Bonjour @mg111,
Que c’est dur de mal dormir la nuit et depuis si longtemps…
Je ne suis pas spécialiste du sujet du sommeil des enfants et tu trouveras tout un tas de livres qui te donneront des tuyaux.
Mais il y a une chose qui me parait très importante et qu’on a un peu tendance à oublier quand on parle de bienveillance envers les enfants (et le sommeil en est un parfait exemple): Oui, nous devons faire tout ce que nous pouvons pour être bienveillants envers nos enfants, mais aussi envers nous-même. Une maman, un enseignant n’est pas un puits sans fond d’énergie. Il est limite dangereux de s’épuiser à vouloir tout donner aux enfants en s’oubliant, parce qu’alors on s’épuise et on peut glisser sur la pente de la malveillance, de l’agressivité, etc…
Ton enfant a 22 mois, je pense qu’il peut comprendre des paroles simples, franches, dites avec douceur: J’entends ta peur de te réveiller la nuit sans maman, mais moi, j’ai besoin de dormir. Sinon je suis très fatiguée le lendemain et je ne peux pas bien travailler, ni jouer avec toi.
Peut-être même: si tu veux te lever, fais-le, moi je vais me recoucher. Je serai très heureuse de te voir demain matin, fraiche et dispose.
Evidemment, à toi de trouver tes propres mots. Mais tu vois ce que je veux dire ? Grosso modo “J’entends tes besoins, mais j’ai aussi les miens. Et ils ne sont pas moins importants que les tiens.”
Tu peux aussi demander à quelqu’un de tenir ce discours à ta place. Ma tante l’avait fait à ma petite soeur (même cas de figure que le tien). Tête à tête dans la chambre (tout en douceur, mais ferme). Cela avait été radical. Parfois, la maman a besoin d’une tierce personne pour ce genre de situation, surtout si tu l’élèves seule.
Je sais que c’est 100 fois plus facile à dire qu’à faire. Courage !
Je te souhaite les plus jolies nuits possibles.
Anne