@magaliL Non, je ne l’ai pas encore partagée, elle est pleine d’erreurs, il faut que je la corrige, et ce n’est pas encore fait 
.
Ecriture cursive GS
Leila
#42
magaliL
#43
C’est fou ça j’ai rêvé alors, j’étais pourtant sûre d’avoir vu cette liste ! Un autre membre du forum à dû partager la sienne, mais où ??? Du coup je vais tenter d’en faire une, on pourra échanger nos mots !
lilouarthur
#44
merci pour ta réponse
ce qui m’ennuie, c’est que pour des PS - MS, commencer par l’écriture attachée , ça veut dire activités de lecture en attaché aussi, et c’est plus difficile de comparer, reconnaitre des mots ou des lettres ainsi. Pour les jours sur le calendrier, le tableau de présence, faut il le faire en attaché ? Or dans les livres ce n’est pas écrit en attaché par exemple.
Ou alors utiliser les 2 ?
Et s’ils veulent recopier des mots , c’est impossible !
merci de partager vos expériences !
Sylvie
Leila
#45
@lilouarthur Dans la “vraie vie” des adultes, nous écrivons en cursive et lisons en script. Nous n’écrivons en bâton que les majuscules pour certains d’entre nous, et parfois aussi des titres…
En commençant directement l’écriture et la lecture en cursive on gagne donc du temps en sautant une étape que l’on a inventée parce que cela nous semblait plus simple pour les enfants, mais rien n’est moins sûr ! Et quand l’enfant commence à bien lire, et qu’on lui présente ses premiers albums, il passe assez naturellement à la lecture des lettres script.
Dans les vidéos de l’accompagnement didactique, je te conseille de visionner celle-ci en particulier :
Donc tant qu’il apprend les premières bases, tout le matériel est en lettres cursives, mais dès qu’un livre, un affichage, un matériel est destiné à des lecteurs, il est en lettres script. D’autre part, les activités dont tu parles de comparaison, reconnaissance de mots, et copie de mots ressemblent fort à une entrée globale dans la lecture qui semble-t-il n’est pas la plus efficace. Ce que nous proposons ici, c’est
- commencer par affiner la conscience phonémique
- puis donner le code graphique (à l’aide des lettres rugueuses en cursive, et cela est aussi un début d’apprentissage de l’écriture)
- puis l’encodage de mots (à l’aide de l’alphabet mobile, ce qui décharge l’enfant de la tâche d’écriture)
- et enfin le décodage (par la lecture de petits messages écrits en cursive par l’enseignant devant l’enfant)
Dès qu’il se sent prêt, l’enfant cherche à écrire des mots (qu’il peut encoder tout seul), et c’est à ce moment-là que l’on soutient son élan en lui apprenant à écrire, directement en cursives.
Voilà pour l’essentiel. Peut-être si tu as le temps devrais-tu regarder les autres vidéos du chapitre lecture de l’accompagnement didactique. D’autre part, il faudrait que vous parliez de tout ça en conseil de cycle, l’idéal étant d’harmoniser les pratiques au sein de l’école.
N’hésite pas si tu as d’autres questions, et d’autres vont peut-être t’apporter des précisions.
Bon courage
Lyra
#46
Donc vous faites en double tout le matériel? Carte de vocabulaire classifiés, calendrier et étiquettes de la date,etc?
Je pensais plutôt partir de la règle:
-lecture= script
-écriture ou première étape d’apprentissage de la lecture= cursive.
Ça donne:
- le matériel de la date en script (et majuscule pour les Moyens qui débarque sans avoir vu le script)
-les cartes de vocabulaire classifié en script uniquement
-les cartes de dictée muettes, les billets d’ordre et mots secrets en cursive
-les cartes présences, j’ai beaucoup hésité…je me suis dit que ce serai le seul matériel avec les 3 écritures, afin de faire la correspondance entre les 3 écritures par imprégnation et sur un support affectif fort: le prénom.
Qu’en pensez-vous?
Je me suis pas encore lancée dans les cartes de vocabulaire, j’ai trouvé plein de cartes toutes faites mais jamais en script, ou alors en script mais trop grande 14x14 (2 par A4), c’est bien pour le détail des images mais trop lourd pour mon budget encre couleur. Je préfèrerai avoir 4 cartes par feuille A4. Si je me lance dans la refonte de toutes ces cartes je partagerai…
Leila
#47
Non non, rien en double ! Ce que tu dis me paraît pertinent, quand un matériel est destiné à des apprentis lecteurs (genre les pochettes de lecture) il est en cursive, quand un matériel est destiné à être lu par des lecteurs (genre les pochettes de vocabulaire), il est en script. Fait ce qui te paraît le plus logique !
Quant aux pochettes de vocabulaire, dans notre groupe local nous sommes en train de faire un énorme travail. Cela fait deux ans qu’on y travaille, et on arrive au bout. Nous avons choisi de mettre en page sur du A3+ qui va bien pour les imprimeurs. Il y aura à peut près 150 séries, autour de 2000 mots. Cela pourra servir de pochettes de lecture avec un billet à lire en cursive, et une carte vierge à associer, ou de pochette de vocabulaire avec une image renseignée en script. Voilà un échantillon (mais il faudra patienter encore quelques mois!) :
Lyra
#48
Oui c’est exactement ce que je voulais faire! la partie renseignée en script et l’image seule + le billet en cursive! histoire de servir les deux ateliers différents…
Je n’ai pas pensé à un imprimeur…je vais me renseigner sur les prix…Moi je ne peux imprimer qu’en A4…
Et je n’ai pas pensé non plus à un groupe local! C’est vrai que si on pouvait faire ça à plusieurs! C’est génial votre initiative! Moi je travaille sur Paris mais j’habite dans le 94…Je vais fouiller le forum
150 séries, 2000 mots waw 
Leila
#49
On mettra tout ça en ligne bien sûr, inutile que tout le monde refasse la même chose dans son coin, mais comme je le disais, il nous manque encore quelques mois de boulot, il faut dire que je suis particulièrement perfectionniste (chi…te, diraient certains 
), et comme c’est moi qui coordonne, les autres sont tributaires de mes accès de pointillisme.
fredd
#50
bonjour, après étude des lettres rugueuses, pour inciter les enfants à écrire, j’ai scotché sur une table à 6 places un grand papier kraft blanc qui fait comme une nappe. au crayon papier j’ai décoré tout le tour avec différents motifs comme des broderies. j’ai laissé le centre vide pour permettre la créativité individuelle. les enfants sont venus repasser les motifs au marqueur puis y mettre les leurs puis colorier. une “nappe” dure ainsi environ une semaine. comme le travail est collectif il favorise le désir de s’appliquer. par la suite j’ai écrit les lettres devant chaque place, et encadré l’alphabet proposé par des motifs pour délimiter. les enfants sont ravis d’écrire, le résultat est plaisant, et le papier ne bouge pas, chaque enfant reste bien en face du travail sans se décentrer au fur et à mesure. après plusieurs “nappes” d’écriture cursive, j’ai réalisé les mêmes alphabets individuels sur feuilles photocopiées. puis je suis passée au cahier. je précise que j’ai des PS et MS.
Leenael
#54
Du coup, tu prépares les tracés au crayons gris et les enfants repassent aux feutres par dessus, c’est ça ?
shaon
#55
Bonjour @Leila, ce sujet sur l’écriture cursive m’intéresse beaucoup. J’aimerais vraiment combiner cette démarche qui suit les lois naturelles de l’enfant et l’apprentissage proposé par Danièle Dumont.
Je remarque que lorsque mes élèves écrivent des mots, le tracé de chaque lettre est bon, grâce à tout le travail effectué avec les lettres rugueuses. Cependant, ils ont du mal à lier les lettres entre elles. Beaucoup ne tiennent pas leur crayon correctement non plus.
Je vois que plus haut tu parles d’une liste de mots à écrire en suivant la progression Dumont. Es-tu toujours d’accord pour la partager?
Est-ce que parmi vous, autres membres du forum, certains utilisent les cahiers d’écriture Dumont? Si oui, lesquels et comment vous y prenez-vous pour avancer au rythme de chacun? Avez-vous une grille de validation pour les exercices de tenue du crayon ou à chaque fois qu’une forme est présentée comme pour les autres ateliers pratiques/sensoriels?
Merci pour vos réponses!
Leila
#56
Voici la liste. Mais comme je le disais plus haut, il y a des erreurs, ce n’est qu’un document de travail qui n’est pas abouti ! Mais ça peut servir de base.
progression écriture tableau général.doc (67,5 Ko)
Mais attention, un jour une amie a montré ce tableau à Mme Dumont, et elle a dit que ça n’allait pas du tout ! Je ne sais pas bien pourquoi, mais sache donc qu’il n’est pas “conforme” à la méthode Dumont. En ce qui me concerne je m’en sers pour sélectionner des mots dont j’ai besoin chaque année pour compléter ma progression en écriture que je fais principalement avec les prénoms des enfants de la classe, et pour l’instant ça me va très bien comme ça.
Et voici ma progression de cette année, j’ai principalement utilisé les prénoms, ça leur plait beaucoup d’apprendre à écrire à partir des prénoms des enfants de la classe. L’inconvéviant c’est que tous les prénoms ne sont pas phonétiques, mais finalement ça permet de leur glisser qu’il extiste de nombreuses irrégularités, et ça ne pose pas de problème puisqu’ils n’ont pas à déchiffrer ces mots.
écriture 17-18.doc (31 Ko)
Écriture sur les ardoises, intéressant ou non ?
catmat
#57
bonjour Leila
j’ai lu et relu des documents de Danièle Dumont et de Céline et d’autres,je reste attachée à la progression de D Dumont comme toi aussi tu la pratiques .
J’ai cependant une question (et des débuts de réponse) comment articuler cela avec des ateliers autonomes?
Je mets en place des ateliers de préparation de la main(poinçonnage, contour de formes , tailler des crayons et bien sur toutes les activités pratiques) mais pour le geste? je ne vois pas encore comment faire autrement que de classiques travaux en groupes( par exemple lors des activités motrices on travaille le geste de la boucle, enfin du foulard mais pour apprendre l’écriture des lettres? le fais-tu au rythme de chaque enfant?
je ne détaille pas tout mon questionnement mais j’aurais besoin de quelques conseils.
Merci d’avance
Leila
#58
Pour l’instant je n’ai malheureusement que des GS, je commence donc avec tout le monde pratiquement en même temps, puisqu’ils sont tous prêts quand ils arrivent dans ma classe. Ensuite je vais au rythme de chacun, certains bouclent la progression en quelques semaines, d’autres en quelques mois, certains font des pauses parce que ça ne leur fait pas envie, certains réclament toute la journée… tout dépend de leur motivation et de leur habileté…
Je ne les laisse pas écrire tout seul tant qu’ils n’ont pas bouclé la progression, je trouve que ça va plus vite au final de les passer deux par deux chacun leur tour quelques minutes, en les prenant où ils en sont, en leur proposant le bon entraînement, la bonne quantité pour chacun. Au moins ces 5 minutes ne sont pas perdues et ils avancent. Que les laisser seuls pour écrire, et se rendre compte après coup qu’ils ont tracé à l’envers, copié lettre à lettre, et de toute façon recommencer avec eux… tout le monde perd son temps. Donc pas d’atelier autonome pour l’apprentissage de l’écriture.
En revanche, dès qu’ils ont fini la progression, ils se font un plaisir d’écrire des tas de choses, sans moi, avec facilité, et un résultat efficace, esthétique et rapide.
Je ne sais pas comment je ferais sur une classe muti-niveaux, c’est sûrement plus fluide.
Evi
#60
Ensuite je vais au rythme de chacun, certains bouclent la progression en quelques semaines, d’autres en quelques mois, certains font des pauses parce que ça ne leur fait pas envie, certains réclament toute la journée… tout dépend de leur motivation et de leur habileté…
Je ne les laisse pas écrire tout seul tant qu’ils n’ont pas bouclé la progression, je trouve que ça va plus vite au final de les passer deux par deux chacun leur tour quelques minutes, en les prenant où ils en sont, en leur proposant le bon entraînement, la bonne quantité pour chacun. Au moins ces 5 minutes ne sont pas perdues et ils avancent. Que les laisser seuls pour écrire, et se rendre compte après coup qu’ils ont tracé à l’envers, copié lettre à lettre, et de toute façon recommencer avec eux… tout le monde perd son temps. Donc pas d’atelier autonome pour l’apprentissage de l’écriture.En revanche, dès qu’ils ont fini la progression, ils se font un plaisir d’écrire des tas de choses, sans moi, avec facilité, et un résultat efficace, esthétique et rapide.
Même constat, avec un triple niveau.
Les activités préparatoires se font par groupes de besoin. Puis elles sont parfois réalisées par les enfants seuls, adaptées sous forme d’ateliers autonomes (travail d’alignement, d’espacement, algorithmes, jeu du foulard, tracé des boucles au tableau).
Quand on passe à la phase papier/crayon, je prévois un temps en commun avec tous les enfants prêts. Comme je découvrais cette année, j’avais besoin de ce temps plus “cadré” pour m’y retrouver : c’est le seul créneau dans la journée où je leur impose (et donc à moi aussi) une activité obligatoire. Par contre, ils ne font pas tous la même chose car ils n’en sont pas au même point dans la progression. J’adapte les supports, les lignages, le contenu. Ils ne sont pas assis à côté les uns des autres, pour éviter les comparaisons et l’aspect compétition. C’est moi qui passe les voir, un par un. Effectivement, mieux vaut cinq minutes très efficaces et individualisées, que quinze minutes de temps collectif.
En ce moment, mes GS écrivent donc sur un cahier. Certains ont terminé la progression et se lancent dans la production d’écrits. Certains de mes MS travaillent les boucles au tableau et vont passer au support papier d’ici peu (mais je pense commencer plus tôt l’an prochain, maintenant que j’ai compris le système!).
Orso13
#61
Bonjour,
@malikad, une question pour l’ecriture, tu proposes d’abord avec des cahiers pages blanches ou des pages avec interlignes directement? Mes élèves écrivent peu ou pas mais ils n’ont pas de cahiers, ardoises et tableau seulement, et je pense qu’il faut vraiment que je leur donne des cahiers! Merci!