Bonjour,
En fait, je ne comprends pas pourquoi nous nous obstinons tant!
Les bébés (et jeunes enfants) trouvent un maximum d’apaisement auprès de leur maman; ils dorment mieux s’ils sont apaisés. La présence, l’odeur et la respirations maternels, etc. les rassurent (pour dormir, l’espacement avec le bébé est à ajuster en fonction de chacun, de chaque contexte).
Cette période dure peu. Qu’est-ce qu’une ou quelques années dans la vie d’un adulte? Alors qu’elles représentent à la fois une période essentielle et d’une grande vulnérabilité pour l’enfant. Et il est si évident à mes yeux que tous les enfants parviendront un jour à dormir seuls, lorsqu’ils seront prêts! C’est simplement évident. Je suis convaincue que si nous n’étions pas si pressés, notre société serait moins consommatrice de somnifères et autres… Que penser de nous alors, les adultes, qui dans l’ensemble préférons également dormir accompagnés?
Nous devrions être capables d’inventer autre chose durant ces premiers temps de vie qui passeront si vite: nous serons tous bientôt seuls, les enfants au loin. Et nous nous plaignons souvent de routine amoureuse, voilà une belle occasion de faire preuve d’imagination et ainsi, de bousculer joyeusement nos vies de couple!
Connaissant d’autres cultures, par exemple la culture japonaise et étant moi-même française, je suis choquée par notre “gestion” à la française du sommeil des enfants, gestion sans lucidité ni discernement, très compliquée aussi, selon moi… Au Japon, par exemple, les enfants dorment dans la même pièce que leurs parents jusqu’à ce qu’ils en aient assez, c’est-à-dire aux environs de la fin de l’enfance et du début de l’adolescence. Par ailleurs, il y a de quoi s’inspirer dans de nombreuses autres cultures à travers le temps et l’espace, la nôtre étant relativement anecdotique, en fin de compte.
J’émettrais une seule réserve: si nous changeons nos habitudes du tout au tout, il faut nous attendre à rencontrer quelques difficultés peut-être et à effectuer des ajustements… Là aussi, faisons preuve de discernement et d’imagination.
Bien sûr, rien n’est idyllique et parfait. En résumé: soyons plus simples, inventifs et confiants.
Voilà, je sais que mon propos carré met un peu les pieds dans le plat et vous prie de m’excuser s’il a pu choquer certains d’entre vous.
Je vous souhaite beaucoup de douceur…
Maman de deux enfants, 6 ans et 9 mois