Ils n’ont pas tort dans le sens où il est nécessaire d’avoir une progression rigoureuse dans les activités (en tout cas dans certains domaines comme les maths ou la lecture). Pas tort non plus sur le fait que si l’on prend des idées un peu partout, il est difficile d’obtenir à la fin un tout cohérent.
C’est pourquoi il me paraît intéressant non pas de piquer quelques idées à la pédagogie Montessori, mais de faire des travaux de Maria Montessori et de ceux qui l’ont précédée une base de travail que l’on fait évoluer au regard des découvertes scientifiques récentes, mais aussi de notre personnalité et des conditions matérielles dans lesquelles on exerce.
Effectivement, se lever un matin après avoir visionné une vidéo de Gennevilliers, commander le cube du trinôme et les lettres rugueuses, et se lancer en autonomie totale sans autre forme de réflexion me paraît kamikaze (je caricature un peu ). C’est pourquoi Céline met en ligne des articles et des vidéos de grande qualité qui permettent de mener à bien la réflexion nécessaire préalable à la transformation de nos pratiques pédagogiques vers plus d’autonomie.
Et dans se cadre-là, on obtient une cohérence interne qui permet de faire ses propres choix d’activités, qu’elles viennent ou non de l’univers Montessori.
Si j’étais mauvaise langue je rappellerais que l’ISMM vend des formations (et cher en plus)… alors qu’ici on peut s’informer gratuitement…