Manque d'élan


#11

De rien, avec plaisir. Je suis ravi que ça te soit utile. Ce que tu décris me paraît normal car j’éprouvais les mêmes difficultés au début. On n’est juste pas véritablement formés à cette pédagogie et donc on tâtonne… surtout qu’on ne peut pas la pratiquer dans les mêmes conditions que ce qui se pratiquerait en école Montessori par exemple. C’est pourquoi Céline précise en préambule à l’utilisation de ce site “si la proposition didactique issue de la pédagogie Montessori est une excellente porte d’entrée pour amorcer un changement de pratique, la rigidité dont peut parfois faire preuve le système global de cette méthode est susceptible de placer enfants et enseignants en grande difficulté”. Mais là où je me distingue d’elle, elle le sait d’ailleurs car j’ai déjà échangé avec elle sur le sujet, c’est que pour prendre du recul sur cette pratique il faut d’abord bien comprendre cette pédagogie, ses tenants et ses aboutissants, et se confronter à ses limites telles que décrites par Céline… alors, forts de notre expérience et de notre compréhension des choses, on peut s’en détacher en apportant des modifications. Car j’ai essayé de mettre en oeuvre plusieurs pédagogies dans ma classe et ça ne fonctionne pas. Les fondements théoriques qui sous-tendent chaque pédagogie sont en effet différents. Et si je suis d’accord avec Céline sur le fait qu’il est nécessaire d’emprunter à d’autres pédagogies pour compléter la proposition de Maria Montessori, il n’en demeure pas moins que cela doit se faire en restant dans l’esprit des principes mis en oeuvre et qu’il ne s’agit pas de juxtaposer des pédagogies qui n’ont rien à voir les unes avec les autres sinon les enfants sont désorientés comme j’ai pu en faire l’expérience. Dis-toi donc que tes tâtonnements ne sont pas une perte de temps, qu’ils ne permettent pas effectivement à tes élèves de progresser autant que tu le souhaiterais, mais qu’ils te permettent de progresser dans ta compréhension de la pédagogie que tu entends mettre en oeuvre avec eux.
Quand tu parles de travailler les alphas avec un petit groupe qui est prêt, je ne sais pas à quoi tu fais allusion… mais si tu parles des GS, tu risques de chercher à rattraper le temps perdu sans véritablement remédier au problème qui se posera à nouveau l’an prochain si tu n’accélères pas l’acquisition des sons avec tes PS (et aussi avec tes MS bien entendu). Ne te limite donc pas aux éventuels GS qui n’auraient pas encore acquis tous les sons.
Jusqu’à l’an passé, je présentais les sons comme dans la méthode des alphas : les voyelles, les 10 consonnes longues et plus tard les consonnes courtes. Je me suis rendu compte que les enfants finissaient par mémoriser, mais que ça prenait longtemps. Alors j’ai décidé de faire comme en pédagogie Montessori et de travailler sur les alphas trois par trois. Pendant trois semaines consécutives, je fais une activité collective d’une dizaine de minutes à raison d’une fois par semaine autour des trois mêmes alphas. Ca facilite grandement la mémorisation. Je veille à leur présenter trois voyelles, puis trois consonnes (de façon à leur faire rapidement composer des mots avec ces seuls six sons), puis trois autres voyelles (é, e et u, mais je laisse de côté le y au début), puis quatre consonnes (de façon à leur faire composer des mots avec uniquement 10 des lettres connues), puis les trois dernières consonnes longues (de façon à leur faire composer des mots de deux sons avec l’ensemble de l’alphabet mobile ou des alphas magnétiques dans mon cas), puis les consonnes courtes b, d, g, avant de finir sur les consonnes courtes p, t, c (les autres lettres leur sont ensuite présentées progressivement). Cela marche très bien ainsi car les enfants n’ont pas l’impression de ne faire que de l’apprentissage de sons… il y a de l’apprentissage collectif des sons, mais de façon individuelle ou en petit groupe j’alterne avec le jeu du petit oeil, le jeu de la fusée des alphas et de l’encodage. Et dès qu’ils arrivent à encoder des mots de trois sons avec les principales voyelles, consonnes longues et consonnes courtes à l’aide de lettres scriptes, et non plus avec les alphas magnétiques, je commence les activités de lecture en leur faisant associer 6 photos avec les mots composés de trois sons qui correspondent.
Je finis par une dernière astuce. Quand je joue au jeu du petit oeil, j’ai trois petits objets, mais j’ai aussi trois petites fiches avec d’un côté l’alpha travaillé (qui est selon les séries, en début, en milieu ou en fin de mot) et de l’autre la photo du petit objet qui correspond. Ca permet aux enfants de faire l’activité en autonomie et de s’auto-corriger. Mais surtout ça me permet, avant de commencer le jeu du petit oeil à proprement parler, d’évaluer là où les enfants en sont dans l’acquisition collective des sons car j’en profite pour leur demander rapidement quel est le son produit par chacun des trois alphas.


#12

Dernier petit conseil… Je sais que tu n’en es pas encore là, mais ça va te permettre de voir plus loin et de te motiver. J’ai aussi lu quelque part que Céline conseillait de présenter les sons complexes de manière collective, toujours pour les mêmes raisons… accélérer les acquisitions et soutenir ainsi l’intérêt des enfants. C’est sur le travail qu’elle mène en Belgique je crois qu’elle s’est aperçue de ça. Elle s’est rendue compte que les conditions de travail des enseignants ne permettaient pas aux enfants d’évoluer au même rythme que les enfants qu’elle avait elle-même dans sa classe. Elle a donc cherché à accélérer certaines acquisitions au travers de présentations collectives et les sons complexes en font partie. J’ai d’ailleurs l’intention de bientôt commencer à présenter les sons complexes à mes GS de façon collective (et mes MS en bénéficieront aussi par la même occasion même si je ne leur ferai pas faire d’activités individuelles autour des sons complexes).


#13

Tout ça ce sont des petits trucs qui n’ont l’air de rien, qui ne font gagner que quelques minutes ou quelques heures. Mais quand ces petits trucs sont mis bout à bout, c’est un temps énoooorme que l’on gagne et pour le coup la classe prend une nouvelle dynamique qui motive à fond les enfants. Imagine-toi que je mets tout ça en place sur seulement deux ans et avec deux classes de trente élèves… et pourtant, un bon nombre d’enfants commencent à lire dès la GS. Alors toi qui as tes élèves sur trois ans et qui n’as qu’une seule classe, imagine jusqu’où tu pourrais aller avec tes élèves si tu mets à profit tous ces conseils. Je pense que rapidement tes élèvent peuvent commencer à savoir lire comme les miens, mais d’ici à quelques années beaucoup devraient aussi savoir lire de manière plus approfondie que mes élèves ne le font en utilisant les sons complexes.


#14

Bonjour,
Je suis d’accord avec tout cela.
Tu dis qu’on n’est pas formé à cette pédagogie, mais à aucune!
L’expérience est ce qui nous forme, si on se pose des questions.
CETTE pédagogie n’existe pas.
Il s’agit d’un état d’esprit d’aide individuelle et très réfléchie, sans enfermement.
En fait, il s’agit de s’appliquer à faire la classe en réfléchissant au mieux, en profitant de tous nos acquis , en s’améliorant chaque jour, et en refusant de s’enfermer dans les progressions imposées.Mais…Qu’en est-il de la vraie lecture, du lien lecture compréhension, de la découverte de texte, des hypothèses, des compensations individuelles pour prendre du plaisir.
Je fais moi aussi découvrir des textes par voie directe,en plus des lettres, des messages, de l’encodage et des sons, et j’attends avec impatience les vidéos de Courageg, car ça me semble essentiel dans une classe(contrairement à la problématique individuelle)


#15

Bonjour,
Je me mets régulièrement en garde : il ne s’agit pas d’aller le plus loin possible , mais d’aller le plus loin que les enfants le souhaitent, au moment judicieux, et dans la sérénité.


#16

La collection Narramus pour travailler la lecture compréhension est très adaptée.


#17

Je découvre aussi cette collection “Narramus”. Premières séances aujourd’hui. Une séance ce matin sur “Le machin” avec des petits. Une séance cette après-midi sur “La sieste de Moussa” avec des grands. Cela reprend beaucoup de choses que je faisais déjà dans la classe. Mais avec une approche plus systématique et complète. Je suis moi aussi convaincu et vais approfondir, m’approprier et prolonger la démarche. A suivre…

Voici mes fiches de suivi élève sur ces deux albums
2019-03-11 Le Machin.odt (665,1 Ko)
2019-03-11 La sieste de Moussa.odt (459,9 Ko)


#18

Bonjour à tous,
Moi aussi j’ai l’impression de courir après le temps (et de ne pas assez observer les enfants) : ne pas passer du temps avec chaque enfant, privilégier les ateliers de lecture et de numération au détriment des autres … Alors effectivement le secret est peut-être de prendre parfois les enfants par petits groupes mais de 3-4 maxi alors ?
On tâtonne, on tâtonne !


#19

J’utilise cette année “Lectorino Lectorinette”, pour les CE1 (c’est la suite de narramus). C’est difficile, mais très intéressant et formateur pour l’adulte sur “comment aider l’enfant à mieux comprendre un texte”.


#20

Moi aussi j’ai tendance à passer beaucoup de temps sur les lettres rugueuses, mêmes si je présente seulement les graphèmes les plus utilisés. Et j’ai constaté que des enfants motivés au départ peuvent se lasser au bout d’un moment.

Maintenant je me pose la même question pour l’alphabet mobile : comment savoir à quel moment un enfant est prêt pour les messages secrets ? Céline dit que c’est dès que l’enfant commence à relire ce qu’il écrit, mais je trouve que ce n’est pas évident de savoir si l’enfant relit le mot qu’il a écrit ou le “redit” puisqu’il connait le nom de l’objet. J’ai par exemple un enfant qui soupire dès que je lui propose l’alphabet mobile et qui ne choisit pas cet atelier de lui-même. Quand j’avais composé des petits mots de 2-3 lettres avec les lettres rugueuses il avait réussi à les lire et ça avait l’air de lui plaire. Est-ce que vous passeriez à l’étape des messages écrits ?
Et comment présenter ensuite les graphèmes non ou mal connus ? Revenir à l’alphabet mobile ?

J’aimerais savoir aussi si vous utilisez les dictées muettes seulement pour de la lecture une fois que l’enfant décode, comme c’est présenté dans les vidéos, ou si vous les utilisez aussi pour du codage avec l’alphabet mobile.


#21

j’ai eu une enfant il y a deux ans qui avait parfaitement compris le principe de la combinatoire mais qui n’arrivait pas à mémoriser le son des lettres. je suis quand même passé aux petits mots à scotcher en introduisant régulièrement des lettres nouvelles et elle les mémorisait mieux ainsi qu’avec les lettres rugueuses (là ça n’entrait pas du tout). Elle était alors en moyenne section. Elle n’a pas trop continué ses apprentissages en lecture de cette façon en grande section et cette année en cp elle est un peu en difficulté (léger).
A posteriori et avec l’expérience, je pense que j’aurais du passer par la gestuelle de Borel maisonny, je trouve que ça aide vraiment les enfants qui ont du mal avec la mémorisation des lettres. Cette année, c’est au moins 4 de mes moyens qui n’arrivaient pas progresser dans ce domaine malgré une bonne motivation et qui ont démarré quand j’ai introduit la gestuelle!


#22

Bonjour,
c’est vrai que les lettres rugueuses… que c’est fastidieux!! (même pour nous!!)
(Je suis bien d’accord qu’en GS il est déjà presque trop tard)
Pour certains GS récalcitrants, je leur propose de jouer 2 par 2 au traçage des lettres rugueuses dans le dos, ça en motive certains.
Concernant les dictées muettes, je les propose aussi rapidement, dès qu’ils connaissent 6 lettres rugueuses (lac, os…), et j’essaie de passer rapidement à la boite à objets et aux mots à scotcher. Chez moi c’est cette activité qui a le plus de succès, du coup je leur propose même s’ils ne connaissent pas toutes les lettres et dès qu’on rencontre une lettre inconnue et bien on l’apprend à ce moment là.
Malgré cela cette année j’ai encore 3 GS sur 10 qui ne sont pas encore “entrés dans la lecture”… et qui semblent ne pas du tout en avoir envie… (par contre ils connaissent bien les alphas et les sons).
Pour ce qui est des présentations d’activités, j’ai bien sûr mon petit papier avec ce que je voudrais présenter et à qui (essentiellement des activités de maths et de langage) mais c’est toujours au libre choix de l’enfant: si l’activité que je lui soumets ne le tente pas je lui présente ce dont il a envie (je lui reproposerai l’autre plus tard) Il y a ainsi dans la classe une grande émulation. Personnellement, je trouve que plus on lâche, plus ils apprennent! Mais c’est un long chemin pour nous!!
Et ce qui fonctionne bien et que je ne fais pas assez c’est de reprendre en collectif ce qui a été vu dans la matinée ( Baptiste, peux-tu venir montrer les 3 nouveaux sons que tu as appris aujourd’hui? Maëlle peux-tu venir montrer le nombre 13 sur la bande des nombres…)
Voilà, j’espère avoir un peu aidé!


#23

Merci Greg pour le partage de ton expérience, c’est très inspirant ! Je vais d’ailleurs potasser le sujet des alphas…


#24

Oui, je suis d’accord sur le lien lecture-compréhension, hypothèses, etc.
J’ai acheté les fichiers de lecture Freinet que je vais tester en classe pour travailler les hypothèses.
L’activité des billets d’ordres, où l’enfant lit une instruction de type “Va à la porte” avant de la faire, travaille bien la compréhension aussi.
Mais effectivement, je pense que ça ne suffit pas et la lecture par voie directe m’intéresse.
Je suis d’accord aussi sur ce que tu dis que cette pédagogie n’existe pas, qu’elle s’invente tous les jours dans nos classes et qu’on n’est formé à aucune pédagogie. Ce que je veux dire, c’est qu’à l’IUFM/ESPE on a été formatés à la pédagogie traditionnelle et que, même si nous ne la maîtrisons pas pour autant, elle nous “habite” et fait que dans un premier temps il est difficile de changer de paradigme quand on se tourne vers une pédagogie qui individualise plus.


#25

Bonsoir,
Pour les lettres rugueuses je ne sais plus qui avait donné l’idée sur le forum des boites : 3 graphèmes par boite et des petits objets à classer en fonction de leur son d’attaque (le er1, le 2ème ou le 3ème). Mes élèves sont nettement plus motivés cette année grâce aux petits objets. Et j’essaie aussi une à deux fois par semaine en début d’après-midi de prendre une boite de manière collective : je présente les 3 sons puis chacun vient choisir un objet à poser sous le graphème correspondant au son d’attaque.
Et si vraiment je sens qu’ils commencent à se lasser au bout de la 3ème ou 4ème boite et bien … on commence tranquillement les mots à encoder avec les lettres mobiles (sac, bus, as …) avec un fort étayage pour continuer à apprendre les sons.
Bon, en même temps je n’ai que des PS MS donc moins stressée par l’apprentissage de la lecture ! :wink:


#26

““greg_ber2 mars courageg
Pourrais-tu nous faire une petite vidéo pour nous montrer comment mener une séance de lecture par voie directe? Car ça m’intéresse, mais pour moi ça reste flou et je ne aurais pas par où commencer.””

Bonjour, voici des vidéos prises sur 2 séances, dans 2 classes différentes.
j’ai numéroté les 6 premières dans l’ordre chronologique.

Elles représentent les actions qui constituent l’action experte du lecteur.
Les autres sont complémentaires et mettent en relief le rôle de l’enseignant facilitateur.

Les séances de lecture sont quotidiennes.
Ces séances n’excluent pas les activités d’écriture libre, de décodage systématique, d’encodage systématique et d’entrainement à la phonologie qui sont elles aussi quotidiennes.

A votre disposition pour toute info ou précision ou détail ou…
CG

https://drive.google.com/drive/folders/1YiALHEYi9sfVzw7C1rgDrfVtQWEdvFMn?usp=sharing


#27

Merci pour ce partage. Je vais m’en inspirer et m’y mettre. Quelques petites questions cependant sur les outils…
Quels outils mets-tu en place à l’issue des séances? J’ai vu que tu recopiais sur ces petites fiches vertes les textes déjà rencontrés. Tu sembles aussi faire des fiches vocabulaire avec les mots rencontrés au cours de ces séances. Y a-t-il d’autres outils? A un moment, tu sors une étiquette-mot qui correspond à l’histoire de Ludovic selon ce que j’ai cru entendre… mais c’est quoi cette histoire? Où as-tu trouvé ces supports?
A bientôt,
Grégory


#28

Bonjour,ces questions demandent de mettre les réponses en ordre. Je prends le temps de le faire et je mets en ligne!
cg


#29

Bonjour,
Les séances de lecture sont basées sur la lecture de pages de textes existants, réels, INCONNUS des enfants.
Je ne présente qu’une page par séance, réécrite au tableau ou sur une feuille de papier pour qu’elle soit lisible de plus loin, mais la page réelle est présentée ensuite, ou avant, selon l’objectif.
Les textes sont ensuite à disposition des enfants sous 2 formes, pour les aider dans leurs textes libres, leurs « révision » et leurs plaisirs de lire.
Les 2 formes :
Recopiés et affichés
Recopiés et insérés dans un lutin ou deux.
Autre outil pour la lecture directe : un dico de « cartes mots » sortis des textes.
Ainsi, on fait appel au réseau de mémorisation de chacun :
Enseignante« tu penses qu’il y a écrit oiseau. Qui sait où on peut vérifier ?
Elève _ nous avons lu « oiseau » dans l’histoire de Ludovic
_Enseignante Vérifions ! »
Et on cherche dans le dico, ou dans le texte affiché (ici, dans le dico)
(L’histoire de Ludovic est un texte lus auparavant.)

Cette organisation marche très bien car elle permet aux enfants qui n’ont pas démarré par la phono de démarrer avec une posture de lecteur, de chercheur, et de participer à la découverte d’un texte même si ils ne trouvent qu’un « tout petit rien »
Ces séances ne sont pas pour les enfants lecteurs car elles ont pour objectif, entre autres, de désacraliser l’action de lire, de se dégager de la pensée magique, de couper l’herbe sous le pied de l’attentisme:
(exemple :Je ne sais pas encore lire, mais E. elle le sait.)
Les enfants qui savent lire une petite phrase ou un petit texte ne participent pas. Ceux qui déchiffrent, par contre, tirent grand profit de cette action intelligente sur le texte.
L’astuce de préparation qui permet au plaisir de faire boule de neige et à l’élan de s’installer : Choisir des textes dont le vocabulaire se superpose à celui des autres textes, tout en en apportant du nouveau. Ce tuilage préserve la sécurité et permet de réussir, ce qui donne envie de savoir déchiffrer plus de mots.
Bref, vous comprenez que je pars du principe que le texte donne envie de lire, et non du principe que quand on sait déchiffrer, on a le droit aux textes.
A votre disposition pour tout complément ou toute aide « technique »
cg


#30

Une idée forte de mon attitude : certes, les enfants doivent finir par décoder et encoder, mais, ils doivent aussi savoir à quoi sert de lire (anciennement lecture fonctionnelle), et avoir le modèle d’un “lecteur lisant”(donc voir la maitresse lire pour elle, dans une posture “démonstrative”) et apprendre l’attitude et le cheminement du lecteur (ce que je fais sans enjeu avec les textes proposés chaque jour).