgé de sa classe qui a quatre ans ?

Merci beaucoup pour vos retours, cela nous aide beaucoup ! @laurence1, @reine, @Evi, @Mamoun44, @Kej merci !


#12

Bonsoir @ninon
Je suis heureuse de lire que votre fille reprend goût à partager des activités avec vous. Nul doute qu’avec tout ce que vous lui apportez, elle va retrouver la confiance perdue et l’estime de soi.
Je comprends votre émotion et votre colère peut-être, suite à la réaction de l’enseignante de votre fille, mais prenez de la distance comme vous l’avez déjà fait: vous connaissez votre fille, ses qualités, les compétences et habiletés qu’elle a développées avec vous, bien sûr qu’il y a du positif !
Pour ce qui est de ce “petit” trouble du langage (puisque vous dites que cela arrive parfois) il ne faut pas s’alarmer: un jeune enfant qui apprend à parler peut déformer certains sons. Ce genre de difficulté est lié à la mise en place du langage. Laissez-lui, à mon avis, un peu de temps. Si cela persiste et s’amplifie l’année prochaine, parlez-en à sa maîtresse.
Bon courage à vous, la fin de l’année scolaire n’est pas si loin et gardez cette énergie positive pour accompagner votre fille.


#13

Bonjour Ninon,
Je suis contente que nos messages vous fassent plaisir. Néanmoins, je n’arrive toujours pas à comprendre comment cette situation peut perdurer. Peut-être n’êtes-vous pas la seule maman à regretter cette situation. Vous pourriez faire part de ce malaise à d’autres parents, et même solliciter l’inspecteur s’il n’y a aucune autre alternative. Votre attitude bienveillante avec votre fille est fondamentale, continuez ainsi. Pour ce qui est de son langage, aucune inquiétude à avoir. Ces petits défauts sont très courants à cet âge et tout rentre dans l’ ordre avec le temps ou des fois avec un peu d’aide d’un orthophoniste. Vous verrez si la prochaine enseignante vous en parle ou pas. Vous pourrez même lui demander son avis. . Continuez ainsi Ninon et tenez-nous au courant. A bientôt!


#14

Bonjour Ninon,
J’ai été moi aussi touchée par votre témoignage… qui me donne la chair de poule!
Vous avez merveilleusement bien agi.
Sachez que l’inspecteur de circonscription peut être un interlocuteur quand la communication avec l’école est impossible ou dans une impasse. Bien sur vous déménagez, et c’est tant mieux pour votre petite, mais il reste des enfants qui continueront peut-être à vivre des moments difficiles… et qui n’ont pas forcément la chance d’avoir des parents aussi attentifs que vous…
Donc parfois un signalement peut être un geste citoyen de protection pour les autres…
Bonne continuation !


#15

bonjour Mupel,
Le conseil que venez de dire est à prendre avec grandes précautions. Je suis enseignante d’un 4 niveaux (CE1 CE2 CM1 CM2) et j’ai dû improviser la direction en septembre car mon unique collègue est très malade. J’ai donc fait de mon mieux pour tout assumer car j’ai aussi des enfants en bas âges (2 et 5 ans) Et les programmes ont changés. Tout ce contexte a fait que je n’ai pas pu mener à bien tout ce que j’avais en tête pour ma classe. Ainsi de fils en aiguilles ma pédagogie fut pauvre et un peu dissonante par rapport aux autres années. Les parents m’ont fait des tas de reproches que j’ai tenté de remédier mais la tache de la direction a fini de prendre le pas sur le reste.
Ils ont donc décidé d’écrire à l’inspection pensant mettre à l’abris leurs enfants face moi et trouver un interlocuteur privilégié pour me mettre en marge.
L’inspectrice m’a convoqué et elle est venue dans ma classe pour vérifier ce que les parents avaient dit dans le courrier. Sachez qu’une inspection n’est pas prise à la légère par les enseignants et nos supérieurs sont très différents face à ces questions. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais en fait elle a cherché tout ce qui pouvez conforter l’avis des parents sans chercher le positif. J’ai compris que le combat était perdu d’avance et me suis tue en la laissant penser ce qu’elle voulait.
En ce moment, je suis en arrêt et ne compte pas reprendre l’enseignement dégoutée de ces situations.
Un signalement peut être un geste citoyen mais sachez que les enseignants sont des êtres qui sont aussi inquiets et soucieux de leur métier.
Je ne pense pas avoir mis volontairement, selon l’avis des parents, la vie de leurs enfants en danger mais c’est ce qui est la conclusion de tout ça.
Il faut faire très attention avant de mener ce genre d’action car nous ne sommes pas tous fait du même bois.


#16

Bonjour Reine.
Je suis désolée de ce qui vous est arrivé et qui n’était sûrement pas mérité. Bien souvent l’inspecteur fait juste un entretien pour se faire une idée plus juste en croisant les avis des protagonistes et en complément du dossier professionnel qu’il possède (sans forcément inspecter! Surtout si ce n’est pas la date! ). Peut être n’avez vous pas eu de chance. … ou pas croisé la bonne personne. …
Comme dans tout, il y a des exemples et des contre exemples.
Vous faites donc bien d’apporter ce conseil de précaution.
Dans le cas de Ninon, la situation me semble cependant un peu différente et davantage à charge, si vous me le permettez. … Je trouve alors normal de tenter la hiérarchie quand toutes les autres (nombreuses) tentatives ont échoué.
Je vous souhaite surtout de retrouver la forme et de ne garder que les bons souvenirs accumulés dans vos différentes classes. … pour peut être y revenir un jour? Cordialement


#17

Bonjour Mupel,
merci pour votre soutien. Il est vrai que je n’ai pas eu de chance car c’était aussi l’année d’une inspection mais j’avais pensé que ma supérieure l’aurait décalée pour septembre mais…
Je ne sais pas si je reviendrais dans une classe un jour !
Dans le cas de Ninon, j’avoue mal comprendre la réaction de la collègue qui a surement des raisons mais ça fait partie de son travail de voir les parents même si cela peut être houleux. Elle aurait pu les rencontrer avec une collègue…
Ce sont des sujets très sensibles tout ça et j’espère qu’ un jour les relations entre parents et enseignants seront plus apaisées car c’est quand même l’avenir des enfants et donc de notre société qui est en jeu.
Dans tous les cas, je ne pense pas qu’il y ait une seule manière de faire avec les élèves mais une entente qui permet d’avancer.
Cordialement


#18

Pour information, les enseignants ont le droit de refuser une inspection ou de demander à ce qu’elle ait lieu ultérieurement. Il ne faut pas se laisser maltraiter par la hiérarchie :wink:
Bon courage Reine, j’espère que vous retrouverez l’envie. :four_leaf_clover::tulip:


#19

merci ce message d’encouragement.
J’ai tenté de reculer l’inspection car j’ai appris aussi une très mauvaise nouvelle concernant ma mère une semaine avant mais rien n’y a fait.
En fait j’aurai dû dés le début de l’année faire appel aux syndicats pour me protéger. C’est malheureux à dire, mais c’est une réalité.