Bonjour @lunette ,
mes ( jeunes ) collègues codeuses LPC parlent tjrs du LPC au masculin ( question d’habitude …).
Les deux font sens , et parfois on trouve les deux genres dans un même article , selon qu’on parle DE LA langue complétée ou DU langage complété .
Il y a aussi l’usage au masculin qui désigne en fait plus “le” code LPC .
Il est toutefois plus logique en effet ( question linguistique ) de dire qu’on code une langue qu’un langage , je vous l’accorde bien volontiers .
Je ne suis donc pas contre , je suis même “tout contre” comme dirait Sacha Guitry …
Pour précision:
Si j’ai évoqué le/la LPC ici , ce n’est pas tant par rapport à la surdité , vous l’aurez compris , que parce qu’il peut être , pour des enfants non sourds , une aide visuelle et gestuelle précieuse pour entrer dans le déchiffrage .
Chacun trouve les outils avec lesquels il se sent à l’aise , et celui ci mérite sa place . Il présente des avantages différents des gestes Borel ( élaborés eux aussi au départ pour aider des déficients auditifs , en insistant plus sur le plan articulatoire ) .
Il est en revanche bcp moins connu et je le présente ici comme une aide qui peut convenir à certains enfants et enseignants .
Concernant les élèves sourds , habitués à ce code dès leur plus jeune âge , ils sont souvent performants en déchiffrage pur (même s’ils l’oralisent mal voire pas …) puisqu’ils développent , malgré leur handicap ( et ça peut paraître paradoxal …) de bonnes compétences métaphono . Ils ont en revanche de grandes difficultés lexicales et syntaxiques , donc en compréhension orale et écrite , mais ça , c’est l’autre aspect de la lecture , et pas des moindres …