Je relance mon message ? des pistes pour des ateliers dans la maison ?
Instruction En Famille (IEF)
Bonjour !
ma fille à bientôt 4 ans.
Je l’ai toujours gardé depuis sa naissance.
Pour l’organisation de la maison, des outils et activités, je l’observe et j’essaye de lui proposer des activités / ateliers en fonction des besoins du moment car je vois que pendant 6 mois elle ne va pas dessiner puis du jour au lendemain elle peut remplir les cahiers entier (par exemple). Du coup s’adapter à 1 enfant c’est peut être plus facile, ça je ne sais pas ! Il y a une dynamique de groupe avec plusieurs enfants que je ne connais pas !
Une chose est sure à ces âges là ils partagent tous le besoin de découverte de leur environnement : donc faire la vaisselle, trier , ranger, nettoyer, faire la cuisine sont des activités que je fais régulièrement avec ma fille par exemple !
Deuxième remarque : l’agencement de la maison est aussi à réfléchir pour leur donner de l’autonomie que ce soit dans leur jeux ou activités. J’ai peint un grand tableau ardoise par exemple et je privilégie l’espace dégagé .
Pour les ateliers, tout dépend de vos goûts,compétences, des sorties possibles ? faire une recette, peinture, dessin, éveil musical, chansons, pate à modeler, bricoler avec ses enfants est possible aussi mais pas facile avec un bébé !
A presque 4 ans, le temps de jeux est majoritaire chez moi, j’observe que la concentration sur une activité est meilleure en milieu de matinée, et là je propose des choses qui lui plaisent !
Je sais que je n’ai pas répondu précisément à votre question mais c’est vrai qu’en IEF chacun fait à sa sauce suivant les personnalités et besoin de ses enfants ce qui n’est pas toujours simple !
A bientôt
fanny
Bonjour,
En ce qui concerne les ouvrages, voici quelques incontournables cités plus haut dans le sujet :
Et je ne suis jamais allé à l’école, d’André Stern
Libre d’apprendre, Peter Gray
Apprendre sans l’école, John Holt
Les apprentissages informels, John Holt
La fin de l’éducation, commencements JP Lepri
J’ajouterais aussi le film de Clara Bellar, cité aussi plus haut, Etre et devenir.
Et le livre de Léandre Bergeron, Comme des invitées de marques.
Vous parlez d’ateliers, et j’ai l’impression que vous aimeriez recréer chez vous un fonctionnement proche de ce qui s’est passé dans la classe de Gennevilliers avec Céline et Anna. C’est cela ?
Vous souhaitez donc une école à la maison ?
Il y a tant de possibles pour inventer l’ief…
Plusieurs amis ont tenté de proposer des ateliers Montessori/ créer une salle avec du matériel spécifique ( Montessori ou autres), et finalement se sont aperçues que cela ne fonctionnait pas pour deux raisons :
- ce n’est pas une classe, les enfants ne peuvent pas s’entraîner les uns les autres, ou trop peu, la dynamique n’est pas suffisante
- cela impose une contrainte de lieu et de temps pour un apprentissage, et cela va bien souvent à l’encontre de la philosophie de vie des familles qui souhaitent, en faisant l’IEF, qu’apprentissage/jeu/vie ne fasse qu’un ( notamment pour ceux qui pratiquent le “unschooling” où s’en approchent petit à petit)
En revanche, à partir du moment où des “ateliers” ( du matériel…) ont été considérés comme un jeu comme un autre et mis à disposition dans la maison sans être lié à une quelconque attente de la part des parents, ils ont retrouvé tout leur sens !
Quant aux rythmes, à l’organisation, les repères, etc, c’est à vous il me semble de les déterminer en observant vos enfants, en étant attentifs à leurs besoins, qui ne sont pas les mêmes que celui des enfants du voisins…avec la conscience qu’il va falloir les modifier, les adapter au fil du temps…Il n’y a pas de " rythme de vie" naturel qui conviendrait à tous…que ce soit pour le sommeil, le repas, l’apprentissage de la lecture ou de l’écriture. En partageant votre vie avec celle de vos enfants, en étant là pour voir ce qui les passionne, vous allez pouvoir ensemble décider de vos repères, faire le point sur vos besoins.
Je crois que le plus gros travail est de lutter contre ses peurs, de les laisser traverser sans plus les laisser entraver la relation et la confiance avec les enfants…
Je vous souhaite en tous cas une merveilleuse aventure avec vos enfants dans ce cadre qui semble vraiment idyllique !
Bonjour à tous,
Je suis une maman de Jandira, 8 ans, déscolarisée par choix depuis cet été (en non-sco) et photographe-vidéaste avec 3 ans d’expérience dans l’éducation nationale. Je souhaite réaliser intégralement mon 1er documentaire, sur le thème de l’IEF.
J’ai mis en place un crowdfounding pour financer ce qu’il me manque pour réaliser le tournage au printemps. Pour que le film puisse voir le jour, participez à la collecte et partagez le projet ! Il ne reste que 3 semaines pour aider le film à être produit : https://fr.ulule.com/ief-lefilm/
Merci à vous !
Hélène
Bonjour, Moi je travaille en Montessori à la maison depuis maintenant plus de 2 ans avec mes trois enfants de 3, 7 et 10 ans et il me semble qu’on doit ajouter des livres PRATIQUES à votre liste pour l’IEF, car la question “Comment faire concrètement ?” me semble vraiment importante. Personnellement, j’ai trouvé des éléments dans les livres de
– Charlotte Poussin / Apprends-moi à faire seul / Editions Eyrolles
– Vanessa Toinet ++ / Montessori Pas à Pas / ecole-vivante.com (ma bible !).
Je viens de visionner Etre et devenir: merci @celine! je suis en pleine phase d’interrogation, on a visité une bonne quinzaine d’école de toutes sortes et plus j’avance dans mes lectures, mes rencontres, et avec les vidéos (Demain, Etre et Devenir) plus j’ai la conviction que si je fais vivre les choses à mon fils il apprendra “naturellement”.
Bonjour tout le monde ! Le jardin “ief par choix” du collectif Felicia vous propose un petit questionnaire afin de recueillir vos témoignages et vos avis : comment vivez-vous votre IEF, comment se passent les contrôles de l’inspection de l’éducation nationale, et surtout, comment voulez-vous les voir évoluer ? Dites-nous ce qui vous convient, ce que vous voudriez voir changer… Nous sommes nombreux à n’être pas satisfaits du déroulement actuel des contrôles. Les prochaines élections approchent, et il est important que nous soyons présents et vigilants afin que quels que soient nos choix, le prochain gouvernement nous entende et en tienne compte. FELICIA a à cœur de représenter le plus grand nombre de familles possible, et de soumettre des propositions qui conviennent à tous. Ce questionnaire vous permettra en quelques minutes de faire entendre votre voix. A l’heure où lois et décrets menacent nos libertés, il est important que nous affirmions nos choix, et fassions respecter nos droits ! Bref, vous avez la parole ! https://goo.gl/forms/G5Lf28cwX7rEz1Pq1
A noter, En septembre / octobre 2016 le “jardin des enfantastiques” de FELICIA a sondé par voie de questionnaire en ligne une grosse centaine de familles d’enfants différents ou au profil pédagogique atypique. L’idée était d’identifier des généralités éventuelles dans les pratiques et les motivations des familles, pour mieux expliquer les spécificités de l’apprentissage de ces enfants et les exprimer aux sénateurs et députés qui pouvaient retoquer la loi Egalité Citoyenneté et son volet EHC et IEF . Le rapport est accessible dans notre groupe facebook. Nous essayerons d’annualiser le questionnaire pour voir les évolutions éventuelles à fin 2017. Les résultats viennent d’être publiés dans le groupe, à usage des personnes inscrites.
bonjour à tous et toutes, je partage juste ma ptite expérience… voilà, je suis maman de quatre enfants, 10 ans, 4 ans, 2ans et demi, et 11 mois. j’ai muri ma réflexion de l’école à la maison ,seule, ( auprès de lectures, de témoignages, des échanges du site…), pendant presque un an. Un projet de vie est né, sortir ma famille du stress quotidien, la ré-harmoniser , sauver mon fils aîné de son parcours catastrophique scolaire, fait d’humiliations, de sous estime de soi, de violence, de racket, de brimades et autres. Et enfin, profiter de voir évoluer mes enfants quotidiennement. j’ai totalement remis en cause ma façon de les gérer, mon regard sur eux a changé, je suis beaucoup plus patiente entre autre… bref, j’avais des sous de côté que je réservais au cas où, eh bien j’ai décidé de leurs offrir une micro école, avec du matériel, dans une petite maison dédiée à l’instruction, avec un jardin, un coin potager, verger, animaux, cabane et autres.au rez de chaussée se trouve le matériel le long des murs et deux petites tables et quatre tapis, avec une salle d’eau et wc, un coin cuisine pour élaborer des recettes, ou faire le repas avec nos récoltes ou autre, et à l’étage, un mini dortoir lit simple et lit parapluie pour ceux qui feront la sieste. Pour le matériel et l’instruction, je me suis inspirée du travail de @Celine et @Anna , mais j’ai aussi complété par des maquettes anatomiques, beaucoup de jeu de défis, jeux de constructions, beaucoup de boites et de valisettes à casiers pour nos récoltes de pierres, insectes et autres (un peu comme des cabinets de curiosité qui sont prétexte à pousser toujours plus loin leur émerveillement et leur savoir). Etant artiste plasticienne, j’ai également complété tout ça par de l’argile, des pates à modeler de toutes sorte, peinture, presse linogravure, broderie, couture, reliure, etc.
j’ai attaqué réellement depuis juillet 2017, le fonctionnement s’est mis en place petit à petit. depuis plus de deux mois, nous allons quotidiennement “à la maison d’à côté” (car le lieu d’instruction est à 60 m de notre habitation), et nous ne rentrons chez nous qu’en toute fin d’après midi. Pour le midi, chaque enfant a une boîte repas, et mange en autonomie dedans ou au jardin, ce qui me permet d’avoir quand même un temps de pose en journée. malgré tout ce que l’on a pu me dire, je découvre que mes enfants s’entraident, qu’ils s’observent, jouent seuls, ou par deux ou tous ensemble, et du coup ils progressent plus rapidement que je ne l’aurai imaginé. l’organisation? chaque jour est très différent, dans une journée il y a des temps au jardin, avec potager, bricolage ( avec de vrais outils) , jeux, animaux à s’occuper, des promenades prétextent à des récoltes de végétal, minéral, animal, dessins. et des temps à l’intérieur, avec des temps individuels de présentations, des activités manuelles, travail sur papier, sur tapis, des défis, des jeux collectifs, des chants, de la musique, de la cuisine, beaucoup de lectures, (du ménage aussi!!), des temps libres , des choses imposées, d’autres pas.
J’agis et je réagis et j’interagis en fonction des enfants, des questions, de leur humeur, d’ailleurs ce sont leurs questions qui m’amènent à leur proposer tel ou tel atelier ou matériel, ou qui vont me guider pour le choix des livres en bibliothèque, ou d’une visite d’un château ou musée ou autre. Je jongle avec quatre niveaux, mais avec que quatre enfants, donc c’est finalement assez gérable!!!
voilà, pour l’instant je suis assez bluffée, j’avais peur d’avoir fait le mauvais choix, de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver, et finalement ce sont des débuts très prometteurs, d’autant plus que mes enfants sont très turbulents à la maison, grossiers, ils se chamaillent tout le temps, et miraculeusement, à la “maison d’à côté”, ils sont plus calmes, silencieux parfois, studieux, attentifs, ne se tapent pas, ne crient pas, ils sont comme dans un autre monde , ils rangent, ils attendent, ils partagent…
Si vous avez des remarques, des suggestions, des questions, je serai bien heureuse d’y répondre.
bons projets à tous et bons petits bonheurs .
Aline
Petites questions : le temps passé dans “la maison d’à côté” est-il limité ? Que font-ils une fois rentrés / avant d’y aller ? Y allez-vous dès la fin du petit-déjeuner ? Comment gérez-vous les tâches quotidiennes ?
bonjour @ABC , alors pour faire court, je crois que je m’organise comme une famille classique, c’est à dire que pour les tâches ménagères, comment ferait une femme qui travaille, et qui a des enfants qui vont à l’école? je fais tout avant de partir, et je finis le soir quand je reviens. (ex: je lance ma machine de linge le matin, je la mets au sèche linge en rentrant, je la plie et la range le lendemain matin). “Que font-ils une fois rentrés / avant d’y aller ?” ils font comme les enfants qui vont à l’école, ils se lèvent, petit-déjeunent, s’habillent, jouent ou regardent un peu la télé, dessinent, et autres. Quand on rentre, ils se lavent, se mettent en pyjama, jouent entre eux, ils mangent, et se couchent relativement tôt." le temps passé dans “la maison d’à côté” est-il limité ?".non, dès que tout le monde est prêt ( environs 8h30) nous partons faire une bonne heure de défoulement, promenade, ou vélo, ou jeux au jardin, puis nous attaquons l’école; vers midi, chacun prend sa boîte repas, et mange dedans ou dehors, seul ou ensemble, puis les deux petites vont à la sieste, les garçons reprennent l’instruction. nous rentrons à la maison à partir de 17h, mais il arrive souvent que les enfants veuillent continuer de jouer ou travailler, donc souvent c’est plutôt 19h. (en sachant qu’ils peuvent sortir au jardin à tout moment s’ils ont besoin de prendre l’air). après, il n’y a pas non plus de journée vraiment type, car leurs questionnements peuvent débouchés sur un départ express pour voir le réel. (ex: léon: “c’est comment en fait à l’intérieur d’un camion de pompier?” on prend la voiture et on va voir directement à la caserne la plus proche). sinon, nous allons aussi au relais assistante maternelle le mardi matin, pour qu’ils voient d’autres enfants, à la bibliothèque.
voilà, j’espère avoir répondu aux questions, sinon, je complèterai…
Bonjour,
je suis une maman de 2 enfants de 8 et 6 ans et demi. nous avons pris la décision de faire l’école à la maison et nous allons donc entamer cette aventure dès septembre. le grand sera en CE2 et le jeune en CP. ils ont tous les 2 un haut potentiel intellectuel et ont l’habitude de travailler à la maison avec moi. Je souhaite m’appuyer sur des livres de bon niveau pour leur instruction.
Avez vous des titres à me suggérer SVP notamment donc en français et en maths sachant que le plus jeune à déjà bien avancé dans le programme CP donc il me faudrait surtout des références CE1. Je ne néglige évidemment pas les autre matières et toutes vos suggestions seront les bienvenues.
je vous remercie d’avance
Peut-être un peu tard …
Chez la librairie des écoles : la bonne méthode de dictées CP, idem en CE2 - Petites histoires avec une morale - 50 fables expliquées aux enfants - géographie ce1-ce2
Au GRIP : compter calculer CP, compter calculer CE1
J’ai un petit zèbre aussi qui a démarré l’école à la maison.
J’ai un enfant qui a des difficultés scolaires et qui n’aime pas l’école. Comme nous serons à l’étranger l’année prochaine et que je ne travaillerai pas j’envisage de faire l’instruction en famille, mais je m’interroge sur la meilleure approche pour l’aider (CM2). Comme il n’aime pas le travail scolaire et a beaucoup de mal à se concentrer, utiliser des manuels de cours “classiques” n’est sans doute pas la meilleure option.
J’ai lu les propositions du site pour l’élémentaire et j’aimerais m’en inspirer mais je ne sais pas si c’est adapté en dehors d’une classe. Je pourrais proposer des bricolages et jeux pour développer ses compétences exécutives, lire les grands récits pour introduire les sciences et l’histoire et utiliser le matériel de maths. D’après ce que j’ai compris les activités de langage (secret des mots, secret des textes) nécessitent un groupe d’enfants, donc ce ne serait pas adapté.
Alors, comment travailler la grammaire, l’orthographe, la conjugaison en respectant les lois naturelles de l’enfant ?
Surtout je m’interroge par rapport à l’autonomie et à la motivation endogène. J’ai lu le livre de @Celine et je suis convaincue de l’importance de la motivation endogène pour de bons apprentissages, mais comment la susciter quand elle n’est pas là ? D’après ce que j’ai compris en lisant le site, il peut être nécessaire d’être ferme et directif pour que l’enfant retrouve une motivation endogène, mais comment faire concrètement quand on est parent ? Les liens avec l’enfant sont différents quand on est parent ou enseignant, et avec les parents il risque d’y avoir conflit si on impose des activités (et risque que l’enfant ne fasse rien de constructif si on le laisse totalement en autonomie). Est-ce proposer des plans de travail sur une semaine serait une bonne idée ? (mais il risque de repousser beaucoup de choses à la fin de la semaine…). Ou lui demander de proposer un sujet qui l’intéresse et “greffer” des apprentissages dessus ?
Bref, je suis tentée d’essayer autre chose que l’école, mais j’ai peur aussi de ne pas y arriver et de le mettre encore plus en difficulté pour le collège qui arrivera après.
Merci d’avance pour vos conseils.
Pour ce qui est de l’accompagnement, je te conseille de croiser des manuels de français et de maths pour dégager les notions abordées en CM2. Cela te donnera des pistes de travail.
Idem pour l’histoire et la géographie.
Pour les langues, tu as Duolingo qui est très bien en autonomie. Tu peux également lui lire les livres de la collection TipTongue aux éditions Syros (version audio également en ligne). DVD, dessins animés de qualité en VO, et peut-être tout simplement en direct dans le pays où vous vous trouverez.
Pour la grammaire, conjugaison, orthographe et le vocabulaire, tu peux utiliser des jeux. Il y en a de bien fait. Personnellement je suis passée par le jeu de 7 familles pour aborder et revoir les différents temps par exemple. Tu peux aussi trouver de petits jeux en ligne. Après ce qui marche bien, c’est de faire écrire l’enfant sur ordinateur avec le correcteur orthographique qui souligne les mots erronés. L’enfant cherche à faire disparaître les soulignements et il progresse très vite. Pour l’orthographe, combiner production sur ordi/lecture/dictée courte (fréquente sur un livre au choix de l’enfant avec ciblage de l’adulte d’un passage intéressant en vue des acquisitions et besoins de l’enfant) fonctionne vraiment bien. Je me sers des productions d’écrits et des dictées pour aborder la grammaire, la conjugaison et le vocabulaire. J’utilise également les symboles Montessori. Le jeu phrasibus…
Pour les maths, tu as 4 domaines. La numération (nombres jusqu’aux milliards, nombres décimaux et fractions). Le calcul (les 4 opérations). Les grandeurs (distance, heure, volume, masse…). La géométrie. L’idée de lui donner un travail hebdomadaire succinct et efficace à faire en autonomie puis à revoir en fin de semaine semble une bonne idée. Pense à varier les supports (travail écrit sur post-it, sur feuille, coloriage magique, mots croisés, pendus, activités concrètes, situations réelles non préméditées…). Si tu saisis les occasions, les maths sont partout ! Je privilégie le calcul mental aux techniques posées. En géométrie, j’aime bien le livre La géométrie…pour le plaisir.
En histoire, tu as beaucoup de petits romans. Tu peux fabriquer une sorte de livre des siècles et ton fils y colle les éléments que vous croisez. Les thèmes sont Le temps de la République, L’âge industriel, Des guerres mondiales à l’union européenne.
En géographie, globe, planisphère, puzzles, climats, reliefs, populations, paysages, tourisme, circulation… Les thèmes en CM2 sont Se déplacer, Communiquer via Internet, Mieux habiter (environnement, écologie, aménagements en ville).
Pour les sciences, idem voit ce que proposent les manuels et choisis les occasions, le matériel éventuel en conséquence
Plusieurs questions me semblent importantes aussi. Aime-t-il lire ?
Aura-t-il accès à un ordinateur ?
Participera-t-il a une activité sportive, artistique ?
L’instruction en famille est-elle autorisée dans le pays où vous vous trouverez et t’es-tu renseignée sur les obligations légales et les modalités ?
Bonne réflexion
Pour la motivation endogène, partir de ce qu’il fait, de ce qu’il aime en restant subtile ^^ Faire avec, montrer, s’effacer au maximum (autonomiser le plus possible) . Utiliser les outils qu’il aime.
Merci pour ta réponse, ça me donne déjà plein de pistes !
Très bonne idée l’ordinateur pour l’orthographe.
Est-ce que tu aurais des références de bons manuels en maths et français. En CE j’avais acheté des cahiers d’exercices de la méthode de Singapour, mais je crois que si on veut vraiment l’appliquer ça demande beaucoup de préparation.
Je viens de regarder Duolingo (sans créer de compte) et c’était uniquement de l’écrit. Est-ce qu’il y a aussi des parties en audio ?
Pour les jeux, est-ce que tu pourrais me donner des références ? Tu penses à des jeux du type Conjudingo ?
Pour les manuels, je n’en utilise aucun dans son ensemble. Par contre, j’ai croisé les sommaires des éditions disponibles en ligne pour dégager les notions à “travailler”. Ensuite j’utilise tout ce que je trouve pour illustrer chaque notion (manipulations, modélisations, jeux, jeux sur ordinateur, carnets de jeux que je découpe pour que l’enfant s’ entraîne sur un point particulier, des exercices que je fabrique, beaucoup d’oral). Je mixe tous les supports qui me permettent d’atteindre l’objectif.
Pour Duolingo, il faut en effet que l’enfant sache lire et écrire. Chaque phrase en anglais est audio par contre.
Tu as les livres CD qui peuvent être intéressants en plus des lectures en ligne si tu souhaites rester dans l’oral et l’exposition à la langue dans un premier temps.
Pour les jeux, j’utilise les deux jeux de 7 familles que j’ai fabriqués pour la conjugaison mais il doit en exister des intéressants dans le commerce. Le jeux phrasibus permet de revoir la nature des mots (déterminant, nom, adjectif, verbe) mais peut facilement être amélioré en le fabriquant soi-même. Tu peux fabriquer des memory en conjugaison aussi.
Je ne suis pas une grande consommatrice
J’imagine beaucoup à partir de ce qu’ils savent et je détourne parfois aussi un matériel. J’invente des histoires… Par ex, en conjugaison, les verbes sont des personnages et ils mettent un masque (personne) et un costume un ou deux pièces (temps simple ou composé).
Tu as le livre Sujets, verbes et compagnie qui permet d’aborder la grammaire en récit.
Si tu pars de ses écrits/dictées, tu peux parler de la nature des mots pendant un certain temps, puis du temps des verbes, des fonctions du GN, des types de phrases… À toi de rebondir, de saisir l’occasion ou de la forcer grâce à un texte qui permet d’observer ce que tu souhaites lui montrer. Cela devient un partage et plus un enseignement.
Bonjour à tous et merci de m’accueillir sur le forum !
Je vous préviens par avance, mon post risque d’être un peu long étant donné la densité de mes interrogations, et j’espère ne pas m’être trompée de section.
Alors voilà. Ma fille de 4 ans est entrée à l’école à 2 ans et demi, à sa demande et par praticité. Ça ne s’est jamais très bien passé… D’après l’équipe pédagogique, elle est très intelligente, comprend très bien, a un langage et un vocabulaire très développés, un certain potentiel artistique et sportif etc. Mais elle se fatigue très vite, gère très mal ses émotions, peut être carrément infernale, agressive etc. Au vu de certains de ses comportements et des héritages familiaux possibles, on a été faire des bilans au CAMSP, qui n’ont montré aucun trouble (type TSA ou TDAH par exemple), simplement une personnalité particulière, soit hyper soit hypo sensible selon les domaines et des angoisses, entre-autre. Pour donner quelques exemples, elle ne supporte pas le monde et le bruit. Elle qui adore chanter, danser, se mettre en scène, le jour de la fête de l’école ou du spectacle de Noël, j’ai cru qu’elle allait s’évanouir… Dans ce genre de situation elle cherche à s’enfuir, quitte à se mettre en danger, si on la contraint elle se met à taper, mordre, griffer, et si on la contraint encore elle s’en prend à elle-même. Autant dire que je ne la contraint plus. Tout au long de l’année dernière, en petite section, des parents venaient se plaindre des blessures infligées à leurs enfants par ma fille, l’équipe pédagogique n’en pouvait plus, ils m’ont demandé si je pouvais la garder à la maison l’après-midi, ce que j’ai fait pour qu’au moins elle arrive à faire la sieste dont elle a vraiment besoin. En outre, l’école a mis plein de choses en place pour l’aider ! Un coin spécialement pour elle, où elle pouvait s’isoler si besoin, plusieurs réunions avec nous et avec le CAMSP, une fleur des émotions, ils ont adapté leurs comportements en fonction de leurs ressentis, des notres, des conseils de l’équipe du CAMSP, mis en place des rituels et des aménagements en tous genres qui ont d’ailleurs porté leurs fruits. Et j’ai d’ailleurs été très agréablement surprise de découvrir que cette année, elle était comme par hasard en classe avec les quelques rares camarades avec qui ça va bien et ses amis, et séparée de ceux avec qui ça ne passe pas du tout ! (On a fait une demande d’AVS pour cette année, mais je n’y crois pas trop… Eh oui, AVS, je l’ai été, je doute qu’on donne la priorité à ma fille, et je le comprendrais très bien…) Bref, tout ça pour dire que “pour une école classique”, ils se sont démenés et se démènent encore, et je leur en suis très reconnaissante ! J’aime beaucoup cette école.
Et j’avais bon espoir pour cette année, la puce grandit, les vacances se sont bien passées, j’ai constaté des améliorations à la maison… Mais voilà, aujourd’hui, deuxième jour d’école, un drame ! L’an dernier les enfants attendaient les parents sur des bancs dans le hall puis étaient appelés à sortir quand leurs parents arrivaient. Et cette année, on va les récupérer devant la salle de classe… Une demi-heure de crise et l’aide de la maîtresse et de deux mamans ont été nécessaires pour qu’on puisse enfin décoller et rentrer à la maison. En plus elle n’avait pas fait la sieste, et comme l’école l’épuise, ajoutez de la fatigue à ce changement d’habitude, et voilà. Bon, j’essaie de relativiser, de me dire que c’est juste la rentrée, qu’elle a besoin de temps pour reprendre le rythme etc…
Mais je m’interroge de plus en plus sur des méthodes d’éducation alternatives. Si on habitait dans un endroit où il existait des écoles plus respectueuses du rythme et de la personnalité de chaque enfant, et qu’on avait des sous, on choisirait bien sûr cette option. On serait prêts à déménager d’ailleurs ! C’est surtout les sous qui manquent… Et ici commence la deuxième partie de ce post ( je vous avais prévenu que ce serait long !).
Je me pose donc la question de l’école à la maison. En ce qui me concerne, j’ai des problèmes de santé qui m’empêchent de travailler “comme tout le monde”, et je commence des démarches pour faire une formation d’art-thérapie. Mon homme quand à lui n’a pas eu la vie facile (moi non plus d’ailleurs) et stagne pas mal dans sa vie. Donc pour l’instant, on ne fait pas grand chose, on cherche que faire de nos vies. Alors d’un côté je me dis, autant en profiter, repousser encore l’idée de me lancer dans une formation et tenter l’expérience de l’IEF ! D’un autre côté, je m’interroge. Est-ce que je tiendrai le coup ? Niveau fatigue dûe à ma santé entre-autre. Est-ce que ce serait vraiment bien pour elle ? Est-ce qu’il vaut mieux certes prendre plus en considérations ses difficultés mais l’empêcher dans un sens de s’y confronter et donc de les dépasser ? Est-ce que c’est possible de faire quelque chose de constructif avec dans l’affaire son frère d’un an et, bien que très calme, très pot de colle ? Ou est-ce qu’il faudrait que je trouve le moyen de le faire garder pour me consacrer complètement à ma fille quelques heures par jour ? Ça me chagrine un peu… Mais c’est sans doute faisable.
Et surtout, est-ce qu’on ne reporterait pas nos propres traumatismes et difficultés sur elle, mon homme et moi ? Parce que bien sûr, lui se pose les mêmes questions. En effet, l’un comme l’autre étions “surdoués” et carrément inadaptés au système scolaire classique étant gamins, et inadaptés tout coût d’ailleurs, l’un comme l’autre avons fini déscolarisés à 16 ans. L’un comme l’autre avons très mal vécu notre scolarité et surtout la norme et le groupe… Alors, est-ce qu’on ne s’alarmerait pas un peu vite par peur de voir nos propres schémas se reproduire sur notre fille ? On croit avoir du recule, mais est-ce vraiment le cas ? Il est certain que notre fille a un réel problème à l’école, puisque c’est avant tout l’équipe pédagogique qui nous a interpellé sur ceux-ci. Mais est-ce que ce que nous aurions aimé pour nous-mêmes étant enfants lui conviendrait à elle ? En ce qui concerne nos connaissances et nos compétences, je pense qu’on s’en sortirait très bien, et que l’un compenserait les lacunes de l’autre dans tous les cas. Mais pour ce qui est des compétences sociales, au sens large, j’ai peur qu’on ne soit pas à la hauteur et qu’en voulant l’aider on ne prenne le risque de la marginaliser d’office. Et puis il y a les qu’en-dira-t-on… Et qu’en pensera l’école ? Ou alors je me disais, est-ce qu’il serait envisageable de leur en parler, et de tenter l’expérience pendant un mois ou deux, et si ça ne marche pas de la faire retourner à l’école ? Ou de proposer un entre-deux, une journée d’école par semaine, ou une semaine d’école par mois ?
Bref, je voudrais vos avis, vos conseils, vos points de vue, vos expériences…
Merci de m’avoir lue !