Je vais me lancer dans l’aventure à la rentrée avec des GS. C’est la première fois que j’ai ma classe de maternelle et j’y serai à mi-temps. J’espère avoir un “complément” qui accepte de partager cette aventure…
En attendant, je prépare, je bricole,… mais je ne suis pas encore au clair sur les premiers jours en classe: comment expliquer le fonctionnement aux enfant? Ou ne rien dire de particulier? Leur présenter les activités pratiques en premier? Leur dire qu’ils peuvent prendre “les activités qu’ils veulent sur cette étagère” mais attendre qu’on leur présente les activités de ces étagères? C’est le temps de “lancer” le système qui me préoccupe. Je crains d’avoir des enfants qui errent en classe au début.
Bref, comment vous organisez-vous sur les 2 premières semaines de classe en GS quand vous êtes le/la premier/e à utiliser cette méthode d’enseignement dans l’école?
Il y a plusieurs pistes qui peuvent faciliter les premières semaines.
L’une d’elle est de préparer et regrouper dans une zone dédiée dans la classe (rendre cela le plus explicite possible), des activités autonomes que les enfants pourront prendre sans présentation (dans les placards d’une classe il y a toujours de quoi faire…). Ce sont des activités où la consigne est induite par le matériel et le contrôle de l’erreur également. Petit à petit, avec les présentations et l’utilisation du matériel qui est présenté individuellement, tu supprimeras ces activités qui te sembleront alors plus très utiles. mais elles t’auront bien rendu service !!!
Tu peux également proposer un atelier collectif géré par l’ATSEM et où les enfants s’inscrivent quand ils le souhaite (cela occupe toujours 6 enfants !): productions plastiques, jeux de société, etc…
Si tu as un “coin écoute” (répartiteur avec plusieurs casques), tu peux aussi proposer une histoire à écouter dans un coin de la classe (je limite à 4 enfants et cadre tout de suite: si on vient c’est pour écouter en silence).
Il y a sûrement d’autres pistes et je suis sûre que d’autres vont compléter ma réponse !
Je me lance pour la troisième rentrée… eh oui, quand on n’a pas de triple niveau, il ne faut pas se mentir, on ne fait que se lancer ! Et dès qu’on a décollé, on atterrit… et l’année suivante on recommence !
Quand on a qu’un seul niveau, qui plus est avec des GS (et avoir une poignée de MS comme c’est mon cas ne change rien au problème), on doit faire des compromis. Les enfants ont déjà des habitudes bien ancrées, et il ne faut pas s’attendre à se qu’ils entrent dans leur nouveau fonctionnement “naturellement”. Bien sûr cela dépend des effectifs.
De plus les enfants de GS sont très demandeurs (comme ceux de PS et de MS), sauf qu’ils se lassent très vite des activités pratiques et sensorielles qui pour la plupart ne sont plus de leur âge.
Lors de ma première transition, j’ai donné les règles de fonctionnement et je me suis lancée dans les présentations individuelles à la chaîne, mais ça n’a pas fonctionné, parce que quand on passe 10 minutes à présenter une activité pratique à un enfant dont il va se resservir maxi 1/4 d’heure, l’investissement n’est pas suffisant. Résultat, beaucoup d’ennui et beaucoup de frustration.
Lors de ma deuxième transition, j’ai privilégié l’entrée dans les apprentissages en lançant immédiatement le groupe de tête dans la lecture pour motiver les autres (j’étais inspectable, je ne voulais pas être prise en défaut !). Ça a bien fonctionné au niveau scolaire, mais l’ambiance n’était pas au rendez-vous.
Pour ma troisième transition, je prévois de passer plus de temps à installer ce nouveau fonctionnement, en espérant améliorer l’ambiance de la classe. Les premières semaines je vais donc garder un fonctionnement en groupes tournant pour “occuper” certains pendant que l’ATSEM ou moi prendrons bien le temps d’installer les gestes préliminaires et les règles de vie avec un petit groupe.
Voici le document que j’ai commencé à préparer pour te donner une idée de la première période. organisation de la transition.docx (23,4 Ko)
Ça va être frustrant de revenir à des ateliers tournant, quand on se lance ce n’est pas pour rester sur ce système, mais avec que des GS pour l’instant je n’ai pas trouvé comment faire autrement, le matin du moins.
Et l’après-midi, comme on décloisonne, j’en aurai moins, ce qui va me permettre de commencer la lecture (phono et lettres rugueuses) en individuel ou quasi, pendant que les autres, moins nombreux, seront plus libres dans la classe.
J’espère t’avoir aidée, et comme dit Malika, d’autres vont sûrement répondre.
Merci @Leila de partager ton brouillon des 1eres semaines !
Mes questions ne sont évidemment pas des critiques, moi aussi je réfléchis à ces 1ers jours .
Ne crains tu pas de perdre du temps et de l’énergie à installer un fonctionnement qu’il faudra ensuite desinstaller ?
Tu soulignes que ce qui t’a posé problème, c’est l’instauration de l’ambiance de travail. En quoi commencer par des ateliers tournants améliorera ce point ?
Est-ce qu’il te semble possible de mettre à disposition des ateliers autonomes à consigne explicite, pour axer tes premières présentations sur les fameuses règles (silence, déplacements, respect des autres et du matériel)? Par exemple, jeux de construction, tableau de 100, invitations artistiques éphémères (reggio)…
Et travailler l’ambiance en collectif, par des jeux coopératifs ?
Hâte de connaître ton avis !
Le fonctionnement en ateliers tournant est celui connu de ce groupe classe, je ne fais que continuer quelques semaines quelque chose qui tourne déjà avant de passer progressivement à autre chose.
La première semaine, nous allons présenter aux enfants le fonctionnement de l’aire des activités plastiques. Cette aire a généré l’an dernier beaucoup de bazar, et je suppose que c’est en partie parce que nous n’avons pas pris assez de temps pour montrer comment ça marche : comment on suspend sa blouse correctement, comment on range les feutres la pointe en bas sinon ils sèchent, comment on écrit son prénom sur la feuille avant de commencer sinon on ne retrouve plus qui a fait le dessin ou la peinture, comment on lave le sol si on fait tomber une goutte. Il y a aussi eu beaucoup de livres abîmés parce qu’ils tournent les pages par la reliure. Je crois que nous n’avons pas assez pris le temps de montrer tout ça calmement dès le départ. Bien sûr nous en parlions en regroupement pour essayer de rectifier, mais ce n’était pas suffisant.
La deuxième semaine sera consacrée à la présentation des gestes préliminaires. Là encore, nous n’avions pas pris assez de temps pour ça l’an dernier, nous nous sommes dit toute l’année, qu’il faudrait décidément prendre le temps de leur montrer comment on fait la vaisselle après avoir bu, ou comment on range sa chaise dès qu’on se lève. Ce sont des petits riens, mais à 30, quand il y a de l’eau partout autour de l’évier, et que les chaises restent dans le passage, ça devient vite invivable.
Les premières pierres étant posées, la troisième semaine sera consacrée à l’introduction du système d’ateliers individuels autonomes sur les ateliers complémentaires. Là encore, je pense que le fait de tester ce mode de fonctionnement en petit groupe (les autres restant “coincés” sur leur atelier collectif) permettra que chacun comprenne bien ce que l’on attend de lui.
A partir de la quatrième semaine, un groupe restera “coincé sur des grands jeux de construction”, deux groupes seront en ateliers individuels (entre l’aire des activités plastiques, les activités complémentaires, et les premières activités didactiques présentées à chacun), et le troisième groupe sera en “présentations pratiques ou sensorielles” avec l’ATSEM.
J’espère que cette introduction progressive et ordonnée de l’autonomie permettra aux enfants de trouver de nouveaux repères sans jamais se sentir perdus. Bien sûr cela “mange” trois semaines de l’année, moi aussi ça me paraît énorme, et pourtant, quand je fais la liste de tout ce que nous avions supposé qui était évident pour les enfants et qui visiblement ne l’était pas, je pense que nous n’allons pas chaumer ces trois premières semaines.
D’abord les consignes sont rarement aussi explicites que ce que l’on croit. En tout cas en GS (quand ils n’ont pas fait ce genre d’activités en PS/MS, le tableau de 100 par exemple demande beaucoup de concentration, d’organisation, et mérite vraiment une présentation “didactique”. On en revient donc aux activités complémentaires et plastiques pour introduire les règles de vie (ce que je propose les trois premières semaines). Mais par dessus tout c’est le nombre qui me paraît être un frein. Les années précédentes je n’avais pas tenu compte de ce paramètre, et il nous est apparu essentiel avec l’ATSEM, de ne pas “lâcher” tout le monde en même temps en autonomie au début. Parce qu’on ne savait plus où donner de la tête quand les 3/4 des enfants sont en train d’enfreindre une règle ou une autre. Là je me dis qu’en procédant par petits groupes, j’aurai moins de mal à rester bienveillante, à bien expliquer comment ça marche, pourquoi, à montrer, à leur parler bas, à aller les voir plutôt qu’à le leur dire de l’autre bout de la pièce etc…
A partir de la quatrième semaine, j’ai aussi prévu de moi-même surveiller les ateliers autonomes, et de confier les présentations pratiques et sensorielles à l’ATSEM. Je faisais l’inverse, mais après avoir suivi des discussions fort intéressantes sur ce forum, j’ai réalisé que la gestion du groupe est plus difficile que les présentations, et c’est généralement ce que l’on confie à l’ATSEM, ce n’est pas très juste pour elle.
Ça me paraît être une très bonne idée, de même que la méditation, la médiation par les pairs ou les débats philo. Ce sera sans doute un grand plus pour le groupe. Dans mon cas (où une attitude calme et bienveillante n’est pas ce qui me vient naturellement), je ne crois pas que ce soit suffisant pour installer une bonne ambiance de classe. J’ai vraiment besoin de quelque chose de plus cadré et progressif les premières semaines, quitte à “perdre” du temps. Finalement, les transitions kamikazes sont attrayantes parce qu’elles permettent d’entrer de suite dans le vif du sujet , mais cette année je vais m’accorder une transition en douceur pour voir !
Si ça marche je ne le regretterai pas, et le temps “perdu” sera très vite rattrapé, si ça rate, je serai quitte pour imaginer une quatrième transition pour l’année prochaine . C’est l’avantage (il en faut bien un) de n’avoir qu’un seul niveau, chaque année je repars à 0, donc j’ai plusieurs essais.
Bonjour,
Je suis dans le même cas que vous. Je vais avoir une classe de MS/GS avec à peu près 7 MS et 14 GS. Et j’arrive dans une nouvelle école. Je pense quand même pouvoir présenter les activités de vie pratique aux MS et pourquoi au GS s’ils sont intéressés et surtout essayer de les complexifier pour les GS.
Je suis tout de même un peu perdu quand à l’organisation des premières semaines. Je pense garder les 1ères semaines un groupe en art plastique et un groupe sur des grands jeux de constructions. Je vais également préparer des activités complémentaires autonomes genre puzzles, perles, tangrams etc… et surtout travailler sur l’ambiance également: parler doucement, marcher doucement, ne pas embêter les autres etc…
Mais bon pour l’instant c’est encore un peu flou tout ça. Déjà je vais commencer par aménager ma classe.
Et surtout je ne connais pas mon atsem donc je ne sais pas si je vais pouvoir lui demander de faire des présentations. Ca me parait assez compliqué si elle n’a jamais travaillé comme ça
Merci beaucoup pour toutes ces réponses si enrichissantes. Merci à toi Leila d’expliciter autant ta démarche et je crois que je vais me mettre dans tes pas, tout du moins au début. Moi aussi je dois aménager ma classe et rencontrer mon Atsem… Beaucoup de nouveauté et donc une transition en douceur sera de rigueur.
En tous cas, j’y vois plus clair et je crois que je ne vais pas aller trop vite! Même si ça me démange!!!
En vous lisant je me rends compte à quel point j’ai de la chance d’avoir les 3 niveaux… La transition s’est faite en douceur l’année dernière avec de mon côté une mise en place progressive des “aires” (activités pratiques en septembre, langage en novembre, raffinement des sens et géométrie en janvier et mathématiques en mars). Au fur et à mesure j’ai supprimé les activités complémentaires et les ateliers échelonnés à inscription libre auxquels mes élèves étaient déjà habitués puisque dans ma classe depuis toujours… Ils étaient donc déjà habitué à l’autonomie et au libre choix. Tout cela a grandement facilité les choses…
Et cette année je vais pouvoir démarrer avec 2/3 de classe déjà dans la démarche (et à fond! Ils en pleuraient presque de quitter leur classe le dernier jour !) et seulement une poignée de PS à accompagner dans les gestes préliminaires et les activités pratiques et sensorielles.
Alors je vous admire beaucoup de vous lancer et de mettre toute cette énergie pour n’en récolter finalement que peu de temps les fruits… Les enfants eux en profiteront pour longtemps, c’est ce qu’il faut se dire.
Alors, BRAVO à vous !
@malikad, en plus, tes MS et tes GS vont se faire un plaisir d’accompagner les PS dans leurs premiers pas dans ta classe, du coup ce sera très sécurisant pour eux, tout devrait rouler. Tandis que quand tu renouvelles toute la classe, il n’y a que deux adultes pour accompagner les 30 enfants, dur dur… raison de plus pour y aller doucement, même si ça démange comme dit @Fortitude !
J’ai longtemps hésité à poster mon message mais là, j’avoue que vos conseils, votre expérience, votre soutien me fait un bien fou et me rassure! MERCI d’être là!
Un grand merci à toutes pour la richesse de vos discussions qui me permettent aussi d’y voir plus clair dans l’organisation de ma future classe d’enfants polyhandicapés dans un IME.
@leila, ton expérience et ton long message très détaillé m’aident vraiment à structurer et surtout prioriser les objectifs des premiers jours. C’est rassurant dans l’univers inconnu qui m’attend… Encore merci à toi
Merci @Leila pour ton longue réponse ! Vraiment très claire ! Tu nous tiendras à un courant au fil des semaines ?
Merci notamment de rappeler l’importance de détails pratiques (tu m’apprends qu’il vaut mieux stocker les feutres tête en bas ! )
Je pensais que l’idéal était de le stocker à plat.
Mais j’ai trouvé une solution encore meilleure… plus de feutres, que des crayons Et c’est la fin des tubes en plastiques qui envahissent la poubelle. Grosse économie en prime
Oui le stockage à plat c’est l’idéal, en particulier pour les feutres tableau blanc qui ne supportent pas du tout d’être à la verticale. Mais en classe c’est bien pratique un pot à crayon pour les feutres qui sont en service, et là, pour qu’ils durent, il vaut clairement mieux les mettre tête en bas. Dans ma classe il n’y a qu’une table sur laquelle ils ont l’autorisation de colorier aux feutres, ça limite ! Ils y prennent tellement de plaisir que je n’ai pas eu le cœur de le leur supprimer.
Tout le reste se fait aux crayons de couleurs… bien pratique pour muscler les petits doigts.
Pour les dessins libres, les enfants utilisent des crayons de couleur, les feutres étant réservés pour des activités précises ( dessin du bonhomme, graphisme). J’ai beaucoup moins de gaspillage de feutres de cette façon.
Bonjour. Dans notre école, la règle est : on utilise les feutres pour tracer,(si l 'enfant le souhaite)mais le coloriage se fait au crayon ou à la craie. Cette règle s 'applique pour toute l 'ecole, depuis de nombreuses années. Ce qui fait que les enfants ont 3ans pour comprendre,discerner et appliquer. La regle devient porteuse de progres car ils ont du TEMPS plutot que de crainte de sanction.C’est bon pour les muscles,mais aussi pour la concentration,car les enfants doivent comprendre et analyser l 'action qu’ils mettent en oeuvre :tracer ou colorier . les réalisations sont plus propres et valorisantes. Les économies sont au RV.
Bonjour!
Je me suis lancée cette année en MS-GS (5 MS et 23 GS sans ATSEM), et après 3 jours de rentrée, je suis complètement perdue… J’avais mis en place les années précédentes un “cahier d’autonomie” où je collais des fiches de suivi d’un matériel avec 6 ou 8 modèles différents, à cocher quand l’enfant a réussi à reproduire un modèle (ou à colorier un mandala…). Les enfants avaient accès à ce cahier après les ateliers classiques. Cette année, j’ai proposé à mes élèves le cahier autonome directement. Les deux premiers jours, les enfants étaient très motivés par le nouveau matériel que je leur proposais. Mais hier, c’était vraiment le bazar… Certains tournent en rond, se démotivent par un choix qu’ils avaient fait en début de semaine, et à côté je gère la peinture (déco de cahiers, de porte-manteaux…)
Je suis sollicitée plusieurs fois par minute (je n’ai plus de peinture, je ne veux plus faire mon cahier autonome, je veux une autre page) ou alors à faire la police (beaucoup de bruit, des enfants embêtent les autres, jouent à l’eau…)
Du coup, je vois mal comment je réussirai à faire des présentations individuelles dans tout ce bazar!!! Je crois à cette démarche, mais je me demande si elle est applicable dans toutes les situations (et surtout dans la mienne sans ATSEM)…
J’ai l’impression de ne pas aller assez vite pour mes élèves (certains s’ennuient car le challenge n’est pas assez difficile (les ateliers autonomes sont généralement des manipulations ou du réinvestissement), d’autres ne savent pas choisir, ont besoin de moi…).
Comment instaurer le calme? que dois-je leur proposer? Je me demande si je ne m’éparpille pas trop en me mettant en difficulté avec les cahiers (trop de domaines différents, trop de matériel à mettre en place, trop de facilité pour les élèves à changer de jeux donc ils ne vont pas jusqu’au bout…) Dois-je revenir à un domaine par temps de travail? Dois-je multiplier le matériel d’un domaine?
Je suis perdue et j’ai besoin d’idées!
Merci d’avance et bon courage!
Pas simple du tout toute seule…
Dans cette situation, il va bien falloir qu’ils apprennent l’autonomie ! mais …
Ne peux tu pas faire appel à des parents ou grands parents pour encadrer un jeu de société par exemple ?
Avant de penser présentation individuelle, je pense qu’il vaut mieux établir quelques règles de base.
J’ai laissé en libre accès beaucoup de jeux d’imitation (j’ai des casiers plastiques avec 1 tiroir pour voiture, 1 pour poupée, 1 pour dînette… que je pourrais facilement enlever) et les consignes sont relativement simples (je prends 1 tiroir, je m’installe sur un tapis, je joue et quand j’ai fini je range à la même place). Je ne limite pas vraiment le nombre d’enfants autour d’un tapis mais si ça devient trop bruyant, je leur demande de ranger. Je circule dans la classe et j’explique les consignes individuellement en me mettant au niveau de l’enfant, en posant ma main sur son épaule (j’ai fini une activité, je range ma chaise en premier ; je contourne le tapis…)
tu écris :
[quote=“AliceD, post:18, topic:5355”]
se démotivent par un choix qu’ils avaient fait en début de semaine
[/quote].
Je trouve que c’est difficile de choisir pour une semaine.
Pourraient ils ne pas choisir à l’avance mais choisir au moment des activités ?
Et s’il n’y a plus de place, ils font autre chose !
J’ai aussi quelques boites avec des flacons à visser, des vêtements à détacher et attacher, des boites à ouvrir que j’ai présentées collectivement. Même les GS adorent les prendre …
Je fais aussi des présentations par petits groupes (4 enfants) quand c’est possible : découper, utiliser le tapis de colle et la colle, colorier et choisir 3 crayons de couleur, tracer avec des gabarits…
J’essaie de présenter les activités qui seront très prisées par tous et qui pourront assez facilement se faire en autonomie ensuite (le difficulté résidera dans le choix du coloriage, du découpage…) Les décos de cahiers et porte manteaux vont attendre un peu
Bon courage à toi
Merci beaucoup pour ta réponse!
Dans mon école je suis la seule à essayer de mettre tout cela en place… Je suis soutenue par ma directrice mais je me sens tout de même seule… Merci de partager!
Je vais essayer de mettre en place la semaine prochaine des ateliers autonomes à choix le jour J puis je vais prendre 4 enfants pour faire des présentations pratiques de base: se déplacer dans la classe, ranger sa chaise, nettoyer une table ou le chevalet, nettoyer un pinceau, arroser une plante. Je vais essayer de tous les prendre sur la semaine pour ces choses basiques mais indispensables!
Puis ma directrice m’a proposé que son ATSEM des TPS-PS vienne m’aider l’après midi durant le mois de septembre (il y a peu d’élèves l’après midi chez les petits). Elle s’est formée en lisant le livre de Céline Alvarez et en regardant les vidéos. Je pensais lui demander de réaliser des présentations pour 2 ou 3 enfants (verser avec une théière, ouvrir et fermer des pressions, plier du tissu) pendant que je serai dans un premier temps en gestion du groupe classe puis en présentation didactique en fin de mois. Je vise ainsi l’instauration d’une ambiance de classe, vers une autonomie de tous pour pouvoir faire des présentations didactiques sans la présence de l’ATSEM par la suite…
En espérant que ce fonctionnement convienne à tous!
Le fait d’organiser tout ça me rassure, ainsi que d’en parler!