Apprendre à dormir seul la nuit : comment faire ?


#1

Un peu hors sujet peut-être, mais je me dis que “faire ses nuits”, c’est quelque part aussi quelque chose que l’enfant apprend… Comment aider un petit (le mien a 22 mois en l’occurrence), à se passer de maman pour s’endormir et se rendormir la nuit?

Est-ce que les écrits de Maria Montessori, et les connaissances actuelles peuvent nous aider à discerner une approche qui soit juste et non violente pour l’enfant? Tout en respectant le besoin de l’adulte de dormir la nuit?

Je me lève depuis + de 15 mois, plusieurs fois par nuit et reste à côté de mon fils pour qu’il s’endorme, mais là je ne peux plus continuer ainsi physiquement… Or, à chaque essai de ‘laisser pleurer’, cela se termine mal - pleurs, crises, et maintenant à tambouriner sur la porte de sa chambre (pratique en immeuble :wink: et à rester éveillé des heures d’affilée. Je pourrais continuer mais est-ce qu’enseigner quelque chose dans un tel rapport de force a vraiment du sens??

Je suis vraiment perdue (et épuisée) et je voudrais pouvoir aborder cela intelligemment…sans violence. @Celine, @Anna, auriez-vous des conseils s’il vous plaît?


#2

Il y aura toujours une petite violence dans un changement, accepter le changement est un processus surtout quand il vient de l’extérieur. Mais vous n’avez pas à vous sentir coupable, dormir est un besoin vital pour vous comme pour votre enfant.

Comment se passe le coucher? Quels rituels sont en place? Pourquoi vous levez vous (pleurs, appels, votre enfant sort de son lit?) En quoi aidez vous votre enfant à s’endormir? Etes vous la seule à vous lever?


#3

oui, je vis seule avec lui: je me lève parce qu’il pleure, appelle, et maintenant oui il sort de son lit! le coucher se passe bien tant que je reste avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme, nous avons un rituel, mais le problème est qu’il ne veut pas que je parte. Moi aussi je veux me faire à l’idée qu’à un moment je dois imposer cette ‘petite violence’, mais quand je vois par exemple, cette vidéo de C. Guégen sur les pleurs des bébés… (je sais qu elle mien est plus grand mais bon!) ça me trouble! https://www.youtube.com/watch?v=R-X4sKAEUkc


#4

La fait de rester avec lui jusqu’à ce qu’il s’endorme est établit depuis sa naissance ou bien est ce suite à un événement particulier ?


#5

non, depuis sa naissance…


#6

Comme disait ma collègue de Pmi “Vous ne faites pas partie du rituel, vous êtes le rituel comme son doudou”.
Il va falloir beaucoup de patience et de dialogue pour qu’il comprenne que s’endormir sans vous est possible.
Dort-Il à l’extérieur (sieste à la crèche, nounou, famille ? )


#7

Oui tout à fait…je suis un peu le doudou moi-même! Il fait la sieste à la crèche (où quelqu’un est là aussi avec eux lorsqu’ils s’endorment…)


#8

Bonjour @mg111,
Que c’est dur de mal dormir la nuit et depuis si longtemps…
Je ne suis pas spécialiste du sujet du sommeil des enfants et tu trouveras tout un tas de livres qui te donneront des tuyaux.
Mais il y a une chose qui me parait très importante et qu’on a un peu tendance à oublier quand on parle de bienveillance envers les enfants (et le sommeil en est un parfait exemple): Oui, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour être bienveillants envers nos enfants, mais aussi envers nous-même. Une maman, un enseignant n’est pas un puits sans fond d’énergie. Il est limite dangereux de s’épuiser à vouloir tout donner aux enfants en s’oubliant, parce qu’alors on s’épuise et on peut glisser sur la pente de la malveillance, de l’agressivité, etc…

Ton enfant a 22 mois, je pense qu’il peut comprendre des paroles simples, franches, dites avec douceur: J’entends ta peur de te réveiller la nuit sans maman, mais moi, j’ai besoin de dormir. Sinon je suis très fatiguée le lendemain et je ne peux pas bien travailler, ni jouer avec toi.
Peut-être même: si tu veux te lever, fais-le, moi je vais me recoucher. Je serai très heureuse de te voir demain matin, fraiche et dispose.
Evidemment, à toi de trouver tes propres mots. Mais tu vois ce que je veux dire ? Grosso modo “J’entends tes besoins, mais j’ai aussi les miens. Et ils ne sont pas moins importants que les tiens.”

Tu peux aussi demander à quelqu’un de tenir ce discours à ta place. Ma tante l’avait fait à ma petite soeur (même cas de figure que le tien). Tête à tête dans la chambre (tout en douceur, mais ferme). Cela avait été radical. Parfois, la maman a besoin d’une tierce personne pour ce genre de situation, surtout si tu l’élèves seule.

Je sais que c’est 100 fois plus facile à dire qu’à faire. Courage !
Je te souhaite les plus jolies nuits possibles.
Anne


#9

Bonjour @mg111,

je comprend tout à fait que vous souhaitiez que votre petit bout dorme dans sa chambre et dans son lit mais peut être n’est-il pas encore prêt? Avez vous essayé de l’accueillir dans votre chambre? Puisqu’il se lève seul peut être pourrait-il vous rejoindre de lui même dans votre chambre sans vous réveiller. Au moins vous n’auriez plus à vous lever pour aller le chercher et il aurait quand même accès à votre présence rassurante dont il exprime tant le besoin.


#10

Il y a les adeptes du co dodo et ceux qui ne le sont pas. A vous de voir où vous vous situez.

Peut être pouvez vous puiser dans la littérature enfantine pour amorcer le dialogue il y a “chacun son lit” dont j’ai oublié le nom de l’auteur.
Comme Kej je pense qu’il est important que vous expliquiez à votre enfant que le sommeil est important pour lui comme pour vous et que vous êtes fatiguée et donc avez besoin de vous reposer.
Repensez le rituel en envisageant votre départ, par exemple après l’histoire je te ferai un câlin et je te dirai à demain, ce sera l’heure pour toi de te reposer et moi j’irai me préparer pour la nuit. Je repasserai avant d’aller me coucher pour voir si tu dors. Les premiers temps repassez au bout de 2 minutes, puis 5 puis 10 au fur et à mesure qu’il chemine quant à son besoin de votre présence.


#11

C’est vrai que le rituel est important aussi. Ceci étant la négociation (côté parents comme enfants) est perpétuelle autour du sommeil dans beaucoup de familles.


#12

@g6kpey , nous ne sommes pas spécialement adeptes du co dodo a vrai dire. Mais nous acceptons parfois d’accueillir notre petite dans ses moments d’angoisses nocturnes. Aujourd’hui elle à d’elle même choisi son lit et s’endort seule après un petit câlin depuis peu, sa porte reste ouverte et la possibilité de pouvoir nous rejoindre lui suffit pour se rassurer et se rendormir quand parfois elle se réveille.
@mg111 Je crois sincèrement que pour le sommeil comme pour pas mal de choses avec les enfants il n’existe pas de solution qui fonctionne pour tous. La base du cheminement que nous devons faire avec eux doit en tous les cas rester la confiance. Le livre “j’ai tout essayé” d’Isabelle Filliozat est top pour ça: on y apprend des trucs qui nous aident à relativiser (pour nous ça a été la notion d’endormissement physiologique et ses décalages réguliers au cours du développement de l’enfant qui nous a rassuré).


#13

Bonsoir

Nous ne sommes pas des “experts” (y en a-t-il d’ailleurs ?) mais nous pouvons vous proposer des expériences qui ont fonctionné avec nos propres enfants.
Parmi tout ce qui vous est proposé, vous trouverez peut-être la votre ? ou un medley de plusieurs d’ailleurs !

Effectivement, votre petit bout est capable d’entendre que le sommeil est un besoin, pour vous comme pour lui. Dans ce cadre, puisqu’il commence à se lever seul, proposez lui de se déplacer lui-même (pour avoir testé, je me rendormais plus facilement lorsque je n’avais pas quitté ma couette !!!)

Si vous ne voulez pas l’accueillir dans votre lit (ce qui est votre droit le plus strict) , vous avez aussi la possibilité de lui prévoir un “petit coin” (un matelas d’appoint par exemple) et de lui dire qu’il peut s’y installer sans vous réveiller.
Ainsi, vous permettez qu’il trouve ce qui lui manque (votre présence) sans perturber votre sommeil.
Une petite veilleuse dans le couloir peut éventuellement parer le risque du déplacement nocturne :wink:

La gestion du sommeil est - comme le dit Arthur - une négociation permanente : les solutions trouvées n’ont souvent qu’un temps, et il faut régulièrement en trouver d’autres à chaque période d’évolution des enfants … tout un apprentissage !

Bon courage à vous ! :blush:


#14

Bonsoir,

Je partage avec vous la découverte d’un livre qui nous a sauvé la vie car nous avons retrouvé un sommeil et notre fille aussi. "Au dodo les petits " de ANNA WAHLGREN. Je l’ai acheté et lu en quelques jours pendant les fêtes de Noël. L’auteure explique comment aider les enfants à dormir paisiblement dans leur chambre, dans leur lit. Nous avons mis en application cette méthode et les résultats furent là très rapidement.

Notre fille âgée de 1an en décembre n’avait jamais dormi une nuit complète sans nous réveiller. Je me levais environ 3 fois par nuit et vers 5h du matin elle finissait dans notre lit accrochée à mon sein comme une tétine géante. En journée, elle refusait de dormir dans son lit, elle s’endormait seulement en portage ou après une tétée en restant sur mes genoux. J’étais vraiment très fatiguée malgré le fait d’être en congé parental.

Aujourd’hui, cela fait 25 jours que nous avons démarré cette méthode (les progrès étaient visibles dès les premiers jours), notre fille dort de 19h30 à 6h45 dans sa chambre et dans son lit sans aucun réveil nocturne. En journée, elle fait une sieste d’une heure le matin et d’une heure et demie l’après-midi toujours dans son lit. Les progrès sont également visibles en dehors du sommeil : elle mange avec beaucoup plus d’appétit, elle joue davantage seule, elle réclame moins les bras.

Ce livre d’ANNA WAHLGREN est une bénédiction car nous avons dorénavant une petite fille qui s’épanouit, nous retrouvons des soirées de couple et je retrouve de la vitalité et de la motivation dans mon quotidien.

Le manque de sommeil est horrible.
C’est un pur régal de retrouver du temps pour soi et de s’amuser en famille, en forme :smiley:.

Je vous encourage vivement à lire ce livre.
Une vie fantastique vous attend. :wink:
Elodie


#15

Juste un petit clin d’oeil…qui peut peut être aider…*j’ai 4 enfants dont deux ont eu du mal à dormir seul (encore pas évident certaines nuit pour la dernière qui a 3 ans…).
Par contre, l’endormissement se passe bien!
Mes petits “trucs” quand elle ne veut pas me laisser partir:
1: Je lui explique que je ne peux pas rester toute la nuit, mais que je comprends qu’elle veut un calin et elle doit me signaler quand je peux partir…qu’elle n’a plus besoin de moi. ça ne marche pas mal mais pas à tous les coups…si ça ne marche pas je passe au truc 2…
2: toujours un gros calin mais je me place de façon à ce que le calin ne soit pas très confortable pour elle (oh la vilaine maman!!!), par exemple avec ma tête qui pèse un peu sur la sienne. Et là, assez vite, elle décide que le moment est venu que maman parte :innocent: !!!

Pour les réveils nocturnes, c’est plus compliqué… Il y a souvent une cause pas forcément évidente à trouver. Pour ma petite dernière 2 causes principales trouvées: cauchemars (bien choisir les histoires à raconter le soir, sinon, elle finit généralement avec nous, sauf si j’ai le courage de la recoucher :unamused:) et pipis nocturnes (réglés avec l’acquisition de la propreté nocturne…elle se réveille quand même certaines nuits pour aller faire pipi…)


#16

Après des mois de casse-tête, d’essais de multiples configurations, de moments sereins aussi mais de régulières rechutes, nous avons lâché prise et accueilli notre enfant sur un matelas collé à notre lit (bientôt 3 ans). Et ainsi tout le monde dort, n’est-ce pas là le plus important ? Il arrive qu’il grimpe dans notre lit et retourne dans le sien une fois la frayeur passée, en nous réveillant à peine.
Pour les personnes inquiètes pour l’intimité du couple, je vous rassure, si la tendresse et l’amour sont là, l’imagination vous aidera très facilement à trouver des alternatives.
Avoir sa chambre petit est très culturel, à d’autres époques et dans d’autres cultures, dormir dans la même pièce que son enfant est tout à fait normal et le contraire paraîtrait étrange.
Bref, lâchons prise :).


#17

Oui, un petit tour du monde des pratiques permet de relativiser et d’apprendre à faire comme on le sent et pas comme on nous dit !:slight_smile: Un enfant peut être capable de dormir seul dans une chambre, ou avec ses frères et sœurs, s’y sentir bien, mais ce n’est pas toujours le cas…le cododo ( que ce soit tout le monde dans un grand lit, ou un matelas à proximité) est une solution non seulement respectueuse si tout le monde est ok avec cela, mais aussi “pratique” car cela évite les déplacements nocturnes ! :slight_smile:
Et pourquoi pas trouver un compromis entre lit dans sa chambre mais aussi lit dans celle des parents afin que l’enfant puisse venir librement ( parfois, savoir qu’on a le choix, qu’on a cette possibilité suffit à rassurer l’enfant en plus…).

Quand je faisais du baby-sitting il y a quelques années, un jeune couple était épuisé parce que depuis la naissance de leur enfant ils luttaient contre leur envie de le prendre avec eux dans leur chambre, ils sentaient que c’était ce dont ils avaient besoin, mais comme tout le monde autour d’eux leur disait que " ce n’était pas bien", et que " pour le bien de l’enfant" il fallait qu’il apprenne à rester seul dans une chambre, ils passaient leurs nuits à se lever, à passer d’une chambre à l’autre. Le jour où ils ont fini par lâcher et dire " ok, on dort ensemble", ils ont redécouvert le joie des nuits réparatrices…:slight_smile:
Et dans l’autre sens, je suis sûre qu’il y a aussi des parents qui sont convaincus que le cododo est la meilleure et unique solution et qui finalement dorment vraiment mal parce qu’ils n’en ont pas envie, ce qui est tout aussi ennuyeux !

Bref, se faire confiance, s’écouter, chercher ce qui est bon pour soi et son enfant…Sur ce sujet, je me méfie beaucoup des livres et de leur recettes miracles, surtout ceux qui veulent à tout prix que les enfants dorment toute la nuit, et je pense qu’on a aussi tout intérêt à oublier les “bons conseils” des uns et des autres et simplement chercher la solution la plus douce pour soi, en fonction du rythme de vie que l’on a, du temps de récupération possible, du plaisir ou pas de dormir tous ensemble, de la possibilité ou pas d’alterner entre les parents, etc…

Bonnes nuits !:slight_smile:


#18

Bonjour !

Je suis vraiment surprise de trouver la mention de ce livre ici ! Même s’il se réclame de la “bienveillance” ( pour les parents ?;)), il regorge de conseils violents…Bon, c’est un livre, et chacun peut y prendre et y voir ce dont il a besoin et laisser le reste évidemment, et vu votre enthousiasme c’est ce que vous y avez trouvé ce dont vous aviez besoin, et c’est formidable.

Mais je ne pouvais pas ne pas signaler tout de même que c’est un livre qui à de nombreuses reprises est loin de respecter les enfants ( les laisser pleurer, leur imposer de dormir dans leur chambre alors qu’ils n’y sont pas prêts, refuser de rester à ses côtés et attendre derrière la porte, bloquer la porte pour que l’enfant ne puisse pas sortir…). Le sommeil est primordial, mais on peut le retrouver sans passer par la violence…Bref, s’il y a certainement à prendre dans cet ouvrage, il y a aussi à laisser…
J’ai vraiment du mal avec ces “méthodes” qui disent comme s’y prendre avec un enfant : et si on essayait de chercher nous-mêmes ce qui est bon pour nous, laisser les enfants nous montrer ce qui est bon pour eux ? L’important est de supprimer la violence, ensuite il y a mille chemins à suivre…


#19

Papillon, je n’ai pas lu le livre …
mais je peux comprendre les parents qui cherchent des moyens de simplement dormir.
On doit respecter les besoins des enfants, évidemment, mais l’absence de sommeil réparateur nuit vraiment et peut consumer les relations familiales. Comme en toute chose, il est question d’équilibre, les besoins des parents doivent aussi être respectés.
Je ne juge absolument pas les couples qui dorment avec leur enfant, si c’est accepté librement par toutes les parties. Personnellement, surtout passé un certain âge, je ne désire pas partager le lit parental avec mes enfants. Pour le coup, ce sont mes besoins qui ne seraient pas respectés.

D’après la description du livre, la “méthode” permet à l’enfant de s’adapter progressivement à l’absence de ses parents. Certains parents adeptes de l’éducation positive le recommandent. Accompagner le sommeil autonome de son enfant, c’est aussi pour moi, une manière de l’aider à grandir, à accepter la frustration, dépasser ses peurs. Et comme dans toute méthode, il s’agit de composer avec ce que l’on est, en écartant ce qui ne convient pas.


#20

@papillon

Le sommeil de chacun est primordial pour passer de bonnes journées et la bienveillance des parents ne peut être totale lorsqu’ils sont épuisés …
Chacun ici apporte les conseils et les expériences qu’ils ont eu, avec bienveillance, pour tenter d’aider ceux qui en font la demande.
Si @lolorose a trouvé une solution dans ce livre, elle le recommande aux autres tout naturellement. Et elle a raison de le faire.

Nous savons tous que dans toute “méthode”, il faut en prendre et en laisser …
A chacun de faire ses propres choix avec les ressources proposées. Et @mg111 fera le tri, comme nous.

Si nous sommes tous d’accord pour aller vers la suppression des violences faites aux enfants, je pense également qu’il vaut mieux parfois un “petit écart” qu’une grosse réaction physique.
Je suis maman de trois enfants, et pour l’avoir vécu, même si je n’en suis pas fière, je sais avoir laissé - à un moment ou à un autre d’une journée particulièrement éprouvante - un de mes enfants pleurer seul dans sa chambre.
… sur le moment, c’était ça ou craquer avec des hurlements ou pire : la bonne vieille fessée réactionnelle qui ne résout rien.

De deux maux, choisissons le moindre … et cessons de nous flageller pour ça. Etre parents ce n’est pas facile et la perfection n’existe pas.

Ma devise au quotidien : “faisons du mieux qu’on peut, avec ce qu’on a … et ça ne sera déjà pas si mal !” :wink: