Lecture des phonèmes / écriture cursive


#61

Bonjour,
De mon côté j’enseigne au début une graphie par son (s=ss, c=k, g=gu, …). Par contre j’ai un affichage de lettres mobiles illustrées par un mot de référence sur lequel apparaissent par exemple le c de cadeau et le c de cerise. J’évoque la dualité de la lettre mais sans approfondir afin qu’ils soient simplement prévenus. Quand tous les principaux couples phonèmes/graphèmes ont été vus et que j’attaque les pochettes de lecture et celles des homophones, je commence à aborder les différents sons du même graphème. Même démarche pour les sons qui ont plusieurs graphèmes( en/an, ph/f, è/ê/ë/ai/ei, …). Quand ils commencent à lire, ils sont alertés et tâtonnent au moment du déchiffrage et, soit demandent, soit déduisent le bon son tout seuls. Quand ils encodent des mots, ils viennent me demander (c’est ce que leur conseille). On introduit ainsi les premières notions d’orthographe. J’ai tendance à penser que ça passe comme une lettre à la poste. Parallèlement les automatismes apparaissent ainsi que la reconnaissance orthographique des mots. Quand il auront vu, écrit et lu plusieurs fois le mot girafe, ils ne se poseront même plus la question girafe ou guirafe. Ca génère aussi des débats entre les enfants quand ils se mettent à essayer de lire un album ou une pochette et là, c’est un vrai à les regarder et à les écouter.
En fait ce sont des petits obstacles à franchir. Ca les perturbe un peu au début mais quand l’obstacle est franchi la difficulté disparait même de leur mémoire. C’est un peu la même chose en numération quand on sort d’une certaine régularité entre 70 et 99. Au début, ça coince et puis, passé le cap ils n’y pensent plus et on continue à avancer.
Il faut bien sur faire souvent et régulièrement des activités d’encodage et de décodage.
Je précise aussi que je n’utilise que le son des lettres.



#62


#63

Pour plus de lisibilité du forum, j’ai déplacé la discussion dans un sujet déjà existant.


#64

Bonjour, je viens de terminer les digrammes du coffret de Céline Alvarez avec mon fils de quatre ans. Mais il a tendance à appliquer la méthode à la lettre (^^) et dès qu’il voit écrit i+n, à dire in comme le digramme
donc problème : chemINée, jasmINe

Avez-vous une phrase simple pour leur expliquer qd est-ce qu’on dit i n, et quand est-ce qu’on dit IN ?


#65

Bonjour meladoussa, j’ai souvent eu cette phase avec mes enfants mais elle passe avec le temps. C’est un peu comme les différentes graphies d’un même son ou les sons différents pour une même lettre, l’enfant finit par se construire un catalogue de possibilités et puise dedans. Puis il va connaître de plus en plus de mots. :slight_smile:
Bonne journée


#66

Merci beaucoup. Du coup je lui dis juste “ici on dit i-n” sans développer ?


#67

En gros IN suivi de voyelle ne fait pas “in” mais je trouve plus efficace la construction au fil des lectures quotidiennes :wink: Le stock de mots connus s’agrandit. Et ensuite c’est le sens qui prend peu à peu le relais pour les nouveaux mots.


#68

Bonsoir, on m’a révélé une super technique pour ce problème qui fonctionne avec tous les digrammes composés d’une voyelle et d’une consonne. La règle est simple : si le digramme est suivi d’une voyelle alors elle casse le digramme. C’est donné dans une méthode de lecture pour CP suivi d’un entraînement à reconnaître les couples de digrammes ou les séparations. Bon courage.


#69

Expliquer cette règle mentionnée ci dessus, se dire que le stock de mots va se constituer et en attendant, si les supports de lectures sont créés par vous ou vous appartiennent, pourquoi ne pas laisser le IN de cheminée en noir et colorer le son (IN) ou le crayonner légèrement en couleur ?


#70

Sachez que chaque syllabe contient au moins une voyelle…en découpant intuitivement le mot en syllabes, ça peut être plus facile


#71

Bonjour je suis intéressé par votre abécédaire svp


#72

Lettres mobiles a afficher.docx (4,0 Mo)