Ce que j’en retiens c’est que lire implique décodage, compréhension de ce que l’on a décodé (le mot lu appartient à notre vocabulaire, sinon on ne comprend pas ce qu’on a déchiffré c’est pour cela que travailler l’enrichissement du vocabulaire est primordial) ), mais c’est aussi construire du sens et des significations ; interpréter, réagir à ce que nous venons de lire. Entendre à un an un album lu par un être aimant avant de dormir c’est déjà entrer dans le processus d’être lecteur.
« L’idée de la méthode Doman est d’utiliser des éléments de la vie quotidienne de l’enfant pour lui apprendre la représentation de chacun d’entre eux en mots, et l’aider à former des associations et à mémoriser la façon dont ils sont écrits . »
J’en pense qu’utiliser des éléments de la vie quotidienne, je ne peux qu’être d’accord. Par contre, mémoriser la façon dont ils sont écrits c’est oublier l’importance du décodage et oui, je vais l’écrire, c’est de la méthode globale et là je pense que je ne suis plus d’accord.
« La méthode Doman conseille de commencer l’apprentissage entre 0 et 24 mois. Il est aussi possible de commencer un peu plus tard, jusqu’à l’âge de 4 ans. À cet âge, la lecture est l’une des compétences les plus importantes qu’un parent puisse enseigner à un enfant et c’est souvent un vrai plaisir pour les bébés et les jeunes enfants . »
J’en pense qu’on commence l’apprentissage de la lecture dès que l’on entre dans une relation interactive et chaleureuse avec un bébé puisqu’on l’invite dans le monde du langage.
Mais la mémorisation des mots préconisée par la méthode Doman est pour moi rédhibitoire.
Voilà ce que j’en pense et ce dont je suis prête à discuter.