L'usage des tablettes chez soi et à l'école


#1

Après avoir travaillé dans le primaire, le secondaire et gérant une entreprise de “ludique utile”. J’aimerais avoir votre avis sur l’utilisation des tablettes par les enfants et élèves et surtout sur les applications dites “ludo-éducatives”… Perso, je travaille, et je vis avec mais je sais que je fais, hélas encore parti d’une minorité malgré tous les ouvrages en pédagogies et usages des TUICE que j’ai pu lire et exploiter. Alors pour ou contre ? Et surtout La question connue… POURQUOI ?


Inquiétude autour d'un MS qui ne progresse pas
#3

Bonsoir
Les études qui démontrent les effets négatifs des écrans sur les jeunes cerveaux ne manquent pas.
Si certains ont des doutes, beaucoup d’entre elles sont citées dans le livre de Michel Desmurget : TV Lobotomie.
Que l’on me cite une seule étude qui démontre qu’un écran peut mieux faire qu’un autre être humain en matière d’apprentissage et de développement personnel et alors peut-être que je changerai d’avis.
Donc je dis “contre” aussi !


#4

POUR la tablette en tant qu’appareil photo (dans ma classe, les enfants dès qu’ils en sont capables prennent en photo leurs constructions et leurs ateliers), caméra, enregistreur de sons. Pour créer des livres numériques (book creator), des petits films d’animation, pour se retrouver autour d’une image stockée dans la tablette et en parler et surtout, surtout, pour fournir les images du cahier de vie tous les vendredis !

POUR la tablette en tant qu’outil de validation des acquis, cahier de réussite numérique à envoyer aux parents par mail avec les photos des réussites de chaque enfant pour chaque compétence.

En bref, pour la tablette en tant qu’outil pour se mettre en lien et créer ensemble.

CONTRE tout le reste.

Ah, et j’oubliais… ma fille de 7 ans est en train de jouer en ce moment aux Légos dans sa chambre en écoutant l’album d’Aldebert sur la tablette. Il y a 5 minutes, c’était “Bulle et Bob à la plage” de Nathalie Tual. Elle ne l’utilise que pour ça, et me mitrailler quand je suis mal coiffée !


#5

Zartine et Leïla ont fait un parfait résumé de mon avis :wink:
C’est un bon outil pour certaines choses, mais aucun intérêt pour les apprentissages. Pourquoi s’encombrer de choses inutiles ?


#6

Merci Zartine !

Comment l’utiliser ? Par exemple pendant les travaux en autonomie une fois une activité finie. Une seule tablette par classe me parait en effet suffisant. Les outils => auto-évaluation, validation d’acquis. Comme c’était suggéré. Activités diverses : photos, animation, histoire de l’art si on a de la chance d’en avoir plusieurs. Arts visuels avec progressions continues et collaboratives. Bref, je suis d’accord que la tablette et l’ordinateur ne doivent pas remplacer l’enseignant mais pourquoi se passer d’un outil qui peut dynamiser une classe et améliorer certaines attitudes telles que l’entraide, le projet, la découverte ?

Ensuite, pour citer diverses sources : j’invite ceux qui ont encore quelques doutes à aller voir le site du ministère et éduscol.
http://eduscol.education.fr/pid31438/integrer-des-outils-numeriques.html?mode_player=1&video=356750

Allez voir la rubrique sur les tablettes et eduscol…

Et rendez-vous dans les ESPE où plein d’enseignants chercheurs en développement de l’enfance découvrent et exploitent tout les jours de nouveaux outils numériques parfois même utiles à des enfants en difficultés. Des supports plus intuitifs sont parfois plus bénéfiques que le seul usage des manuels présents en classe.

Quelques chercheurs et études : plein de thèses toutes passionnantes.
http://francois.muller.free.fr/manuel/tice/cadre.htm
Devauchelle Bruno, Comment le numérique transforme les lieux de savoirs. Le numérique au service du bien commun et de l’accès au savoir pour tous /.
Je pourrais en citer des dizaines. Il n’y a qu’à aller dans les bibliothèques des espe ou dans les centres SCEREN.

Après, je ne nie pas qu’il n’y a pas de débats même parmi les chercheurs. Et je suis CONTRE l’usage de JEUX avant un certain âge. C’est dévastateur pour plein de raisons en effet. Après, toujours à propos des jeux il s’agit plus d’un choix d’éducation que d’instruction et d’institution du savoir. Enfin, il me semble…

Qu’en pensez-vous ?
Bonne semaine.


#7

Bonjour,
Je pense qu’il faut distinguer l’intérêt de l’usage de la tablette :

  • comme outil pour “ramener” des enfants vers un apprentissage plus autonome, constructif et collaboratif à partir d’application adaptée, de jeux etc.

  • comme outil pour compléter les possibilités de découverte du monde

Dans le premier cas, cet été j’ai utilisé notre tablette pour le fils d’un ami qui venait de finir sa CP avec difficulté : vocabulaire pauvre, construction et complexité langagière très limitée et désintérêt total pour la lecture. Très attiré par les écrans, je lui ai proposé quelques applications avec des histoires à construire, à lire et dans lequel il y avait une petite animation. Je l’ai utilisé comme tremplin pour la lecture afin de le réorienter ensuite vers les livres “physiques” que mon fils de moins de 3 ans ne se lasse pas de regarder. Nous ne sommes restés que 7 jours ensemble durant les vacances mais à la moitié du séjour il demandait qu’on lui lise les histoires des “grands livres” de mon fils. Je pense que certains outils numériques sont intéressants donc mais pour les enfants qu’il faut “déjà” rattraper…

Dans le deuxième cas, pour mon fils (qui a moins de 3 ans), j’utilise la tablette pour lui montrer exclusivement des photos et des vidéos, soit personnelle (de notre famille pour reparler des événements passés) soit documentaire. C’est la seule méthode que j’ai trouvé pour répondre aux questions de mon fils initié souvent à partir des livres ou du quotidien. Face à des questions comme “comment on joue de la balalaika ?”, “comment le poussin sort de l’oeuf?”, “comment on joue du violon ?”, “çà ressemble à quoi un arc en ciel ?” etc. je trouve que les vidéos sur internet sont très bien pour répondre à cela, le mieux est de pouvoir le voir en “vrai” mais on ne peut pas toujours !


#9

OUI : Usage de la tablette pour un outil de communication (handicap privant de parole) type PODD ou TOBII dynavox oui.
http://www.aides.electroniques.proteor.fr/produit,1676-acces-a-l-informatique,1812-tobii-eye-mobile.php


Et encore que mes formateurs nous conseillaient la version papier de ces tableaux (sauf bien sûr quand on a la fonction eye tracking!) pour être plus en interaction dans TOUTES les situations (y compris problème météo…)
MOYEN: Après, tablette utilisée avec une patiente autiste: jeux proposés par une société: bof… c’était plus de l’occupationnel. Pas d’interaction surtout…
Mais je ne connais pas toutes les possibilités de cet outil, donc je ne juge pas pour le moment.


#10

Voici une tablette un peu particulière, car elle est géante (taille de la cour de l’école), les enfants peuvent courir dessus (et donc communiquer), et encourage les échanges et la collaboration.

Vidéo 1 >>

Vidéo 2 >>

Je développe ce concept depuis 6 ans (Il est beaucoup plus vaste et évolué que ce qui est montré dans les vidéos), justement pour apporter une alternative à la tablette classique dont l’usage ne me parait pas être en phase avec un apprentissage naturel chez l’enfant.

Qu’en pensez vous ?
Je cherche seulement des pistes pour perfectionner le système, et je pensais les trouver dans ce forum de qualité.

Je n’apporterai aucune critique et aucun jugement sur vos réponses, j’ai juste envie d’avancer dans le bon sens.

L’installation du numérique dans nos écoles est incontournable, ce n’est qu’une question de temps et penser le contraire serait se mentir, donc à nous de trouver des solutions en adéquations avec les principes “des lois naturelles de l’enfant”.

Si vous vous intéressez aux courants pédagogiques présents dans ce forum, posez vous les questions clés au sujet de ces vidéos, et laisser vos critiques sur ces pages.

Merci de votre contribution.


#11

Bonjour,

Après l’installation d’un VNI dans toutes les classes de l’école de ma fille, soit de la PS au CM2, j’apprends par ma fille entre la poire et le fromage qu’avec les enfants de sa classe (MS), ils utilisent régulièrement des tablettes. Evidemment je tombe par terre, car je mets un soin particulier à ce qu’elle ne regarde jamais la télévision, que nous n’avons pas de tablette chez nous. Déjà, je suis en colère car l’enseignante ne mentionne jamais les activités numériques faites en classe. J’ai su que le dessin animé “Monstres et compagnie” avait été diffusé au sein de la classe lorsque m’a fille a commencé à faire des cauchemars terribles. Le CSA a prévu des affiches de sensibilisation aux dangers de la télévision par tranche d’âge. J’ai trouvé beaucoup d’articles mais pas d’affiches de prévention “officielles” sur laquelle je pourrai appuyer mon propos Avez vous connaissance d’une campagne officielle sur les dangers des écrans et des tablettes en particulier? Où puis-je me procurer des affiches svp Je vous remercie d’avance pour votre aide :slight_smile:


#12

Je pense que tu peux essayer d’impacter sur la qualité de l’utilisation des écrans (mais tu te situes dans la minorité de parents qui se sentent concernés :sweat:) mais sur leur utilisation, je dirais que tu n’as aucune chance car le numérique est devenu l’un des fondamentaux de l’école (“lire, écrire, coder”…). La directive vient d’en haut.
L’outil numérique est malheureusement mal utilisé. Ce ne devrait rester qu’un outil.


#13

Bonjour à tout le monde car je suis nouveau sur ceforum, et je souhaite faire partager mon expérience de parent concernant la tablette de mon fils à l’école et à la maison.
Je m’excuse par avance car mon message risque d’être un peu long tellement il y a à dire…

Chez nous la règle est simple : on fait ce que l’on à faire et quand tout est correctement fait, on peut s’amuser dans la limite du raisonnable (une heure ) à la DS ou à l’ordinateur. Or de question de nous débarrasser de nos enfants en chambre avec une tablette pendant des heures, sinon il n’y a pas de vie de famille. Donc c’est dans cette logique que nous avons refusé d’acheter une tablette à notre enfant de 11 ans il y a deux ans car c’est le meilleur moyen de l’isoler et de le rendre accro à la maison.
Or son college a été désigné comme établissement pilote pour la numérisation des classes de 5ème… donc notre fils s’est retrouvé avec une tablette IPAD AIR à 400€ dans son sac d’école sans que nous ayons notre mot à dire.
Bien évidemment les profs d’informatique ont organisé une séance d’information pour les parents sur ce nouvel outil.

Voici comment cela nous a été vendu :

“- cette tablette n’est qu’un outil et pas une fin en soi, elle sert à initier vos enfants à ce qui va les entourer plus tard, elle va également contribuer à alléger les sacs de vos enfants car la plupart des livres seront dedans en version numérique, ce sera un lien entre les élèves et vers les professeurs, elle sera verrouillée afin que vos enfants ne puissent modifier les applications et geo localisable en cas de perte, et neutralisable à distance en cas de vol.”

Globalement on a vu que leur affaire avait été réfléchie, et nous avons décidé de leur faire confiance.

Questions des parents :

  • en cas de casse, que se passe-t-il ?
    —> grand moment de solitude des profs incapables de répondre et très évasif. Ils n’y avaient pas trop réfléchi

  • vous avez validé quoi comme applications ?
    –> longue liste annoncée dont YouTube car utile à l’élève dans beaucoup de cours.

  • si on s’aperçoit que l’enfant se sert de sa tablette comme un jouet au lieu de travailler, que faire ?
    –> l’enfant laissera sa tablette à l’accueil le soir et la récupérera le lendemain matin.

Bref maintenant je vais vous faire un bilan des deux ans passés avec ce bel instrument dans le cartable de mon fils :

–> deux paramètres n’ont pas été pris en compte par l’éducation nationale lors de cette magnifique décision de numériser les collèges : LES ÉLÈVES ET LES PROFS !

  • le cartable de mon fils est toujours aussi gros et lourd avec une tablette en plus dedans.
    (Allez comprendre)
  • 70% des devoirs se font maintenant en ligne sur des sites, enregistrés par l’élève et ressortis par le professeur directement en cours. L’idée de base est bonne sauf que une fois enregistré c’est verrouillé, et comme notre fils fait ses devoirs dès qu’il rentre de l’école et que nous rentrons vers 18h30…on ne sait quasiment jamais ce qu’il fait.
  • forcément ça a pas loupé : on a attrapé notre fils sur YouTube au lieu de travailler, et il nous a avoué ne faire que ça dès qu’il peut, soit à l’école dès qu’il a une pause, soit à la maison dès qu’on tourne le dos en lui faisant confiance…comme 100% de ses camarades d’ailleurs. À la récréation, au lieu de communiquer, tout le monde s’isole avec sa tablette. L’Etat interdit le téléphone portable au collège, pas grave car l’Etat lui même l’à remplacé involontairement par des ipad !
    –> donc on a signalé à la directrice que le but n’était pas atteint et qu’on voulait que l’école garde la tablette comme annoncé. Non seulement on est passé pour des mauvais parents qui déconnectons notre fils, mais en plus c’est impossible puisque 70% des devoirs sont à faire dessus…

Ce qu’il ne faut pas oublier :

  • au brevet, pas de tablette ! Et pourtant ni les professeurs ni les élèves ne peuvent plus s’en passer
  • en seconde, pas de tablette non plus…
  • et enfin quelque chose qui n’est pas dit aux parents, ou alors très évasivement (je sais ce n’est pas Français) : mon fils sort sa tablette de son sac vendredi dernier, sac toujours aussi plein et lourd je rappelle. Il s’aperçoit que l’écran est fendu…je vais avec lui voir son professeur d’informatique lundi matin.

–> " il faut faire une déclaration d’accident à votre assurance scolaire ou encore à votre responsabilité civile, et je vais vous donner la liste des réparateurs d’ipad en ville ".

J’en contacte un au hasard : 100€ la réparation.
–> assurance scolaire ne prend rien en charge car faute de manipulation de l’élève, sans autre responsable style un élève qui saute sur son sac.
–> responsabilité civile prend en charge, mais franchise de 150€…

Vous avez compris, c’est pour notre porte monnaie la réparation.

Voilà, donc si je résume, pour moi ces tablettes sont une catastrophe pour nos enfants qui ne savent plus faire que ça, pour les professeurs qui en abusent et isolent nos enfants dès la classe de 5ème (je crois même que dès l’année prochaine elles seront prêtées aux 6èmes).

Merci de m’avoir lu…

Coyotte


#15

“Qu’en pensez vous?” -> que le numérique n’est qu’un outil. Un outil néanmoins dangereux car il sera beaucoup plus facilement mal utilisé (occupationnel, jeux pseudo éducatifs sans intérêts par rapport à de la manipulation réelle, visionnage-consommateur, récompenses externes, etc.) que bien utilisé (création et utilisation de contenus multimédias).

A titre personnel :

  • Un vieil ordinateur portable pour écouter des histoires racontées avec un casque audio (avec support écrit si possible -> oralbum). Intérêt : les enfants peuvent facilement choisir l’histoire qu’ils veulent (l’icône du fichier reprend la couverture de l’album). Cela pourrait être remplacé par un autre outil, j’ai recyclé ce que j’avais.
  • Un autre vieil ordinateur portable pour saisir des lettres/mots/textes librement -> découverte du clavier. Ca ne remplacera jamais (et surtout pas !) l’écriture à la main ou avec un alphabet mobile. Mais ça me permet de leur faire utiliser l’ordinateur (compétence obligatoire des programmes). A terme savoir utiliser un traitement de texte et imprimer leurs productions (idéalement création d’un journal).

Au passage, j’ai supprimé les jeux qu’il y avait auparavant (GCompris) : aucun intérêt/valeur ajoutée par rapport à de la véritable manipulation.

  • Plus tard, quand j’aurai bien réfléchi en amont et blindé mes préparations : création de multimédia (photo, son, vidéo; bookcreator ou équivalent) avec LA tablette de classe. Une seule et unique tablette. Pour forcer à apprendre à partager et travailler en petit groupe.

Je le répète (et rejoins mes collègues plus haut) : le seul intérêt pour moi du numérique est en ce qu’il apporte de plus : le multimédia. Pour le reste, aucun intérêt de faire des manipulations abstraites alors qu’elles peuvent être réalisées concrètement.


#16

Bonjour Charles mais, désolé, je ne suis pas d’accord avec toi. Une seule tablette par groupe donne l’illusion que chacun travaille, mais c’est faux. Marcel Lebrun parle de proximité géographique, mais pas de proximité mentale, et, fait bien la différence entre apprendre et enseigner.
(De plus il me semble que le mot “forcer” ne doit pas faire partie du vocabulaire pédagogique)

Je ne peux pas apprendre une compétence à un enfant, je peux juste lui enseigner, les modifications de connexions neuronales, moi je ne sais pas les faire à sa place. Apprendre est un mécanisme intime, individuel, et non un mécanisme collectif. C’est le teaching et le learning en anglais.

Oui l’élève peut apprendre “au sein d’un groupe”, mais ne peut pas apprendre “en groupe”, c’est contraire aux neurosciences (même si tous apprennent).

Ou veux-je en venir ? Hé bien si l’enfant n’est pas dans une dynamique d’apprentissage actif… il n’apprend pas, ou peu. Donne t-on un instrument pour 5 lors d’une leçon de violon ? Non car les 4 qui n’ont pas de violon ne donnent que l’illusion d’apprendre, pourtant ils sont physiquement présents pendant la leçon. Et si je fais tourner le violon, le temps de travail est divisé par 5, avec toutes les déviances qui en découlent.

Attention cette méthode (le pseudo travail de groupe), ne respecte aucun des 4 piliers de l’apprentissage selon les neurosciences (Stanislas Dehaene). Et une tablette pour 4 ou 5, ça restera toujours une tablette pour 4 ou 5 créant des frustrations, du désengagement et du désintéressement.

Ou alors il faut complétement revoir l’outil tablette.
Donc une tablette pour 5, c’est un mirage pédagogique… sauf si je trouve un moyen pour partager équitablement cette tablette. cad que chacun bosse à son rythme (tiens encore un truc qui ne fonctionne pas dans notre tablette pour 5 du début), que chacun bosse 100% du temps, et que chacun partage son savoir avec l’autre.

Hé bien il y a une solution à tout ça:
http://cardie.ac-besancon.fr/2018/11/24/pour-en-savoir-plus-sur-le-concept-learn-o/

http://www.course-orientation-ecole.com/course_orientation_ecole_alaune.php?cle_alu=285

http://www.course-orientation-ecole.com/course_orientation_ecole_nos_videos.php

Dans cette exemple la tablette est tellement grande que toute la classe (pas 5, mais 30, 35, 40…) l’utilise en même temps. En fait, cette tablette prend la taille de la cour de l’école, et toute la classe court dessus.
Elle est donc partagée équitablement. Chaque élève réalise une tache choisie qui lui est propre (à son rythme, dans sa ZPD), chaque élève n’attend jamais et bosse 100% du temps, et chaque élève peut tout le temps partager des infos avec TOUS les autres élèves.

Cette méthode permet d’utiliser l’outil numérique en respectant les 4 PdE selon les neurosciences et offre une neuroérgonomie extraordinaire. Cette méthode est calquée sur le TED d’Alan Coughlin https://www.youtube.com/watch?v=MhG97kNw1c0)

C’est à ma connaissance le seul outil numérique qui, pédagogiquement, est 100% “dans les clous”.


#17

Je me suis très mal exprimé : “forcer” est un choix de terme malheureux. Ce que j’entendais par là est le choix pédagogique (assez classique et très bien expliqué par Maria Montessori, Céline Alvarez, etc.) d’avoir un seule exemplaire de chaque atelier (pour la grande majorité). Ces ateliers se travaillent seul ou à deux voire trois élèves grand maximum, quand cela est possible et profitable aux apprentissages.
Edit (nous nous sommes mal compris je crois ;)): par exemple un élève qui manipule, les 2 autres qui miment/chantent/jouent une scène/…, etc. ou deux élèves travaillant coopérativement sur la tablette; plus sur une tablette “classique” me parait en effet inefficace voire destructif).

Je n’ai pas encore regardé vos liens, j’y jette un oeil ce soir.
Edit : J’ai regardé rapidement (très rapidement pour être sincère). Ca peut être intéressant. A titre purement personnel (j’insiste : ça n’engage que moi) j’ai du mal a accrocher, mais ça pourrait intéresser des collègues.


#18

bonsoir, charles
ton message me rassure, effectivement je pense que l’on s’est mal compris.
j’ai trop l’habitude de voir 5 ou 6 élèves sur une seule tablette, dont le matériel n’est pas “séparable”.
Deux ou trois, c’est mieux, même si je pense que deux (c’est valable pour 3,4…) sur un seul instrument c’est dangereux pour de la collaboration, et favorable à l’émmergence de leader. (je parle de matériel “non séparable”)
Le système que je dévellope (Learn-o) est en totale harmonie avec la pédagigie Montéssori, mélange des ages, choix de l’exercice, autonomie, partage…
Je n’ai pas de problème avec ça. C’est une autre façon de faire entrer le numérique à l’école.

La tablette conventionelle (celle que l’on trouve à carrefour), n’a jamais été pensée pour l’apprentisage scolaire. Sa neuroérgonomie relève plutôt du bricolage après coup, que d’un concept pensé du début pour investir le système scolaire.
Personellement j’ai pris le problème dans l’autre sens, repenser de zéro, l’érgonomie du numérique en s’appuyant sur les sciences de l’enseignement, mais effectivement, je peux me tromper.


#19

Dans le cadre de l’école inclusive, CENOMY accompagne le corps enseignant et les familles dans l’équipement et la formation d’aides techniques à la communication, dédiées aux enfants en situation de handicap et scolarisés en milieu ordinaire ; tablettes tactiles, logiciels de Communication Alternative Améliorée (CAA) tels que Grid 3, TD Snap, Mind Express…

https://cenomy.fr/