Discipline et liberté


#41

J’avais prévu au départ un regroupement à 9h15 puis un en rentrant de la récréation à 10h30 et en rentrant de la cantine à 14h et un tout petit à 11h30 et à 15h30 avant de sortir. Finalement si ça se passe bien je les laisse en ateliers en non stop jusqu’à la récré du matin (10h30), et je fais un regroupement de presque 30 min en rentrant de la récré avec la date, l’appel, des petits jeux etc… Ensuite je leur lis une histoire et j’appelle à voix basse ceux qui ne mangent pas à la cantine pour qu’ils remettent leurs chaussures.
Si je note de l’agitation dans les ateliers à 9h15/9h30, je fais un 1er regroupement avec la date et l’appel qui dure peut être 10 min, et je fais juste un petit jeu en rentrant de la récré? Donc là ils restent encore une dizaine de minutes en regroupement.
Je pense qu’il faut que tu adaptes en fonction de l’attention de tes élèves, si tu vois que c’est trop long, tu fractionnes, si tu vois que les ateliers tournent mal, tu les rassembles, parfois juste le changement de posture fait du bien à l’ambiance :wink:


#42

Chez nous les parents n’entrent pas dans l’école du coup je lis une histoire et on va mettre les chaussures avec ceux qui partent, l’atsem garde les autres… Et un jeu du chef d’orchestre, avec toi au départ puis tu délègues le rôle du chef à un enfant?


#43

30 minutes de regroupement ! ouahou ! Pour mes petits ça me paraît trop long pour l’instant. Le chef d’orchestre ça marche bien oui, je le fais parfois. Tu fais une longue récré et quand tu rentres il ne reste pas beaucoup de temps ?


#44

merci @Juju @Matluz @nathalie …le soucis de rentrer quand il ne reste que les miens, c’est que mes collègues font durer les récré en longueur, et que l’on déborde bien…Cela ne me gène pas plus que cela parce-que les enfants profitent. Mais mes CPC et PEMF ont repris de volé ma binôme, en disant que c’était inacceptable de laisser déborder les récré sur le temps d’apprentissage…etc :confused: Pour le manque d’expérience, je suis d’accord avec toi Matluz!..C’est ma première année, donc forcément j’ai du mal à m’égosiller pour tous les faire se ranger… ! J’ai pensé à faire des cercles au sol devant la classe, pour que chacun se range, mais il faudrait l’autorisation de la mairie et vu que je suis là certainement que pour cette année… :confused:


#45

Oui bonne idée les cercles, moi je pensais en faire à la craie dans la cour à l’endroit où l’on doit se ranger. Comme ça la craie ça s’efface, la mairie n’a rien à dire.


#46

D’ailleurs je pense qu’on ne doit pas s’égosiller normalement… un signal sonore avec maracasses ou tambourin c’est pas mal aussi.


#47

oh oui je n’avais pas pensé à la craie ! au moins même si je dois le refaire de temps en temps ce n’est pas grave!


#48

Les enfants sont assis autour de l’ellipse, et je les appelle un par un, tranquillement, quand leur parent est là. Personne ne se lève tant que je n’ai pas appelé.
Les 3-4 qui ne tiennent pas en place restent près de moi.


#49

Mes TPS qui partent à 10H15 sont en fin d’activité quand les parents arrivent, certains rangent, d’autres viennent à la portede ma classe voir qui est là…Ce n’est pas structuré du tout…à 12h avec les autres (PS et MS) les enfants attendent sur le tapis-routes pendant que je les appelle un par un…au début ils étaient dans mon coin regroupement mais un peu loin de la porte et ils en profitaient pour faire n’importe quoi. Là, je les ai bien sous les yeux et ça va mieux, ils bavardent un peu mais ça ne me dérange pas. par contre, je les reprends quand ils s’étalent au sol parce que ça génère trop de désordre à mon goût…


#50

à l’heure de la sortie nous on se met dans la salle de motricité, dans un grand carré délimité par des bancs en U… suivant le temps qu’il nous reste et mon inspiration ou mon humeur après l’heure de l’histoire, avant que la cantine passe prendre sa dizaine d’enfants, je sors la malle des livres en libre-service, ou des jeux à faire au sol, ou rien du tout et on chante ou encore on discute… quand les parents arrivent, les enfants sont chaussés mais pas habillés, et chacun appelle son enfant qui passe devant moi et devant le panneau mobile des étiquettes, il doit retourner son étiquette-présence, me dire au-revoir et avec qui il part (ça me laisse le temps de vérifier que chaque enfant est remis à la bonne personne, et les parents m’aident en redisant à leur enfant de venir me voir si il a couru dans leurs bras sans rien me dire)
L’avantage de sortir des jeux c’est que ce moment est actif et calme pour les enfants, et les parents sont heureux de voir leur enfant ainsi… l’inconvénient c’est que du coup, beaucoup ne sont pas pressés de partir, et si les parents sont pressés, c’est un peu stressant pour eux… et puis il me reste souvent un peu de rangement à faire quand tout le monde est parti… même chose avec les livres, le rangement en moins… et si je ne sors rien, une fois que les parents commencent à arriver on ne peut plus chanter ni discuter tous ensemble, donc les enfants ne font rien et du coup les plus toniques s’agitent un peu…


#51

“j’ai toujours eu l’impression que c’était plus difficile pour moi que pour les autres” : quand j’ai débuté j’avais cette sensation aussi, qui a duré des années… cela me touche beaucoup de lire ça, j’ai pensé si longtemps que j’étais la seule à galérer pour “tenir mes élèves” (à part les instits qui ne sont visiblement pas faits pour ce métier, qui sont dépressifs ou en mauvaise santé, et qu’on fait exercer en tant que remplaçants, c’est une honte pour l’Education Nationale d’ailleurs mais c’est un autre sujet)
Il y a une sorte de “loi du silence” chez les instits pour ne jamais avouer qu’on peut avoir des difficultés au niveau de la “discipline”… parce que si on dit ça, on est immédiatement jugé, et les conseils qu’on reçoit de la part de nos “formateurs” sont affligeants d’inefficacité et même de bêtise ! Je pense que la plupart des conseillers péda et certains ien aussi, le sont devenus parce qu’ils n’en pouvaient plus de devoir affronter leur classe chaque jour, et aspiraient à une meilleure reconnaissance de leurs capacités professionnelles… Mais ça n’empêche pas, au contraire, qu’ils se permettent de juger celles et ceux qui sont sur le terrain, et ça empêche par contre qu’ils puissent les aider sincèrement et efficacement…

Matluz je vais te répondre ce qu’un médecin que j’avais été voir m’avait dit, un jour que mes forces m’avaient quittée pour finir une année scolaire très difficile au tout début de ma “carrière”… je m’étais levée un matin en pensant “je ne veux pas y aller”, comme si j’avais 3 ans ! J’ai pris rv avec ce médecin, qui m’a écoutée, et, avant de me donner une semaine d’arrêt, m’a dit : “Mais les bons enseignants sont les personnes comme vous, qui vous posez des questions et faites votre métier de tout votre coeur, avec sincérité et conviction ! Vous avez besoin d’un peu de repos c’est sûr, mais vous verrez, avec un peu d’expérience vous saurez mieux vous préserver, et vous saurez que vous êtes dans les meilleurs…”


#52

Je n’ai pas de petits, j’ai des MS/GS ;-), et puis je ne les fais aussi longs que lorsqu’ils tiennent bien. L’autre jour, j’ai commencé à les faire compter sur la frise numérique un après l’autre. Je pensais faire passer 3/4 élèves, mais à la fin, ils ont protesté pour rester, du coup j’ai zappé les ateliers qui devaient suivre et on a passé 1h montre en main à compter à tour de rôle, les 26 sont restés calmes je n’en revenais pas! C’est bien la 1ère année que je peux tenir des regroupements comme ça! Chez nous la récré est de 10h30 à 11h, ensuite on les fait boire (il fait encore chaud chez moi dans le sud est) puis on se déchausse pour rentrer. Tout ça nous emmène facilement à 11h15/11h20, et je fais le regroupement parfois jusqu’à l’heure de la sortie à 11h45


#53

Merci Isa :sunny: ça fait du bien de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas ! Je suis touchée aussi. Je suis une personne très calme, très douce, toute petite, ça joue peut-être dans mon “autorité naturelle”, mais je sais que j’ai aussi un grand sens de l’empathie et une grande patience. Hier mercredi j’ai fait comme toi, je n’y suis pas allée car je m’y suis autorisée. J’étais trop fatiguée, mentalement je parle.


#54

Isa quel beau message!! Je suis d’accord avec ce que tu dis. Moi aussi je suis quelqu’un qui n’a pas l’autorité naturelle, il y a eu des années où ça a été très dur, et à chaque rentrée mon homme me dit d’être dure dès le départ puis de m’assouplir, mais je n’y arrive pas, ce n’est pas dans ma nature. Je suis persuadée qu’on peut tenir une classe en étant douce et gentille, je crois sincèrement qu’avec de l’amour les enfants peuvent nous épater. Cette année j’ai compris aussi (après 17 ans, mieux vaut tard que jamais!) que j’avais tout intérêt à mettre les enfants qui se dissipent en activité et que ça pouvait changer mon regard sur eux. Matluz, non ce n’est pas plus facile chez les autres, c’est comme avec nos propres enfants, on a tous nos difficultés :slight_smile:


#55

Pour réagir correctement quand c’était nécessaire, j’ai du me persuader moi-même que premièrement c’est dans l’intérêt de toute la classe et surtout dans l’intérêt de celui qui doit être repris, et deuxièmement que réagir n’est pas forcément sévir… qu’il y a tout un tas de façons de réagir qui sont parfaitement comprises par les enfants, sans qu’il s’agisse de “punition” et encore moins d’humiliation ni même de dureté… Il ne s’agit pas d’être dure ou inflexible, il s’agit d’être juste, attentive et… imaginative… et pour ça il faut se faire confiance, et aussi faire confiance en nos élèves, même ceux qui nous posent problème… ce qu’on ne nous dit jamais… Céline a été la toute première personne que j’ai entendue tenir ce discours envers nous…
Quand je débutais j’avais tendance à faire comme si je n’avais pas vu, quand un comportement me dérangeait seulement un peu, et que je ne voulais pas “punir” ni interrompre ce que je faisais… c’est justement ce que je n’aurais pas dû faire… les enfants savaient que j’avais vu, que ça me dérangeait et que j’avais laissé passer… et du coup ils continuaient jusqu’à ce que ça me dérange vraiment, mais là quand j’intervenais c’était décalé, je n’étais plus crédible même à mes propres yeux… donc j’ai fini par comprendre que je devais trouver un truc à dire ou à faire dès que quoi que ce soit me dérangeait… et les possibilités sont nombreuses, sans même s’interrompre vraiment si on était en train de parler par exemple : froncer ou hausser les sourcils, lancer un regard bien appuyé (je t’ai vu et je n’apprécie pas !), si ça ne suffit pas se râcler la gorge expressivement, ou un petit bruit de bouche genre “tss tss”, ou se taire quelques instants… on peut aussi dire quelque-chose, sans forcément se lancer dans de grandes phrases, parfois j’ajoute à mon “regard appuyé” un “s’il te plait !” tout aussi appuyé et ça marche… c’est seulement quand tout ça reste inefficace qu’on est obligé de faire des phrases et de s’interrompre vraiment… et ça représente facilement les 3/4 des interventions à faire dans une journée…
“L’autorité naturelle” c’est celle des personnes qui se font suffisamment confiance pour n’avoir pas besoin d’apprendre ce genre de choses sur le tas, qui le font sans y réfléchir parce qu’elles savent tout simplement qu’elles sont dans le vrai, quand elles se sentent dérangées aussi, qu’elles ne sont pas obligées de jouer les méchantes et qu’elles se sentent habilitées à être elles-mêmes dans leur tenue de prof, tout simplement… l’autorité vient naturellement à ceux qui ne se jugent pas durement eux-mêmes, et qui reçoivent suffisamment de retours positifs des enfants, mais aussi des collègues, de la hiérarchie, des parents, des conjoints, de la famille et des amis… c’est pas si simple donc, mais la toute première personne à convaincre et à chouchouter du mieux qu’on peut, c’est toujours nous-même…


#56

Complètement d’accord: si on est sure de soi, du bien-fondé de ce qu’on demande, les enfants suivent, ils nous font confiance, même d’ailleurs si ça n’a pas forcément de sens immédiat pour eux.

Sinon, dans la série: les autres s’en sortent mieux que nous: je suis allée en stage 2 jours, mon atsem (qui regrette un peu le fonctionnement traditionnel) m’a rapporté que ça avait été impeccable (tant mieux!) et m’a fait comprendre que certains élèves s’étaient permis moins de choses avec ma remplaçante qu’avec moi! En même temps, les enfants en question, sont des enfants déjà bien débrouillés, dont elle a du mal à visualiser les progrès…par contre, mon élève qui me pose problème mais qu’à force de bienveillance, d’attention, de mise en confiance…a bien progressé, hélas, dans un fonctionnement traditionnel, a été très perturbateur…
Pour moi, je suis donc, sur la bonne voie! tous les enfants, ont a y gagné, et on ne laisse personne sur le bord du chemin!


#57

Hum comme c’est agréable cette comparaison… C’est normal aussi, quand les élèves ne connaissent pas la personne, ils se tiennent plus à carreaux.


#58

Bonjour,
Je pourrais passer des heures à lire vos posts sur ce forum, c’est si intéressant. Je viens donc échanger avec vous sur ces 2 sujets pour partager mes expériences et expérimentations.
Punition, sanction, isolement
Je n’ai jamais voulu utiliser ce mot et pourtant les enfants l’utilisent spontanément. Cela fait apparemment partie de notre culture :no_mouth:
Lors d’une séance de danse (GS et petits spectateurs) je demande aux danseurs d’aller s’installer et de veiller à bien occuper tout l’espace (nous y avons travaillé toute l’année de MS).
Puis, je m’assois dans un espace libre et je leur demande : "pourquoi est-ce important d’occuper tout l’espace (je rappelle que nous y avons travaillé pendant toute une année).
Réponse : “Parce ce que sinon tu vas nous punir”
:scream_cat::kissing_cat::crying_cat_face:
Je n’ai pourtant jamais “puni” au sens littéral du terme, enfin c’est que je pensais.
C’était la même réponse sur la cour : “pourquoi est-ce qu’il ne faut pas détruire les constructions des autres ?”
"Parce que tu vas nous punir.“
Pourquoi est-ce que tu as donné un coup de pied ?”
"Parce que je ne voulais pas."
Lors des récréation, nous passons notre temps à apprendre à chacun à décrire, comprendre et gérer les conflits. La plupart du temps, les enfants n’ont pas conscience de ce qu’ils font ou ne peuvent retenir leur pulsion violente (peut être est-ce un comportement courant chez eux). Alors les faire réfléchir, les isoler ou les punir (et je l’ai fait aussi :smirk_cat:) ne les éclaireront pas plus.
La sagesse ne s’acquiert pas d’un coup de baguette… magique. Du haut de mes 45 ans, je commence tout juste à la pratiquer.
Aujourd’hui, quand certains font acte de violence (à mes yeux ou aux yeux des autres), j’interviens en demandant aux concernés de venir. Je décris ce que j’ai vu. Je demande à chacun de décrire ce qu’il a fait : les faits doivent être reconnus par tous les concernés, sans quoi nous n’allons pas plus loin. Chacun doit expliquer ce que cela voulait dire. Puis, j’apporte (ou d’autres) une solution qu’ils pourront utiliser la prochaine fois.
Quand je ne suis pas disponible, ou fatiguée d’expliquer :head_bandage:, je vais chercher l’enfant qui a un comportement violent, je lui demande de s’asseoir en attendant que je sois disponible pour venir discuter. "Je ne peux pas te laisser avec les autres car ton comportement est dangereux pour les autres. Cela me met en colère. En attendant que je puisse me calmer et discuter avec toi, observe comment se comportent les enfants entre eux. Tu me diras si tu as vu des enfants qui se faisaient mal et comment ils jouaient ensemble.
La plupart du temps, quand un enfant vient me voir pour régler un conflit, je lui demande si il a essayé de discuter. Je lui demande d’aller essayer et j’observe ce qui se passe et alors j’interviens. Souvent quand j’appelle les concernés et que je commence à me baisser, d’autres enfants viennent autour pour écouter notre échange (une séance d’éducation civique individuelle qui devient spontanément une sénace en petit groupe de besoin).
Aujourd’hui, dans notre cour (TPS-PS-MS-GS), les enfants commencent à échanger entre eux, s’entraident. Les grands accompagnent les petits pour aller demander à un autre un vélo… C’est juste un pur moment de bonheur de voir pointer ces comportements humains (empathie, justice et auto discipline).
C’est effectivement éreintant d’intervenir sans cesse, mais c’est bien là notre fonction.
C’est dans la cour de récréation qu’ont lieu tous les apprentissages dans le domaine civique. Alors, le temps que l’on y passe est justifié. Ce n’est pas derrière une chaise et derrière son bureau en écoutant une jolie leçon sur les droits de l’enfant que l’on pratique l’éducation civique.
Sur la cour cet apprentissage est donc individualisé en fonction des besoins de chacun et du bien être collectif. La jolie leçon en classe fera alors sens et pourra même être illustrée par des scènes vécues.

Continuons à apporter notre étayage à ces petits d’homme pour qu’ils deviennent de jeunes citoyens avertis et responsables de leurs actes.

Sur ce je vais rejoindre ma joyeuse tribu pour ce premier jour de vacance ensoleillé :chestnut:
Je voulais apporter mon expérience sur le rangement (par 2 ou 3 ou le train) et le regroupement en classe mais je le ferai plus tard.
Bonnes vacances à tous


#59

Je suis tout à fait d’accord avec toi ! J’aimerais bien que ce soit toi ma collègue de cour de récré ! La mienne ne discute pas, elle ne cherche même pas à comprendre et leur dit de s’asseoir. L’autre jour, un de mes élèves était monté sur la scelle d’un tricycle, elle l’a puni illico en lui disant : “c’est pas possible, c’est toujours les mêmes, tu n’es même pas capable d’être sage 2 minutes…” Alors que moi je m’évertue à être bienveillante avec lui, à lui montrer les conséquences de ses actes, en essayant de développer chez lui une certaine empathie. Il faudrait que je lui parle, à ma collègue…


#60

Merci pour cette réponse et tous les autres messages qui sont en effet fort intéressants.
C’est effectivement éreintant mais comme tu le dis @sophilo, quel pur bonheur de voir ces petits miracles se réaliser ensuite ! Nous avons également dans notre école notre lot de petits moments de chair de poule et de larmes aux yeux comme quand un enfant réputé “pénible” se précipite vers un plus petit qui s’est fait mal et lui demande ce qu’il se passe.
Bonnes vacances à tous, elles vont être d’autant plus précieuses qu’il faut absolument se ressourcer un maximum pour être opérationnel à la rentrée et prêt pour la bienveillance et la fermeté, pour être disponible si nécessaire pour chaque enfant, pour les observer et les aider à faire seul, ce qui demande beaucoup plus d’énergie que notre triste ancien fonctionnement classique !