Danièle Dumont ne fait pas que vendre ses livres et ses formations. Même si sa méthode se décline en cahiers, livres, stages…
Elle est vraiment passionnée par ce qu’elle fait et convaincue qu’il faut former les enseignants pour ne plus voir arriver dans son cabinet de rééducatrice en écriture des enfants qui n’ont rien à y faire si ce n’est d’avoir pris de mauvaises habitudes.
Le personnage est, disons, “entier”.
Pour elle, il ne faut pas envisager l’écriture comme l’apprentissage de tracés à mémoriser, mais de gestes dont l’exécution laisse un tracé.
Elle intervient également beaucoup en personne sur des forums notamment celui des “enseignants du primaire” sur le sujet ; “pour ceux qui suivent la méthode Dumont” sous le pseudo de “envie d’espoir”. Je ne la démasque pas, il y a sa photo et tout le monde sait de qui il s’agit. Il y a des pistes intéressantes chez elle par rapport à l’écriture. Certaines choses sont travaillées avec les ateliers Montessori notamment les alignements (blocs de cylindres, cylindres de couleurs… dès qu’on aligne le matériel de gauche à droite, avec des espaces réguliers). Par contre, je me souviens d’une de ses interventions dans laquelle elle disait que les ateliers montessori ne faisaient pas travailler la tenue du crayon dans la mesure où, lorsque par exemple pour les pinces à linge, le geste implique de plier le pouce non pas vers l’extérieur comme quand on tient correctement son crayon, mais vers l’extérieur, ce qui est justement une mauvaise chose.
Donc…
Il y a des comptines, des exercices qui aident à apprendre à placer correctement les doigts, à poser son avant bras et son poignet, à faire bouger uniquement les doigts et non toute la main, voire tout l’avant bras.
- “madame la fouine”, les enfants adorent pour le placement des doigts
- l’ombre du lapin sur le mur
- la peinture à doigt avec la tranche de l’index, en faisant des petits traits descendant en posant avant bras et poignet…
… Et d’autres choses.
Garder ce qui nous correspond, laisser le reste.