Bonjour,
Je m’appelle Christelle, j’ai 36 ans. Je suis institutrice maternelle et psychomotricienne formée à la pratique psychomotrice Aucouturier. Je travaille dans la région de Liège.
En Belgique, chaque classe maternelle bénéficie de 2 heures de psychomotricité par semaine données par un maître de psychomotricité. Après avoir occupé cette fonction pendant une dizaine d’années, c’est maintenant la troisième année que je suis institutrice maternelle.
J’ai fait le choix de quitter mon poste de maître de psychomotricité pour une question de statut et une envie de pouvoir me poser avec les enfants car les conditions de travail pour la psychomotricité à l’école ne sont pas toujours idéales. La pratique psychomotrice Aucouturier demande un matériel et un cadre dont je ne disposais pas à l’école. Néanmoins, mon approche, mon attitude et les activités que je proposais en étaient forcément imprégnés. Je continue d’ailleurs à proposer des séances en extra-scolaire à des enfants de 1 à 5 ans.
Tout cela pour dire que la façon dont je voulais travailler en classe était aussi un peu (beaucoup) imprégnée de mon expérience et de mon approche. J’avais envie que ce soit la classe qui soit porteuse d’apprentissages afin que chaque enfant puisse évoluer à son rythme. Rendre les enfants autonomes et créer un vrai esprit de groupe étaient donc aussi mes priorités.
Je trouve que l’approche de Céline et la pratique Aucouturier ont vraiment beaucoup de points communs et sont d’ailleurs très complémentaires.
Vous comprendrez donc facilement pourquoi je rejoins ce forum !!!
Nouvelle dans la fonction, je me sentais souvent en décalage avec les pratiques habituelles. Par contre je suis très heureuse de partager tous ces tâtonnements avec mes collègues qui me font confiance.
L’existence de ce site avec toutes les bases et les pistes que Céline donne est une vraie mine d’or pour convaincre ceux qui ont encore des doutes.
Merci à tous pour vos partages.
Merci @Celine et son équipe.
Présentez-vous !
Bonjour Aline,
Merci de votre message. Ce serait intéressant oui ! si vous venez en vacances dans le sud !! Je suis au Cap d’Agde dans l’Hérault ! Avez vous un Facebook ? Nous pourrions déjà échanger par ce biais.
Ceci dit je connais les Yvelines puisque je suis née à Versailles et mon papa habite Mantes la ville…
A très vite j’espère.
Magali
Hello!
A mon tour! Je suis Arthur Giguelay. Après deux ans au service des fablabs (https://fr.wikipedia.org/wiki/Fab_lab) à Rennes je me tourne vers l’enseignement. Objectif 2017: avoir ces f***ing concours!
Je vous raconte un bout de ma vie, celui dans lequel j’ai décidé de devenir prof des écoles:
J’ai rencontré au cours de ma première (toute petite) carrière plusieurs professeurs des écoles. Ils avaient tous cette même envie d’accompagner au mieux leurs élèves dans leur épanouissement.
Souvent, certains de leurs élèves les moins bons en classe parvenaient à assembler un objet fonctionnel de leur cru. D’abord incrédules, rarement indifférents, les prof de ces classes revenaient souvent discuter pour comprendre ce qui avait bien pu se passer.
J’avoue qu’au début je ne savais trop comment expliquer ces succès apparemment si rares. Du coup j’ai commencé à demander aux enfants que je recevais de m’expliquer comment ils en étaient venus à assembler tel élément avec un autre. Je me suis rendu compte de la puissance des mécanismes d’apprentissage chez eux.
C’est là que j’ai passé quelques mois avec ma fille qui venait de naître. Et c’est là aussi que pendant ses micro siestes et l’installation du mode jour/nuit (souvent la nuit héhé…) dans son cerveau j’ai pu réfléchir un peu à ce qui me bottait. Les fablabs c’était chouette mais j’avais encore en moi ce sentiment d’inachevé par rapport à l’école. Comme si j’avais toujours voulu y faire quelque chose.
Fin du contage de bout de vie.
Alors j’ai décidé de devenir prof des écoles. Puisque l’éducation tient en l’allumage d’un feu, les stages ont ravivé en moi ce qui se consumait encore un peu au sujet de l’école.
J’ai retrouvé des questionnements sans réponses qui ont fondé une part de ma personnalité. Pourquoi les enfants devraient-ils se soumettre d’emblée à l’adulte? L’adulte détient-il forcément tout le savoir? Et mille autres questions encore que les enfants se posent probablement.
Et puis j’ai lu Céline, j’ai particulièrement apprécié son approche anti-dogmatique des travaux de Montessori et sa conscience accrue du jeu stratégique qui s’engage avec les institutions de l’éducation nationale. J’ai aussi rencontré d’autres prof des écoles motivés pour que les choses bougent depuis le terrain.
Ainsi je vous rejoint, heu… rejoins ( j’avais oublié Laure Tograf, merci à @sylcha )
Bienvenue Arthur @Phogart, bravo pour votre engagement à donner le meilleur à nos écoles et nos élèves !
Céline
Oui , bienvenue à vous @Phogart , vous avez tous les atouts pour réussir ce f:bomb: concours et tracer votre route d’enseignant ! de la réflexion , du peps , de l’humour , de l’expérience , et (à part le beau coquillage final ) une orthographe irréprochable !
Alors , bonne chance pour 2017 !
Bienvenue @Phogart !
Et merci pour ce beau témoignage, on a besoin de gens motivés et enthousiastes auprès des enfants !
Je ne sais pas si tu habites toujours près de Rennes, mais nous avons commencé à nous rencontrer avec une douzaine de collègues d’élémentaire (pour développer l’approche de Céline à ce niveau d’enseignement).
Tu es le bienvenu si cela t’intéresse ! Tu trouveras un lien doodle ci-dessous.
Anne
Bonjour, je me présente, je suis inspectrice depuis trente ans et après avoir découvert le site et l’ouvrage de Célina Alvarez, j’ai acheté avec mes propres deniers son livre en moult exemplaires pour l’offrir à toutes les écoles de ma circonscription.
Non c’est une blague, ou plutôt: I have a dream…
I have a dream : que toutes les inspectrices et inspecteurs de France et de Navarre convoquent toutes leurs équipes d’enseignants pour avouer qu’elles, qu’ils, ne sont pas bien plus formé(e)s qu’eux et qu’enfin Célina est arrivée pour leur éclairer la voie à suivre.
I have a dream : que madame la ministre éclairée par une lueur d’intelligence et d’honnêteté démissionne en proposant la Senorita Alvarez comme la plus évidente et légitime des remplaçantes.
I have a dream : que Céline Alvarez vienne me voir le soir dans ma classe et réponde à toutes mes questions qui jaillissent à mesure que je chemine.
Donc, je suis enseignante, en maternelle et depuis plus de quinze ans, et comme je le crie haut et fort autour de moi, le site où ces lignes peuvent être lues, tout comme le livre qui le complète, sont à mes yeux la meilleure formation que je n’ai jamais eue.
Cette révolution est pour moi autant humaine que professionnelle. Quand j’ai eu mes enfants, la première grande révolution était, comme pour beaucoup sur ce forum, la découverte de l’éducation bienveillante (Haim Ginott, Gordon, Filliozat…), une découverte qui m’a aussi permis de vivre mon métier de manière plus heureuse et sereine. Cela commence à faire plusieurs années que je me régale avec une classe de petits et tout-petits en mettant en priorité le plaisir d’aller à l’école et l’autonomie. L’année dernière soucieuse d’avancer sur des problématiques plus sociétales, je souhaitais me mettre en réseau avec d’autres enseignants en Isère pour réfléchir sur une démarche plus écologique, plus spirituelle, plus en lien avec la nature. Et puis voilà. Comme il n’y a pas de hasard et comme cela fut finalement programmé dans la destinée de beaucoup de gens, ma double rencontre avec https://www.celinealvarez.org/ et en parallèle l’association Montessori récemment implantée dans ma ville a remis en question toute ma manière de faire. La précédente révolution m’a également rappelée que l’on peut semer des graines autour de soi mais qu’il est impossible de convaincre des gens qui ne sont pas prêts. Ici sur ce forum, je me sens sur une joyeuse autoroute fleurie où nous avançons tous ensemble, à pied, en roller ou en trottinette. Et oui chacun sa vitesse. Enfin, sur un plan profond, je suis béatement admirative de la richesse du langage non-verbal, de la plénitude des silences dans certains moments de la pratique et suis intimement convaincue que c’est en lien avec tous les exercices de pleine conscience délivrés par les grands maîtres bouddhistes. Enseigner cela peut être aussi finalement méditer. A méditer… non ?
Bienvenue! J’espère de tout cœur rencontrer sur le chemin de ma titularisation et de ma carrière une inspectrice comme vous!
Merci! Oui je suis toujours sur Rennes cette année (Mordelles plus précisément). Je suis tout à fait intéressé pour venir participer à vos rencontres. Merci pour le lien!
Bonjour à tous,
Je m’appelle Jairo et je suis professeur d’éducation musicale au collège depuis 5 ans dans le 93.
Je suis très content et motivé après avoir lu le livre de @Celine et de voir tout le mouvement pédagogique qui est en train de se créer dans les écoles.
Après mes 5 ans d’expérience, je suis surpris de voir le manque de contrôle inhibitoire de mes élèves et leur envie de toucher aux instruments à chaque fois que j’en montre un.
Sans me rendre compte, j’avais déjà commencé à mettre en place des activités pour améliorer les cours et la motivation de mes élèves avec des résultats très intéressants, mais je me dis souvent que l’enseignement musical arrive très tard dans leur vie et qu’ils ont manqué d’un éveil musicale convenable.
Les activités liées au sens auditif proposées par la pédagogie Montessori sont intéressantes, mais ont une vision assez étroite du monde sonore et peuvent être approfondies au même titre que les autres enseignements. Il faudrait se pencher sur des pédagogues comme E. Willems ou E. Dalcroze pour aborder le monde auditif et l’enseignement de la musique comme il se doit.
Je rêve de plus en plus de me faire détacher en école maternelle ou primaire pour pouvoir accueillir librement les enfants dans une salle de musique spécialisée. Si quelqu’un est intéressé pour discuter sur ce sujet, ou dans un futur m’accueillir les mercredis matin (ma journée libre) pour mettre en place un atelier, je serai hyper content.
Un abrazo a todos,
Jairo
Bienvenue Jairo. alors moi, ça m’intéresse beaucoup, mais je ne suis pas dans le93! Dommage pour les activités.C’est vrai que c’est toujours un peu frustrant comme enseignement: manque de compétences (en tout cas, pour ma part, enfin surtout manque de pédagogie). Tu pourrais peut-être lancer un sujet sur le forum.
Merci Guiguitte.
En effet, je pense que le mieux va être de créer un sujet spécial éveil musical.
Tu es dans quel coin ? J’habite à Paris mais travaille dans le 93.
Bonjour et bienvenue @Jairo,
Ce serait super intéressant que vous nous donniez des éclairages musicaux ! J’adore la musique et jusqu’à l’an dernier je travaillais avec une intervenante qui nous a emmenés dans de beaux projets musicaux.
Mais je me trouve assez démunie pour faire vivre la musique aux enfants !
J’adorerais vous ouvrir ma classe et échanger avec vous ; malheureusement je ne suis pas non plus dans le 93!
Peut être pouvez-vous donner des pistes ?
Oh oui oui oui, ouvrez un sujet “éducation musicale” @Jairo ! Excellente idée !
S’il y a bien un domaine que les enfants adorent spontanément et qu’un enseignement rigide massacre, c’est la musique… Nous serons ravis d’avoir votre éclairage.
Anne
eh bien, je suis en Bretagne; ça fait quand même une trotte! En tout cas, il y a preneur pour ce domaine souvent négligé .
Bonjour, je m’appelle Caroline, j’enseigne en CE1 dans une école REP + à Reims. Je me suis mise aux plans de travail en novembre. J’y trouve beaucoup d’avantages même si c’est encore loin d’être satisfaisant. Par exemple, c’est encore difficile pour moi de jongler entre les élèves qui me demandent de l’aide, ceux qui n’en demandent pas et restent inactifs ; j’ai aussi abandonné les évaluations sur fiche mais j’ai encore du mal à observer avec efficacité TOUS mes élèves. Bref, si des enseignants de cycle 2 rencontrent ou ont rencontré ce genre de difficulté, n’hésitez pas à me contacter (de même, si des enseignants du coin -Reims/51- sont sur le forum).Merci et à bientôt car j’espère faire de belles rencontres ici.
Bonjour, je m’appelle Jean-Claude ; je suis un arrière grand-père de plus de 82 ans. Je viens de terminer la lecture du livre de Céline Alvarez et vous m’en voyez transporté d’enthousiasme et d’admiration. Elle a fait un travail remarquable qui va très loin, au delà d’une méthode novatrice. C’est bien d’une révolution qu’il s’agit.
J’ai plusieurs choses à dire qui me viennent de ma propre expérience professionnelle et que ce livre vient de réveiller tant il vérifie et valide certaines de mes intuitions.
Je suis retraité de l’Éducation nationale. J’ai enseigné, pendant presque toute ma carrière, les sciences naturelles dans un collège de Montauban (Tarn-et-Garonne). J’avais donc, en face de moi, près de trois cents (pré)adolescent(e)s à raison de une à deux heures chaque semaine. Prisonnier des structures institutionnelles il m’était quasiment impossible de m’évader avec mes classes successives hors des sentiers battus. Sinon à diffuser une ambiance bienveillante, à encourager du mieux possible, à maintenir la curiosité en éveil, à faciliter le travail de groupe et la solidarité. Mais j’aurais voulu aller beaucoup plus loin.
Alors je me suis arraché à l’emprise scolaire en profitant d’une ouverture légale mais totalement étrangère à la discipline que j’enseignais. Comprenez-moi bien : je ne me suis pas évadé de l’Éducation nationale, ni même du collège que je connaissais bien. En 1981 j’ai fondé au sein de cet établissement la première radio collégienne en France. Un domaine dont j’ignorais tout. J’ai proposé aux enfants de « sauter dans la piscine » et d’apprendre ensemble à nager.
Le succès a été quasi immédiat. Les collégiens se sont emparés de cet outil de communication sociale avec une virtuosité, une éloquence et une habileté technique qui n’a jamais cessé de m’étonner. Cette histoire m’a énormément coûté en temps de réflexion et en travail de gestion bénévole mais je ne regrette pas la dépense.
Contrairement à la démarche de Céline qui s’inspirait des récentes découvertes des neurosciences, la mienne était totalement empirique, inspirée seulement par le désir d’explorer des voies nouvelles sans nuire au développement de l’enfant.
Nous agissions en vraie grandeur, avec un auditoire bien réel et interactif. Il y avait de nombreux invités, des débats, des reportages, du montage, du mixage, etc. Les âges étaient mélangés et les (rares) adultes qui participaient en permanence à cette aventure le faisaient avec bienveillance, sans juger ni donner de leçons, seulement des conseils lorsqu’ils étaient demandés.
J’ai été soutenu fort heureusement par une direction départementale de l’Éducation nationale courageuse et aussi bienveillante, ce qui m’a permis de surmonter les réticences et les oppositions au niveau de l’établissement. Hélas, les choses ont changé avec le départ de l’inspecteur d’académie et à mon grand regret l’expérience n’a pas survécu à mon départ à la retraite, huit ans après sa naissance.
Quand je lis les critiques qui sont adressées à Céline par des collègues coincés, jaloux, envieux et malveillants, je plains les enfants qui leur sont confiés. Nombreux sont ceux qui se retranchent derrière l’obstacle des moyens coûteux nécessaires à l’innovation. C’est une excuse tellement facile. Eh bien, je peux témoigner du fait que les moyens on les trouve pour peu qu’on veuille bien s’en donner la peine. Pour faire fonctionner cette radio collégienne j’avais un budget important qui faisait des envieux autour de moi. Nous avions pu, au sein de l’établissement, installer trois studios joliment décorés où les enfants aimaient venir, y compris les jours de vacances. Nous nous étions équipés d’un matériel professionnel qui faisait l’admiration des nombreux invités, des visiteurs et des chaînes de télévision ou de radio professionnelle qui venaient enregistrer.
Je lis avec un immense plaisir que votre mouvement se répand un peu partout en France et dans le monde. C’est magnifique ! L’Éducation nationale va devoir s’adapter car le désir de changement est profond parmi les collègues, les enfants et les parents. C’est vraiment la révolution en marche. Bravo Céline d’avoir soulevé cet enthousiasme.
Avant de vous connaître, j’avais la rage au cœur quand le souvenir du gâchis de la fin de Radio-Récré – c’était son nom – me remontait à la tête. Ce que vous faites m’a apaisé et émerveillé en même temps.
Depuis deux mois, je publie quotidiennement sur ma page Facebook (Jean-Claude Drouilhet) la mémoire de Radio-Récré (textes, photos, articles de presse, vidéos). Il y a aussi sur mon compte un groupe public « Radio-Récré » qui rassemble tout ça. Si la curiosité vous y pousse : welcome aboard !
Jean-Claude Drouilhet
Bonjour à tous, je suis Marie, à la fois maman d’un petit garçon de 3 ans et demi et d’une petite fille de 18 mois, et enseignante en lycée professionnel, dans une discipline méconnue (les Arts Appliqués). J’habite la région bordelaise.
J’ai lu bien des ouvrages qui m’ont remise en question, que j’ai vu cités avec plaisir dans de nombreux commentaires (Thomas Gordon, Isabelle Filliozat…), avant de découvrir récemment Les lois naturelles de l’enfant qui m’a profondément bouleversée. Je suis tellement heureuse de voir que c’est le cas pour autant de gens, de parents, de grands-parents, d’enseignants… J’aimerais pouvoir moi aussi participer à changer le monde, car il s’agit bien de ça, mais je me sens par moments tellement isolée et impuissante…
En tant qu’enseignante, je vois tous les jours des adolescents abîmés par le système scolaire, ayant une mauvaise estime d’eux même, incapables pour certains de communiquer autrement qu’avec des grossièretés, maîtrisant mal leur langue maternelle, et j’ai l’impression d’arriver trop tard dans la chaîne du système éducatif, et d’en être un maillon bien isolé. Je ne les ai en effet qu’une heure par semaine dans la plupart des cas (j’ai de nombreuses classes, en moyenne 14 à plein temps, soit plus de 200 élèves), et bien que je souhaite résolument changer mon approche pédagogique, je me sens très frustrée. J’aimerais mettre en place des choses qui ne me semblent plus seulement relever de ma discipline, mais d’une démarche globale. En attendant, je fais évidemment tout ce que je peux pour essayer de redonner confiance à mes élèves en leur capacités, je pense être bienveillante et j’essaie de leur donner le goût de faire les choses non pas pour me faire plaisir ou pour avoir une bonne note mais pour eux-mêmes, je me dis que c’est toujours cela de gagné. Cependant, je rencontre tous les jours des difficultés toutes bêtes : par exemple, comment remplir une appréciation sur un bulletin sans juger et bloquer dans ses apprentissages celui qui la recevra ?
J’échangerai avec plaisir avec toutes les personnes qui ont des pistes pour m’aider dans cette démarche avec les problématiques qui sont celles du secondaires…
Par ailleurs, en tant que maman, je vois avec inquiétude mon fils être confronté pour la première fois au système scolaire, aux jugements sur son travail, aux smileys de comportement, et j’en vois déjà les effets destructeurs. Je suis persuadée que sa maîtresse pense agir pour le mieux, j’ai tenté de lui parler des Lois naturelles de l’enfant (qu’elle m’a dit avoir commencé à lire) mais je suis désespérée de savoir qu’il est possible de faire autrement et que je suis impuissante à aider mon propre enfant. Malgré tout, je reste convaincue que c’est - entre autre - par l’enseignement public que la société peut changer pour le mieux, grâce à l’enthousiasme et à la volonté de chacun de ses acteurs. Et à ceux des parents, qui veulent un monde plus juste, plus solidaire, plus respectueux de chacun pour leurs enfants.
Bonjour Jean Claude, @Jessy82
Merci pour cet émouvant témoignage de votre expérience de vie avec les enfants. Il nous rappelle combien notre cœur est avant tout notre guide dans toute aventure humaine . En plus maintenant nous pouvons nous appuyer sur des confirmations scientifiques. C’est une nouvelle ère qui s’ouvre avec des milliers de personnes engagées dans cette démarche de paix et de bienveillance.
Merci de partager avec nous votre chouette aventure de “Radio Récré” .